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Tendances par type de média

Genre et médias

Internet

Phénomènes médiatiques contemporains

93 % des 12 à 18 ans - accès internet

Utilisations principales : communication, source d’information, divertissement

Le téléchargement répandu.

Préférence pour les jeux en ligne et l’étude/loisirs pour les garçons

Préférence pour le courriel électronique pour les filles

Les magazines

Agrandissement/miniaturisation

Accessibilité croissante

Place croissante dans la vie des gens :

« Les médias, avec le concours d’autres institutions sociales, sont des agents de socialisation qui contribuent à l’intériorisation de normes de conduite, à la construction de l’identité et à l’élaboration de références communes »

Télévision

Baisse d’intérêt généralisé

50% des jeunes de 15-24 ans lisent

au moins 1 magazine/mois en 2004

(-25% par rapport à 1994)

Les jeunes consomment une proportion

importante de revues en anglais.

Préférence pour la mode, le foyer et la décoration chez les filles

Préférence pour les sports, loisirs, le plein-air et les voyages chez les garçons

Quatre des cinq magazines grand public destinés aux jeunes du Québec visent les femmes.

13.5h/semaine chez les 12-17 ans

en 2004 (-9% par rapport à 1999)

Croissance de la consommation d’émissions étrangères

Préférence pour les téléromans et les miniséries chez les filles

Préférence pour le sport et l’humour chez les garçons

Écoute régulière de Vrak et MusiquePlus

Émergence de la téléréalité

Représentation des femmes dans les médias

Musique et vidéoclips

La publicité

90% des jeunes écoutent de la musique assez ou très souvent

On favorise l’écoute de la musique anglophone.

Préférence pour le rock, le heavy metal, le rap le new-wave et

le hip-hop chez les garçons

Préférence pour le rock et la musique populaire chez les filles

Les filles écoutent en moyenne plus de musique que les garçons.

Les jeux vidéo

Définition : « un ensemble de techniques et de moyens de communication qui pousse le public à faire l'acquisition d'un bien ou d'un service donné ou qui cherche à promouvoir dans le public une image favorable de l'entreprise ou de l'organisme émetteur ».

Présente dans tous les types de médias

Exposition à 1500 publicités/jour (40 000/année)

Interdiction en 1980 de la publicité visant les enfants de moins de 13 ans.

« Les enfants voient en moyenne 20 000 publicités par année. Jusqu’à 12 ans, ils auront vu 140 000 messages alors qu’à 19 ans ils auront été exposés au double, soit 300 000 publicités. »

Représentation du rôle

Les normes corporelles sont

des constructions sociales.

Les médias participent à la

transmission de ces modèles corporels.

Depuis 30 ans, « le poids moyen des personnages

féminins était alors de 8 % moins élevé que le poids

moyen des femmes dans la population, alors qu’il se

situe maintenant à 23 % de moins. »

On choisit des modèles, comédiens et on retouche les photos

dans l’objectif de correspondre aux normes attendues.

« D’après Remaury, (…) les femmes sont soumises à une plus forte pression médiatique, qu’il existe un très grand nombre de femmes qui sont présentées comme des objets d’admiration et de désir par les médias, alors que peu d’hommes sont confinés à ce rôle, que les techniques de beauté et de soin du corps destinées aux femmes sont beaucoup plus nombreuses que celles prévues pour les hommes. »

95% des garçons jouent régulièrement

5h/semaine chez les filles

12h/semaine chez les garçons

« Pour les filles, le défi (le désir de vaincre le programme du jeu et d’atteindre le niveau suivant) serait la première source de motivation.

Les garçons, quant à eux, trouveraient leur valorisation principalement dans la compétition (le désir d’être le meilleur joueur) et l’interaction sociale (être en compagnie de ses amis). »

Éléments de l’identité féminine transmis par les médias : « une quête incessante du regard de l’autre et d’approbation ».

« Les jeunes filles se voient ainsi incitées à être de plus en plus dépendantes de leur image du corps et de leur performance dans les relations amoureuses, ce qui les place dans un état de très grande vulnérabilité… »

Rôle principalement joué par les modèles féminins : vedette

Présence de la sexualité dans les médias

Le réseau internet

La publicité

La télévision

« le Net reproduit massivement les schémas corporels pornographiques, la primauté de la forme virile de la sexualité, la rémanence des anciens clichés misogynes, qui pénètrent par ce média un peu plus l’espace domestique et les esprits. Internet, c’est la continuation de la domination masculine réelle par les moyens du virtuel, une nouvelle conquête de l’idéologie sexiste. »

Internet perpétue une image négative des deux

sexes, mais particulièrement des femmes. (sond.)

La pornographie met de côté l’aspect

relationnel et émotif des relations sexuelles

en ne mettant seulement l’accent sur la

performance.

Publicité sexiste : « reproduit des « […] préjugés à l’égard des femmes, à l’égard de leurs traits de caractère ou de leur rôle dans la société » ».

Modèle des années 70 : femmes au foyer

Modèle actuel : séduction, affirmation

(empowerment) basée toutefois sur les

apparences, sexualisation précoce

« les modèles sont de plus en plus dénudés et adoptent des postures suggestives. »

Effets : une sexualisation de l’espace public, une banalisation de la pornographie et une légitimisation des modèles pornographiques.

Les garçons (secondaire 3-5) sont plus nombreux (31-36%) à consulter de manière volontaire des sites pornographiques que les filles (3-8%).

80% des images à caractère pornographique diffusées dans la presse féminine pour adolescentes remplissent une fonction publicitaire ou promotionnelle.

On tente de proposer des modèles de rapports plus égalitaires.

Stéréotypes transmis par les émissions de téléréalité.

La féminité y est réduite à la capacité

de séduction, avec une focalisation

sur le corps, qui devient leur seul

outil de travail.

Caractéristiques du stéréotype :

satisfaction du désir sexuel sans lien amoureux

liberté de consommer du sexe stéréotypé et axé sur la performance

la sexualité féminine est placée au service de la sexualité masculine

La téléréalité a la tendance à mélanger la réalité et l’imaginaire.

Peu de référence aux risques et responsabilités liés à la sexualité (10-14%).

Présence de la sexualité dans les médias

Musique et vidéoclips

« la sexualité se situe au premier ou au deuxième rang des sujets les plus recherchés sur Internet.»

« 56 % de ces jeunes ont visité

des sites pornographiques

31 % ont eu des conversations

à caractère sexuel sur Internet

15 % ont fréquenté ou

fréquentent toujours des sites

de rencontres » (Qc, 2007)

Le site préféré des jeunes filles au secondaire (2-5) est «Do you look good»

Présence de la sexualité dans les médias

Les magazines

Jeux vidéo

Présence de la sexualité dans les médias

On utilise les vidéoclips afin de forger les habitudes vestimentaires (Spice Girls et Britney Spears).

Les vedettes se démarquent pour leur apparence et pas nécessairement pour leur talent.

Surenchère : On pousse toujours plus loin les limites du caractère osé des clips.

Perception des filles des vidéoclips :

dévalorisants, dégradants,

femme=objet

Perception des garçons des vidéoclips :

« gars qui cherche à tout bosser »

Axés sur la capacité des femmes à séduire et l’apparence (67% des thèmes abordés).

Ces modèles répondraient aux intérêts commerciaux.

Modèle présenté : « Ces magazines incitent les jeunes filles à adhérer aux standards de mode et de beauté, à satisfaire les besoins des autres et à obtenir l’attention des hommes. Ils tendent également à faire de la réussite amoureuse une responsabilité des adolescentes. » Vision utilitaire de la sexualité véhiculée selon Bouchard et Bouchard.

Effets : on oriente ses désirs en fonction de son partenaire uniquement, on accentue les différences entre les garçons et les filles

Le pourcentage d’émissions incluant du contenu sexuel est passé de 56% en 1998, à 64% en 2002 à 70% en 2005. (États-Unis)

3,2 scènes à caractère sexuel/heure en 1998 à 4,4 en 2002 à 5 en 2005

« Le total du nombre de scènes sexuelles a presque doublé de 1998 à 2005. »

Augmentation perpétuelle de la quantité de sites web à caractère sexuel.

Tracy Dietz – Aucune femme dans 30% des jeux analysés dans son étude.

Elles jouent le rôle de déesses, victimes ou d’objets sexuels et parfois d'héroïnes.

« […] par l’entremise des jeux électroniques, les garçons peuvent apprendre que pour devenir un homme, il faut être violent et dominant, particulièrement avec les femmes […]. À l’opposé, les filles peuvent comprendre qu’une femme doit être bien proportionnée, dépendante, soumise et faible ».

« Associées au contenu rédactionnel de ces magazines qui met l’accent sur l’importance de l’apparence et de la vie de couple, notamment les relations amoureuses, la séduction, les moyens de satisfaire sexuellement son partenaire, ces images renforceraient, selon elle, « le message implicite transmis dans les articles voulant que les rapports (hétéro) sexuels fassent partie de la vie de toute adolescente normale ».

27% des jeux vidéo visant les jeunes présentent du contenu sexuel.

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