"Les choses" de Jean-Jacques Goldman

"Les choses" de Jean-Jacques Goldman

Le clip vidéo

La Musique

Conclusion

Biographie

Jean-Jacques Goldman, né le 11 octobre 1951 à Paris, est un auteur-compositeur-interprète français, également producteur, de variété et de pop rock principalement.

Jean-Jacques Goldman est un auteur-compositeur-interprète français, dans « les choses » tirée de l’album « chansons pour les pieds » de 2001, Jean-Jacques Goldman dénonce la société de consommation et la dépendance de certaines personnes par rapport aux biens matériels qui façonnent leur apparence et non leur personnalité. J’ai choisis de travailler sur cette œuvre car j’aimais le rythme de cette chanson, sa mélodie, les paroles de plus je trouvais que cette chanson correspondait bien au sujet.

https://cdimonjous.files.wordpress.com/2013/05/les-choses.pdf

 La structure générale de cette chanson montre une alternance entre des couplets et des refrains, on peut donc dire qu’il s’agit d’une forme Rondo (= Alternance de couplets et d’un refrain sur un tempo rapide, gai et enjoué).

 La musique a un style de musique commerciale : Jean-Jacques Goldman dénonce la société de consommation qui touche aussi les arts : avec l’apparition de la musique commerciale, la musique se transforme en marchandise. Pour dénoncer cela, il écrit sa chanson dans le style musical de la « Dance Music », c'est-à-dire un style de musique commercial chanté, uniquement destiné à faire danser et à plaire au plus grand monde, sans rechercher obligatoirement la qualité musicale.

 La nuance est forte, c’est-à-dire fort, le tempo allegro, (rapide) en accord avec le style musical.

Le caractère est entraînant et dansant, on y retrouve une mélodie simple, facile à retenir et jouée avec le son d’un instrument populaire : la flûte à bec ainsi que des cloches, souvent utilisés dans la Dance Music.

 Les instruments utilisés sont des instruments majoritairement électroniques (synthétiseurs, boite à rythme) afin de donner un coté matérialiste à la chanson et de s’éloigner le plus possible d’un coté humain de la musique. A la fin, on trouve néanmoins un solo de guitare électrique .

Ce qui fait la qualité de cette chanson c’est son texte et la volonté de coller à un style musical particulier afin de renforcer le message délivré par ce texte.

Le clip vidéo est réalisé dans le style du Pop Art, un mouvement artistique apparu à la fin des années 50, aux Etats-Unis, dont le chef de file est Andy Warhol.

Le Pop Art est caractérisé par des thèmes et des techniques tirés de la culture de masse populaire, tels que la publicité, les bandes dessinées, la télévision… Dans ce clip, on trouve une volonté de présenter les choses de façon comique afin de ridiculiser les personnages trop attachés à leurs objets.

La structure du clip suit celle de la chanson : on y voit Goldman en spectateur passif de différentes scènes.

 La première partie correspond donc au premier couplet. On y voit une référence à la ménagère modèle des années 50, qui finit attaquée par des ustensiles de cuisine.

 Dans la deuxième partie, ce sont les hommes qui sont ridicules, attaqués par leur tondeuse et leur barbecue, nettoyant leurs chaussures et leur voiture.

 A la fin de la chanson, la solution est donnée : il suffit de débrancher les objets, c’est-à-dire de nous en détacher, pour nous sauver nous même. Même Jean-Jacques Goldman, qui était jusqu’alors un spectateur passif des différentes scènes, débranche sa guitare.

Cette œuvre traduit donc la volonté de son auteur de nous pousser à réfléchir sur la société dans laquelle nous vivons.

2000

2005

1995

2010

1990

Les paroles

Contexte historique

D’autres chansons critiques aussi la société de consommation

Le titre donne le ton : en donnant aux « choses » cette place privilégiée dans le titre, Goldman affirme leur domination.

En premier lieu, de nombreux éléments montrent que le narrateur est dépendant des marques et de l’image que lui donnent les objets : « rien que des marques identifiées », « je suis un peu Jordan dans ses chaussures » (Jordan est un joueur de basket très renommé), tandis que d’autres passages montrent la dépendance du narrateur vis-à-vis de l’opinion des autres et sa volonté d’être à la mode pour mieux plaire. Ceci apparaît notamment à travers l’emploi de nombreux mots « à la mode » : « fastoche », « clop »…

Par ailleurs, on note de très nombreux emplois de la première personne: « J’envie ce que les autres ont, je crève de ce que je n’ai pas » « J’ai pris les choses et les choses m’ont pris » :

On s’aperçoit que les choses prennent peu à peu une grande : « les supermarchés, mes temples à moi », « je prie les choses".

 En 2010, Damien Saez écrit « J’accuse »

 En 1956, Boris Vian critique la société de consommation dans « La complainte du progrès ».

 En 1993, Alain Souchon, Foule sentimentale

L'expression "société de consommation" est utilisée pour désigner une société au sein de laquelle les consommateurs sont poussés à consommer des biens et services de manière abondante.

Les dépenses d'habillement et de communication prennent de plus en plus d'importance dans le budget des jeunes générations.

La mise en place d’une société de consommation est possible grâces à la hausse des niveaux de vie (augmentation des salaires et baisse des prix).

Elle est encouragée par la publicité, le crédit et l’expansion des grandes surfaces. Petit à petit, les modes de consommation changent, on n’achète pas un produit parce qu’on en a forcément besoin mais pour l’image qu’il nous permet de donner de nous même.