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Dans les premiers stades de son développement le nourrisson est dans l’indifférenciation
intérieur/extérieur, il vit l’environnement comme un prolongement de lui-même, et c’est
progressivement que l’enfant va percevoir sa mère comme un individu séparé.
Si la mère répond à ce qui se manifeste comme l'expression de l'omnipotence du
nourrisson, à chaque occasion, elle lui donne une signification et participe à l'établissement du vrai self.
« La mère suffisamment bonne répond à l’omnipotence du nourrisson et dans une
certaine mesure, elle lui donne une signification, et ce maintes et maintes fois. Par
l’intermédiaire de la force que donne au Moi faible du nourrisson l’accomplissement de
ses expressions d’omnipotence, un vrai self commence à prendre vie. » (La mère
suffisamment bonne p. 105)
Le nourrisson se voit en reft dans le visege maternel, c'est l'identification primaire. Cela passe d'une dimension symbolique à un sentiment de réalité, l'enfant va passer de la projection à la perception: c'est un processus de différenciation et de perception
Si, au contraire, la mère est incapable de répondre à cette manifestation, elle substitue
au geste spontané du bébé le sien, auquel ce dernier est alors contraint de se
soumettre. Cette situation maintes fois répétée participe à ce qu'un faux self se
développe.
Le faux Self est une défense du vrai Self, mais si ce dernier est remplacé
continuellement, le faux Self perd son rôle de protection et prend place comme partie
essentielle de la personnalité du sujet.
L'enfant, au lieu de pouvoir faire l'expérience de l'action libre et spontanée qui trouve un
écho dans la réalité extérieure est contraint à la réaction. L'environnement le détermine. En
grandissant, il s'adapte et peut ressembler à la personne qui occupe alors le premier plan.
On comprend que l'expérience des phénomènes transitionnels, puis de toute expérience
créative, soient compromises.
la représentation de la personne entière incluant le corps et l'organisation mentale. Du self découle le sentiment d'une existence individuelle autonome, la perception que les exigences pulsionnelles proviennent de soi et non pas de l'environnement, la différenciation moi/non-moi. Winnicott distingue le vrai self du faux-self, tous les deux présents chez tout être humain mais dans des proportions variées.
Le handling signifie le maniement. C’est la manière dont l’enfant est traité, soigné et
manipulé par sa mère. Les conditions et effets du handling participent au
développement du fonctionnement mental ainsi que la reconnaissance de l’interaction
et relation soma-psyché.
C'est le développement de l'intellect qui permet la progressive désadaptation de l'environnement, dans le sens que le bébé compense alors par sa compréhension ce qui serait sinon vécu comme une adaptation insuffisante. Par exemple, le bébé a faim, il ne mange pas encore mais il entend sa mère s'y apprêter, et il sait que c'est le début du repas; plus jeune, il n'aurait pas été capable de comprendre et aurait vécu cette attente comme une faillite.
D'autres étapes sont franchies, et, progressivement, « ...l'enfant devient capable de vivre une existence personnelle satisfaisante alors qu'il s'engage dans les affaires de la société. »
Le self n'apparait pas dés le début de la vie. Il estun hériter du holding, et s'établit donc pendant la dependance relative avec l'éxpérience d l'épreuve de réalité et des frustrations.
Le self est donc le moi maturé
Progressivement, le bébé prend la mesure de sa dépendance et adapte sa capacité de faire savoir à son environnement lorsqu'il a besoin de lui. En effet, la capacité du nourrisson à faire savoir à son environnement ce dont il a besoin n'est pas une capacité acquise, bien qu'elle évolue en fonction de l'expérience que le nourrisson fait de cet environnement. Winnicott parle du geste spontané du nourrisson pour désigner le fait que le nourrisson, dès sa venue au monde, a d'emblée une activité psychomotrice complexe qui lui permet de communiquer ses besoins à son environnement maternant. Ce fait avait été observé dans les travaux de Jean Piaget puis confirmé par les travaux des psychologues qui parlent maintenant des compétences innées du nourrisson.
Pour remplir ce rôle, il faut que sa relation avec le père du bébé et aussi sa relation avec sa famille et les cercles de plus en plus étendus qui entourent sa famille et constituent la société donnent à la mère le sentiment de sécurité, le sentiment d'être aimée21. »
Au cours de la grossesse, elle acquiert la capacité (la préoccupation maternelle primaire) de se dévouer totalement à son futur nouveau-né, capacité qu'elle perdra ensuite progressivement, à la mesure du développement du bébé.
Le holding signifie le maintien, la façon dont est porté l’enfant physiquement et
psychiquement. Ce sont les soins maternels qui soutiennent le MOI de l’enfant
encore immature. Cette notion est centrale car elle aboutit à la construction du Self
de l’enfant à condition que la mère lui assure et lui offre de façon satisfaisante et
continue une sécurité affective et une chaleur protectrice tant physiologique que
psychique. Le holding met en place chez l’enfant le sentiment d’exister et de se sentir comme une
unité différenciée.
Au départ, l'environnement doit manifester une adaptation parfaite telle que le nourrisson soit soutenu dans son développement, que son « sentiment continu d'exister » soit préservé. Des empiètements ou des faillites de la part de son environnement forceraient le nourrisson à réagir, et non plus à agir, ce qui briserait sa continuité d'existence. À la dépendance absolue, « ...tout se ramène à une question essentielle : l'envahissement ou le non-envahissement de la vie du nourrisson... » L'environnement doit être comme l'air que le bébé respire : ce dernier ne s'aperçoit pas que l'air est là, mais qu'il vienne à manquer...
Un nouveau-né sans troubles physiques ni neurologiques possède une tendance innée à se développer jusqu'à devenir une personne totale, créatrice, qui croit en la vie. Pour que cette tendance puisse s'exprimer, il est nécessaire et suffisant que l'environnement dans lequel va évoluer, grandir et se développer le nouveau-né se montre convenablement bon, de son point de vue à lui.
Durant la période post-natale, l'unité, ce n'est pas le bébé, mais l'ensemble individu-environnement20. C'est la mère de l'enfant qui est la mieux à même de lui fournir un environnement convenablement bon.
Les soins maternels sont la continuation des apports physiologiques de la gestation et se
remarquent à peine si tout va bien. L'enfant en retire un sentiment de continuité d'être. C'est sur la
base de cette continuité d'être que le potentiel inné de chaque enfant se développe selon sa propre
ligne
À ce stade, le terme « mère » est équivalent à « environnement » et englobe donc le père si celui-ci s'occupe du nouveau-né. Le père intervient de deux manières : en tant que mère, lorsqu'il s'occupe du nouveau-né et également en préservant la mère et l'enfant de ce qui pourrait venir s'immiscer entre les deux. Pour que la mère soit effectivement capable de fournir une telle chose, il est nécessaire qu'elle ait pu et puisse toujours bénéficier elle-même d'un environnement d'une certaine qualité.
signifie la représentation de l’objet. C’est la façon dont est présentée la réalité à l’enfant
via son environnement. C’est la phase des premières relations objectales permettant à
l’enfant, par leurs qualités, de s’approprier et d’utiliser les objets.
Ces notions se réfèrent aux tous premiers stades de
développement de l’enfant lorsque celui-ci se trouve dans une dépendance absolue à
la mère.
Né en Angleterre, à Plymouth en 1896, Winnicott meurt à Londres en 1971.
un pédiatre, psychiatre et psychanalyste
Il grandit dans un univers marqué par la présence des femmes. Sa mère, sa grand-mère, une nourrice et
ses deux sœurs aînées jouèrent un rôle majeur dans son éducation.
Il n'avait pas d'enfant, mais il a joué un rôle crucial dans l'éducation publique en délivrant environ 600 discussions sur la BBC, en donnant des conférences sans relâche autour du pays et en écrivant 15 livres dont le plus vendu est: Home is where we start from
L'integration du moi:
La premiere organisation du moi.
Winnicott postule un "état de non-indépendance primaire"
Le moi s'organise progressivement en faisant l'expérience des menaces l'annihilation, qui n'entrainent pas l'annihiltion et dont il se remet chaque fois grace aux soins maternels.
La constitution du self:
Au départ, le Moi relève de processus primaires à partir desquels se développeront les identifications projectives. L'enfant devient un "objet objectif" et se perçoit comme tel: il a le sentiment d'être réel et est conscient d'avoir une identité.
Le phenomene transitionnel:
Relation primaire à la réalité extérieure (illusion, omniptence...). Il y a un chevauchement entre ce que l'enfant conçoit et ce que la mère apporte. La zone d'illusion regroupe la zone intermédiaire entre subjectivité et l'objectivité. C'est "l'éspace potentiel ou transitionnel"
La perception de l'objet conduit à l'utilisation de l'objet:
L'ent est en fusion avec sa mère.
différenciation progressive de sa mère. On passe de la satisfaction magique des besoins au fait que l'enfant doit d'abord manifester un signal. Ainsi la mère doit être capable d'un abandon progressif de son adaptation.
L'enfant commence à être capable d'un abandon progressif de son adaptation.
L'enfant commence à être conscient de la dépendance; c'est le début de la compréhension intellectuelle
l'enfant évolue petit à petit vers l'indépendance; il s'identifie à la société. Socialisation et acquisition du sens social.
Le nourrisson est née vulnérable,
Il est totalement dépendant de sa mère.
Donc winnicott accorde une très grande importance à la relation mère fils à la quel il donne des stades de developpement