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En Allemagne
Adolf Hitler;
le NSDAP (parti national-socialiste des travailleurs allemands)
LES PRINCIPES DE L'IDÉOLOGIE NAZIE
SALLE 1
1b
« Ce qui fait la grandeur de l’Aryen, ce n’est pas la richesse de ses facultés intellectuelles, mais sa propension à mettre toutes ses capacités au service de la communauté. (...) Par exemple, il ne travaille pas directement pour lui-même, mais il agit dans le cadre de l’ensemble, non pas pour son utilité personnelle, mais pour le bien de tous. (...) Donner sa vie pour préserver celle de la communauté est le couronnement de l’esprit de sacrifice. C’est par cela seul que l’on peutempêcher que ce qui fut édifié par la main des hommes soit démoli par des mains humaines ou anéanti par la nature. »
1a
Extrait du "Mein Kampf", Adolf Hitler, 1925
Représentation de la famille aryenne
L’esprit de sacrifice que le citoyen Aryen doit garantir est celui de mettre toutes ses capacités au service de la communauté, pour le bien de tous.
L’image représente parfaitement les caractéristiques des Aryens: on a des individus grands, blonds, aux yeux bleus. La femme devait s’occuper de la famille et de donner naissance aux enfants pour assurer l’avenir de la race ; par contre l’homme devait la protéger et servir le Führer.
1d
1c
Caricature antisémite
Signes distinctifs des prisonniers dans les camps de concentration
Les nazis avaient développé un système de symboles d'étiquetage des prisonniers pour identifier la cause de leur incarcération.
Les juifs n'étaient pas les seules éléments "malsains" de la société.
Les caricatures des Juifs remplissaient les journaux allemands pendant le régimes nazi, en gagnant un grand succès parmi le peuple.
Les Juifs étaient souvent représentés comme rats, serpents, insectes et vers.
1f
1e
Scène du film "Le garçon avec le pyjama rayé", Mark Herman, 2008
Campeggio della gioventù hitleriana, Giornale Luce B1174, 29/09/1937
Beaucoup de filles faisaient partie de la “Fédération des jeunes filles allemandes”, elles étaient embrigadées ou elles partageaient les modèles nazis. Entre elles, la soeur de Bruno, Gretel dans le film Le garçon avec le pyjama rayé réalisé par Mark Herman.
Hitler place la jeunesse au premier rang des préoccupations pour établir le “Reich millénaire”, c'est-à-dire créer une nouvelle et puissante Allemagne: plusieurs activités sont organisées pour éduquer les jeunes à l'idéologie nazie
SALLE 2
2a
Graphiques illustrant l'économie allemande pendant le nazisme
Dans ces graphiques on relève l’importance reconnue à la production des armements et la diminution drastique du nombre des chômeurs.
En 1939, l’Allemagne devient la deuxième puissance industrielle du monde.
Pour devenir une puissance mondiale, l'Allemagne a besoin de cette grandeur territoriale [l’espace vitale] qui lui donnera l'importance nécessaire. Nous arrêtons l'éternelle marche des Germains vers le sud et vers l' ouest de l'Europe, nous jetons nos regards sur l'Est. [ ... ]
Si nous parlons aujourd'hui de nouvelles terres en Europe, nous ne saurions penser d'abord qu'à la Russie et aux pays limitrophes qui en dépendent.
2c
2b
Carte politique représentant les coups de force d'Hitler dans la deuxième partie des années 30
Extrait du "Mein Kampf", Adolf Hitler, 1925
Dans cet extrait Hitler affirme que l’Allemagne pour grandir et devenir une puissance mondiale doit étendre son territoire à l’est : elle doit conquérir son espace vital [Lebensraum].
Cette carte nous montre d’une partie les entreprises intérieures accomplies par Hitler en vue d’étendre son territoire ; d’autre part, elle nous montre les annexions allemandes dès 1937.
L’influence de l’Allemagne nazie est de plus en plus forte en Europe.
Nous ne faisons pas partie de la Société des Nations parce que nous croyons qu'elle n'est pas une institution au service du droit, mais bien plutôt une organisation pour la défense de l'injustice du traité de Versailles. [ ... ] Nous avons, il y a longtemps, quitté la SDN parce que conformément à son origine et à ses obligations, elle nous refusait le droit à I’ égalité des armements et par suite à l'égalité de la sécurité. Nous n'y reviendrons jamais plus parce que nous n'avons pas l'intention de nous laisser, en un point quelconque du monde, enchaîner sur la défense de l'injustice par la décision d'une majorité de la Société des Nations.
[ ... ]
Nous n'avons absolument pas l'intention, dans un cas grave, de laisser impliquer la nation allemande dans des conflits où elle ne serait pas intéressée elle-même. Nous ne sommes pas déterminés à intervenir en faveur des intérêts économiques ou territoriaux des autres sans qu'il y ait le moindre avantage pour l'Allemagne, L'Allemagne est résolue à s'imposer des limites prudentes dans ses intérêts et ses revendications. Mais si, quelque part, des intérêts allemands devaient être sérieusement mis en jeu, nous ne nous attendrions pas à obtenir jamais d'une SDN un soutien tangible ; au contraire, nous supposons, a priori, que nous aurions à faire face nous-mêmes aux problèmes qui en découleraient. [ ... ]
Enfin, nous n'avons pas à l'avenir l'intention de nous laisser prescrire par une quelconque organisation internationale une ligne de conduite.
2d
Caricatures nazies dénigrant France et Union Soviétique
2e
1. "UNE VICTIME DE SON FOLIE": Un fabricant française d’armement assis sur des baïonnettes en criant « Sécurité ! »
2. "COO-COO OEUFS FRANÇAISES DANS LA SAAR": La France est représentée comme un oiseaux noir qui a fait le nid pour ses fils « métis » dans la région de la Saar en espérant que les Allemands les couvent.
3. "LE CAMARADE SOUS LE PÈRE ROUGE": Un « camarade » soviétique pendu à un échafaud qui a le visage de Stalin et l’étoile de David dans sa base.
Discours d’Adolf Hitler au Reichstag, 20 février 1938
Dans son discours Hitler représente la Société des Nations comme une menace pour la grandeur et la puissance de l’Allemagne, laquelle ne peut et, surtout, ne veut pas se soumettre à une ligne de conduite imposée par une organisation internationale.
SALLE 3
La pensée ne vit que dans les masses. Il faut le reconnaître une fois pour toutes, et c'est bien évident. Si tout progrès humain représente une réalisation supérieure à la précédente,
on comprend bien qu'il faut que quelqu'un l'ait initié. Or ce quelqu'un qui l'a initié est
le porteur de la pensée et non pas la grande masse qui le suit. Bien sûr, cela peut être très
dur [ ... ] Il est toujours dur de dire: « Il faut que quelqu’un commande, et il ne peut y en
avoir plus qu'un : celui qui commande ordonne et les autres doivent obéir. » [ ... ]
C'est pourquoi notre État n'est en rien fondé, je tiens à le souligner, sur la consultation
populaire, notre objectif est de convaincre le peuple de la.nécessité de ce qui se fait.[ ... ]
Il faut toujours que quelqu'un assume la responsabilité d’une certaine décision. Et il ne
peut toujours organiser des votes. Toute l'aberration de cette démocratie parlementaire
n'apparaît jamais de manière plus flagrante que sur des faits très simples. [ ... ] Regardons
les petites choses de la vie. La maison qu'on construit, là-bas, faites-la donc construire sur
un vote à la majorité, faites d'abord voter le plan, organisez une réunion entre les futurs
habitants et les ouvriers et faites-leur discuter du plan. [ ... ] Il est évidemment « bien plus
facile» de gouverner un peuple de 68 millions de personnes. [ ... ]
Le peuple est aujourd'hui plus heureux en Allemagne que partout ailleurs dans le monde.
Il ne se sent dans l'insécurité que lorsqu'il n'a pas de chef Dès l'instant où il est fermement dirigé,' il est heureux; car il sait très bien qu'il « ne comprend rien à tout ça ».
3b
Discours du 29 avril 1937, Adolf Hitler
Dans ce petit extrait, Hitler fait un discours expliquant le Führerprinzip: pour être une nation forte, l'Allemagne a besoin d'un seul chef fort.
3a
"Chevauchée des Walkyries", Die Walküre, Richard Wagner,1851
Portrait officiel du Führer
L'une de musique les plus connues de Wagner, le musicien préféré d'Hitler.
Dans sa musique Wagner saisi la connotaion épique qu'Hitler voulait donner à l'Allemagne.
Comme une étoile qui se lève, vous êtes apparus devant nos yeux émerveillés, vous avez accompli des miracles pour nous éclairer et, dans un monde de scepticisme et de désespoir, vous nous avez donné la foi. Vous vous dressiez au-dessus des masses, vibrant de foi et sûr de l'avenir, possédé par la volonté de libérer ces masses grâce à votre amour sans limite pour tous ceux qui croient au Nouveau Reich. Dès le premier jour, nous avons vu le spectacle d'un homme qui arrachait leur masque aux visages tordus par la cupidité,aux visages de parlementaires médiocres.[ ... ]
En face du tribunal de Munich, vous avez grandi à nos yeux jusqu'à prendre les nobles proportions du Führer. Ce que vous avez dit, ce sont les plus belles paroles qu'on ait prononcées en Allemagne depuis Bismarck. Vous avez exprimé plus que notre souffrance. [... ] Vous avez exprimé le besoin de toute une génération, confusément en quête d'hommes et de mission. Ce que vous avez dit constitue le catéchisme de la nouvelle croyance politique, née du désespoir d'un monde sans Dieu qui s'éffondre. [ ... ] Nous vous remercions. Un jour, l'Allemagne vous remerciera.
3d
3c
Lettre de Goebbels a Hitler au lendemain du procès des responsables du putsch raté de Munich. le 9 novembre 1923.
Vidéo "Hitler in Berlin (1936)", British Pathé
La population de Berlin en train d’acclamer le Führer
Dans ce petit extrait, Gobbels nous montre sa dévotion pour Hitler, en faisant référence soit au passé soit au futur.
LES CONSÉQUENCES DE L'IDÉOLOGIE NAZIE
SALLE 4
Tableau et graphique circulaire des victimes du régime nazi
4a
La guerre permit de mener à bien des entreprises qu’il avait fallu différer en temps de paix. Les nazis purent ainsi programmer sur une grande échelle l'euthanasie des malades mentaux. Elle reçut le nom de code « Action T4 » [...] Dans une lettre antidatée du 1er septembre 1939, le Führer avait assuré l’impunité aux médecins, tous volontaires : l’intérêt ne commandait-il pas de libérer des places dans les hôpitaux pour les soldats blessés ? Ils sélectionnaient, sur dossier, celles et ceux qu’ils envoyaient à la mort (en principe les schizophrènes, les épileptiques, les séniles et les paralytiques). [Les victimes étaient emmenées] dans un des quatre «instituts d’euthanasie » mis en service, où elles étaient gazées selon un processus qui variera peu jusqu’à la fin 1944 : les malades, qui étaient censés prendre un bain, étaient contraints de se déshabiller, ils se retrouvaient dans une fausse salle de douche ; après fermeture des portes, ils étaient gazés et leurs cadavres étaient brûlés dans un crématorium. Le secret qui entourait cette euthanasie sauvage finit par être percé et l’évêque de Münster [Mgr Von Galen] la condamna publiquement ; si bien qu’il y fût mis fin le 24 août 1941. Elle avait coûté la vie à 70.273 adultes.
Photographies des prisonniers des camps de concentrations.
La photo des enfants est de Willhelm Brasse.
4b
4c
À travers ces images on peut observer les conditions dans lesquelles vivaient les victimes du totalitarisme nazi dans les camps de concentration, où, dans la majorité de cas, ils trouvaient leur mort.
Extrait de “Bilan d’une oeuvre de destruction”, Les Collections de l’Histoire, n. 18, J.-P. Azéma, janvier 2003
5d
Scène du film "Jojo Rabbit", Taika Waititi, 2019
Cette scène montre l'innocence des enfants corrompue par la guerre et par un régime qui les considères comme de simples "rouages du système"
SALLE 5
5a
Les succès obtenus jusqu'à présent en Allemagne, la prise du pouvoir et l'élimination des supports idéologiques du marxisme, du libéralisme et du capitalisme responsables de l'évolution funeste des années d'après-guerre, qui ont été dépouillés de leur influence prépondérante sur l'État - tout ce qui a été obtenu jusqu'à main tenant, n'est qu'un préalable, un tremplin pour atteindre les véritables buts du national socialisme. Nous n'avons pas fait une révolution nationale, mais une révolution nazi-socialiste, et nous insistons particulièrement sur le mot "socialiste"!. Si ces éléments ajoutent le socialisme à leur nationalisme et s’ils le mettent en pratique, qu'ils continuent à marcher à ses côtés. Mais s'ils croient quel pour leur faire plaisir, nous abandonnerons quoi que ce soit de notre volonté résolument socialiste, ils se trompent
lourdement ! [ ... ]
Le combattant en chemise brune a, depuis le premier jour, marché sur la route qui mène à la révolution. Et de cette route, il ne s'écartera pas d'une semelle, tant que ne sera pas atteint le but final auquel il aspire : l'homme national-socialiste dans l'État national-socialiste !
Gesetz zur Ordnung der nationalen Arbeit.
Vom 20. Januar 1934.
Die Reichsregierung hat das folgende Gesetz beschlossen, das hiermit verkündet wird:
Erster Abschnitt
Führer des Betriebes und Vertrauensrat
§ 1
Im Betriebe arbeiten der Unternehmer als Führer des Betriebes, die Angestellten und Arbeiter als Gefolgschaft gemeinsam zur Förderung der Betriebszwecke und zum gemeinsamen Nutzen von Volk und Staat.
§ 2
(1) Der Führer des Betriebes entscheidet der Gefolgschaft gegenüber in allen betrieblichen Angelegenheiten, soweit sie durch dieses Gesetz geregelt werden.
(2) Er hat für das Wohl der Gefolgschaft zu sorgen. Diese hat ihm die in der Betriebsgemeinschaft begründete Treue zu halten.
Article 1 et 2, loi d’organisation du travail ou Arbeitsordnungsgesetz
20 janvier 1934
5b
Discours de Röhm, chef des SA,
devant le corps diplomatique à Berlin, 18 avril 1934
Après la promulgation de cette loi, les ouvriers sont totalement contôlés par le régime nazi.
En effet, elle :
• Interdit la grève
• Applique la Führerprinzip aux entreprises en nommant les chefs « « Führer »
En cas de conflit entre patrons et ouvriers dans une entreprise de moins de 20 salarié on suivait cette procédure :
• Premièrement, l’intervention du Vertrauensrat : un conseil de confiance composé de militants nazis élus par les ouvriers de l’entreprise sur une liste dressée par le patron approuvée par le parti nazi.
• Deuxièmement, si le conflit subsistait, il fallait l’intervention d’un Treuhänder der Arbeit : un administrateur du travail, c’est-à-dire un fonctionnaire gouvernemental évidemment nazi.
Ce discours du chef des SA, formations paramilitaire du parti nazi, annonce leur révolution national-socialiste en précisant tout de suite qu’ils ne s’arrêteront jusqu’au moment où ils auront atteint leur objectif.
Les SA, devenues trop radicales pour Hitler, seront éliminés par le SS pendant la nuit du 30 juin 1934 : la « Nuit des longs couteaux ».
5c
https://www.youtube.com/watch?v=D8hb4OP2894
de 0:22 à 1:16
de 4:32 à 5:20
Scènes du film "Habermann", Juraj Herz, 2010
Ces scènes se déroulent immédiatement dans la région des Sudètes immédiatement après l’annexion à l’Allemagne en septembre 1938:
• dans la première scène, un officiel des SS intimide un tchèque pendant qu’on fouille son hôtel;
• dans la deuxième scène, un homme allemand est séparées de sa famille alors qu’on découvre que sa femme est la fille d’un juif.
5d
Scène du film "Le Dictateur", Charlie Chaplin, 1940
Dans cette scène Charlie Chaplin, à travers son ironie, nous montre qu'en "jouant" trop avec les équilibres du monde, on risque de l’effondrer.
SALLE 6
6a
Au premier plan: Hitler; au deuxième plan: Heinrich Himmler (à gauche), Reinhard Heydrich (à droite).
Symbole des SS
HEINRICH HIMMLER:
Himmler terrorise les opposants tout au long de la guerre, et coordonne le systéme concentrationnaire nazi.
6b
SS = SCHUTZSTAFFEL ("ÉCHELON DE PROTECTION")
Gardes personnels d’Hitler, fanatiquement dévoués., ils prennent une importance réelle à partir de 1929.
Ils forment l’élite du mouvement nazi, doivent prouver leur ascendance aryenne, et leur mariage est soumis à l’autorisation de leurs chefs.
Dès 1933, ils sont chargés du système concentration nazi.
Scène du film "La Voleuse de livres", Brian Percival, 2013
REINHARD HEYDRICH
Il ètait considéré comme l’homme le plus dangereux du troisième Reich.
Il est sourtout connu pour son rôle dans la planification de l’extermination des juifs et pour avoir dirigé la Conférence de Wansee.
REGARDEZ DE LA MINUTE 0:50
Cette scène représente la "Nuit de Cristal": le 9 novembre 1938, 280 synagogues sont incendiées, et plus de 30 000 Juifs arrêtés.
Un peuple vexé...
C1
Caricature allemande de Hans Lindoff dans Kladderadatsch, 18 janvier 1920
Photo d'un allemande pendant l'inflation de 1923
Dans cette caricature on fait référence aux dures conditions du Traité de Versailles
C2
...et économiquement faible
Graphique représentant les conséquence de la crise de 1929 en Allemagne
C3
Une menace rouge
Graphique des éléctions en Allemagne entre 1920 et 1933
Danger de l'expansion communiste, Welt Echo, 7 mars 1919
C4
Il ne fut pas un simple « accident » dans le cours de l'histoire allemande. Sans les conditions uniques qui le portèrent au premier plan, Hitler n'aurait jamais rien été. [ ... ] Privé de ces conditions, son style, sa forme de rhétorique seraient demeurés sans effet. C'est l’impact de la guerre, de la révolution et de l’humiliation nationale sur le peuple allemand, mais aussi la peur aiguë du bolchevisme dans de larges sections de la population qui donnèrent à Hitler un marchepied. Il sut exploiter la situation avec brio. Plus qu'aucun politicien de son temps, il fut le porte-parole des peurs, des ressentiments et des préjugés exceptionnellement intenses des gens ordinaires qui n'étaient pas attirés par les partis de gauche ni ancrés dans les partis du catholicisme politique. Et, plus qu'aucun autre politicien de son temps, il leur offrit la perspective d'une nouvelle société, meilleure [ ... ]. Dans la séduction qu'exerçait Hitler, cette vision du futur allait de pair avec la dénonciation du passé. La perte totale de confiance dans un système étatique qui reposait sur un régime de partis et une bureaucratie discrédités avait poussé plus d'un tiers de la population à placer sa confiance et ses espoirs dans une politique de rédemption nationale. Le culte de la personnalité soigneusement orchestré autour de lui fit d'Hitler l'incarnation de ces espoirs.
Extrait de "Hitler", t. I, Ian Kershaw, 1998
La faculté d'assimilation de la masse n'est que très restreinte, son entendement petit, par contre son manque de mémoire est grand.
- Adolf Hitler, Mein Kampf, 1925