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Le poète devient député
Le 8 février 1871, Victor Hugo est élu député de Paris à l'Assemblée nationale qui siège alors à Bordeaux. Le 8 mars, il démissionne en pleine séance de l'Assemblée.
Victor Hugo est élu sénateur. L'une de ses premières interventions est lancée en faveur d'une amnistie* pour les communards. Il reviendra à la charge en 1879, puis en 1880.
Définition: L'amnistie,est une notion de droit public pénal, qu'on peut définir comme l'acte qui dispose que des fautes passées devront être oubliées, et qui interdit à quiconque de les rechercher ou de les évoquer sous peine de sanctions
L’Auteur engagé et l’homme politique :
Son œuvre multiple comprend également des discours politiques à la Chambre des pairs, notamment sur la peine de mort, l’école ou l’Europe, des récits de voyages ,(Le Rhin, 1842 ou Choses vues, posthumes, 1887 et 1890), et une correspondance abondante. Ses multiples prises de position le condamneront à l’exil durant vingt ans.
Engagement Politique
Élevé par sa mère nantaise (Sophie Trébuchet) dans l'esprit du royalisme, il se laisse peu à peu convaincre de l'intérêt de la démocratie (J'ai grandi, écrit-il dans le poème « Écrit en 1846 »50 en réponse à un reproche d'un ami de sa mère).
Selon Pascal Melka, Victor Hugo a la volonté de conquérir le régime pour avoir de l'influence et permettre la réalisation de ses idées. Il devient ainsi confident de Louis-Philippe en 1844, puis pair de France en 1845. Son premier discours en 1846 est pour défendre le sort de la Pologne écartelée entre plusieurs pays, puis en 1847, il défend le droit au retour des bannis, dont celui de Jérôme Napoléon Bonaparte.
Le 25 février 1848, il est nommé maire du 8e arrondissement de Paris. Après un premier échec, il est élu le 4 juin député de la deuxième République et siège parmi les conservateurs. Le 20 juin, il prononce
son premier discours à l'Assemblée. Lors des émeutes ouvrières de juin 1848, il devient, comme soixante autres, commissaire chargé par l’Assemblée Constituante de rétablir l’ordre. Il commande des troupes face aux barricades, dans l'arrondissement parisien dont il se trouve être le maire. Il désapprouvera plus tard la répression sanglante à laquelle il a participé. Il fonde le journal L'Événement en août 1848. Il est déçu par les autorités issues de la Révolution de février et les lois répressives que vote l’assemblée constituante contre la presse les 9 et 11 août le révulsent et lui font dire : « Les hommes qui tiennent le pays depuis Février ont d’abord pris l’anarchie pour la liberté ; maintenant ils prennent la liberté pour l’anarchie ». Il soutient la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte, élu président de la République en décembre 1848. Après la dissolution de l'Assemblée nationale, il est élu le 13 mai 1849 à l'Assemblée législative et prononce son Discours sur la misère le 9 juillet 1849 et le 30 juin 1850. Il rompt avec Louis-Napoléon Bonaparte, lorsque celui-ci soutient le retour du pape à Rome, et il se bat progressivement contre ses anciens amis politiques, dont il réprouve la politique réactionnaire
Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain français, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé , considéré comme l’un des plus important écrivain romantique de langue française. Son œuvre est très diverse : romans, poésie lyrique, drames en vers et en prose, discours politiques à la Chambre des Pairs, correspondance abondante.
Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre en tant que chef de file du mouvement romantique. Il a aussi permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l'engagement de l'écrivain dans la vie politique grâce à ses multiples engagements qui le condamneront à l'exil. Sa vie et son œuvre ont fait de lui un personnage emblématique que la 3ème république a honoré à sa mort le 22 mai 1885 par des funérailles nationales qui ont accompagné le transfert de son corps au Panthéon le 31 mai 1885.
Ses enfants
Il épouse, le 12 octobre 1822, à l'église Saint-Sulpice de Paris, son amie d’enfance, Adèle Foucher, née en 1803, qui donne naissance à cinq enfants :
Léopold (16 juillet 1823 - 10 octobre 1823) ;
Léopoldine (28 août 1824 - 4 septembre 1843) ;
Charles (4 novembre 1826 - 13 mars 1871) ;
François–Victor (28 octobre 1828 - 26 décembre 1873) ;
(Tombe de Charles et François-Victor au cimetière du Père-Lachaise.)
Adèle (28 juilleta 1830 - 21 avril 1915), la seule qui survivra à son illustre père, mais dont l’état mental, très tôt défaillant, lui vaudra de longues années en maison de santé.
Adèle Foucher ayant été, depuis l'adolescence, l'amour secret d'Eugène Hugo, le mariage précipite Eugène dans la folie : on diagnostique une schizophrénie qui conduira à l'enfermement d'Eugène jusqu’à sa mort, en 183726.
Victor Hugo commence la rédaction la même année de Han d'Islande (publié en 1823), qui reçoit un accueil mitigé, mais vaut à son auteur une nouvelle pension de deux mille francs. Une critique de Charles Nodier, bien argumentée, est l’occasion d’une rencontre entre les deux hommes et de la naissance d’une amitié. À la bibliothèque de l'Arsenal, berceau du romantisme, il participe aux réunions du Cénacle, qui auront une grande influence sur son développement.Son amitié avec Nodier dure jusqu’à 1827-1830, époque où celui-ci commence à être très critique envers les œuvres de Victor Hugo. Durant cette période, Victor Hugo renoue avec son père, qui lui inspirera les poèmes Odes à mon père et Après la bataille. Celui-ci meurt en 1828.
Jusqu'en mars 1824, le couple habite chez les parents d'Adèle ; ils déménagent au 90 rue de Vaugirard, appartement où leur fille Léopoldine naît, en août 1824.
Sa pièce Cromwell, publiée en 1827, fait éclat. Dans la préface de ce drame, Victor Hugo s’oppose aux conventions classiques, en particulier à l'unité de temps et à l'unité de lieu, et jette les premières bases de son drame romantique.
L'arrivée de leur fils Charles en novembre 1826 fait déménager la famille l'année suivante dans une maison au 11 rue Notre-Dame-des-Champs.
Le couple reçoit beaucoup et se lie avec Sainte-Beuve, Lamartine, Mérimée, Musset, Delacroix.
François–Victor naît en octobre 1828. En mai 1830, la famille déménage pour la Rue Jean-Goujon. Adèle, leur dernier enfant, naît en juillet. Ils habiteront rue Jean-Goujon jusqu'en octobre 1832.
Adèle, la mère, délaissée dans le tourbillon qui a entouré la rédaction, les répétitions, les représentations et le triomphe d’Hernani, se rapproche du meilleur ami et confident du couple, Sainte-Beuve, puis entretient une relation amoureuse avec lui, qui se développe durant l’année 1831. Entre les deux hommes, les relations courtoises se maintiennent pourtant avant que leur amitié ne se transforme en haine (Vicor Hugo songe même à le provoquer en duel) lorsqu'Adèle avoue son infidélité à son mari. Leur liaison dure jusqu'en 1837, date à laquelle Sainte-Beuve quitte Paris pour Lausanne.
De 1826 à 1837, la famille séjourne fréquemment au Château des Roches à Bièvres, propriété de Bertin l’Aîné, directeur du Journal des débats. Au cours de ces séjours, Victor Hugo rencontre Berlioz, Chateaubriand, Liszt, Giacomo Meyerbeer, et rédige des recueils de poésie, dont les Feuilles d'automne. Il publie en 1829, le recueil de poèmes les Orientales. La même année, paraît Le Dernier Jour d'un condamné, court roman dans lequel Victor Hugo présente son dégoût de la peine de mort, sujet qu'il abordera à nouveau dans Claude Gueux en 1834. Le roman Notre Dame de Paris paraît en 1831.
Son Enfance
Fils d’un général d’Empire souvent absent, Victor Hugo est surtout élevé par sa mère. Alors qu’il est encore élève au lycée Louis Le Grand, il se fait connaître en publiant son 1ere recueil de poèmes : « Odes » et obtient, pour celui-ci, une pension de Louis XVIII. Chef de fil d’un groupe de jeunes écrivains, il publie en 1827 sa 1ère pièce de théâtre en vers : « Cromwell », puis « Orientales » et « Hernani ». Il s’impose comme porte- parole du romantisme aux côtés de Gérard de Nerval et de Gautier. En 1831 il publie son 1er roman historique : « Notre Dame de Paris » et en 1838 son chef d’œuvre romantique : « Ruy Blas ». En 1841 il est élu à l’Académie française. En 1843, la mort de fille Léopoldine le déchire et le pousse à réviser son action. Il entame une carrière politique. Elu à l’assemblée constituante en 1848, il prend position contre la société qui l’entoure : la peine de mort, la misère, l’ordre moral et religieux. C’est en 1862 qu’Hugo termine « Les Misérables », immense succès populaire à l’époque. Fervent opposant au coup d’état du 2 décembre 1851, il doit prendre le chemin de l’exil jusqu’en 1870. Installé à Jersey et Guernesey, il écrit « Les Châtiments » et « Les contemplations ». De retour en France, à plus de 60 ans, il entame la rédaction de : « La Légende des Siècles ». Poète romantique, dramaturge en rupture avec les codes classiques et auteur de romans mythiques, Victor Hugo a connu la gloire populaire et la reconnaissance de ses pairs.
L'exil de Victor Hugo est un épisode de la vie de l'homme de lettres français Victor Hugo au cours duquel il s'exile hors de son pays, suite au coup d'État du 2 décembre 1851, perpétré par Louis-Napoléon Bonaparte, et son bannissement par le décret du 9 janvier 1852 . Le poète, dramaturge et romancier s'établit en Belgique puis dans les îles Anglo-Normandes. Il ne rentre en France qu'après la bataille de Sedan en septembre 1870. Entre-temps, il publie certaines de ces œuvres majeures, parmi lesquelles Les Châtiments et Les Misérables
Dans les îles de Guernesey et de Jersey, il existe plusieu...
Dans les îles de Guernesey et de Jersey, il existe plusieurs établissements et lieux en hommage au célèbre écrivain français Victor Hugo (1802-1885), que ce soit des restaurants, hôtels, auberges, musées, rues, etc. Il faut se rappeler que le célèbre poète vécut presque vingt ans dans les îles Anglo-Normandes. En effet, poursuivi par la police de Louis-Napoléon Bonaparte après le coup d’État du 2 décembre 1851 auquel il s’était publiquement opposé, Victor Hugo s’est enfui avec sa famille à Bruxelles en 1852, puis la même année partit pour l’île de Jersey et enfin, en 1855, à l’île de Guernesey où il demeura jusqu’à son retour d’exil en 1870.
Lors de son séjour dans l’île de Jersey (1852-1855), Hugo passa trois années à écrire et à explorer la région environnante. Pour pallier l'ennui, Hugo et sa famille s'adonnèrent à la photographie. C’est à Jersey qu’il écrivit le pamphlet Napoléon le Petit (1852) et les poèmes satiriques Châtiments (1853). Près de Le Dicq, sur la grève d'Azette dans la paroisse de Saint-Clément, il existe un rocher où l’écrivain rencontrait d’autres réfugiés politiques français. On l’appelle aujourd’hui le «rocher des Proscrits» (The Exiles' Rock). La maison où Hugo a vécu a été transformée en hôtel. En 1855, Victor Hugo fut expulsé de l’île à la demande du gouvernement anglais parce qu’il avait, dans un écrit, injurié la reine Victoria. Il se réfugia alors à l’île de Guernesey.
Le long exil de Guernesey (1855-1870) rendit Victor Hugo célèbre tant en France qu’en Grande-Bretagne. L’écrivain devint alors une véritable légende vivante et il y écrivit ses oeuvres les plus importantes: Les Contemplations (1856), La Légende des siècles (1859-1883), Les Misérables (1862), Les Travailleurs de la mer (1866), L’Homme qui rit (1869). Pour Victor Hugo, le roman Les Travailleurs de la mer se voulait un hommage particulier aux habitants des îles Anglo-Normandes.
L’exil de Guernesey permit à Hugo de déployer son imagination créatrice dans le domaine de la décoration et du dessin. En effet, il dirigea avec soin l’aménagement de sa maison, Hauteville House, qu’il acheta en 1856 à Saint-Pierre-Port et où il s’installa avec sa famille. Durant ces années, Victor Hugo continua d’entretenir sa longue liaison avec Juliette Drouet qui l’avait suivi dans son exil en Belgique, à Jersey et à Guernesey. Enfin, pendant 14 ans, Hauteville House devint un lieu de ralliement pour tous les opposants au régime du Second Empire.
En 1870, à la chute du Second Empire et l’avènement de la Troisième République, Victor Hugo rentra à Paris où il fut accueilli triomphalement. Déçu après avoir tenté de participer activement à la vie publique, il se retira de nouveau en 1873 à Hauteville House qu’il ne quitta définitivement qu’en 1878. À sa mort, en 1885, la France lui fit de grandioses funérailles nationales.
La maison de Guernesey, Hauteville House, fut l'objet d'une donation à la Ville de Paris en 1927. Restée telle qu'elle était après le départ du poète, cette résidence est devenue aujourd’hui un musée et est ouverte au public six mois par année.