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Etats capables de projeter leurs décisions politiques en dehors de leurs frontières (en 1914, la plupart des pays européens de l'Ouest)
Diffusion de la production industrielle (usines) en Europe au XIXème siècle et développement technologique
Collez sur une nouvelle page, en pliant !
Ensemble des territoires possédés par les grandes nations européennes en dehors de leurs métropoles (surtout la France et l'Angleterre en 1914)
" De quelque côté que nous tournions nos regards, nous assistons au même phénomène : les richesses, qui sont une partie de la force des nations modernes, leur servent à agir les unes sur les autres. Les grandes dominent les petites, non seulement par l’appareil d’une puissance militaire supérieure, mais par les ressources qu’elles leur offrent ou leur refusent suivant les conjonctures politiques. De simple phénomène économique qu’il était il y a trente ou quarante ans, le mouvement international des richesses est passé au rang de grand phénomène politique, il est devenu l’instrument préféré qu’emploient les peuples les plus riches et les plus forts dans l’incessante bataille qu’ils se livrent les uns aux autres ; on hésite de plus en plus à faire la guerre à coups de canon, on la fait à coup de millions prêtés aux pays que l’on rêve de conquérir ou dont on recherche simplement le concours. Ce que nous avons dit de l’intervention financière suffit à démontrer que les capitalistes jouent souvent le rôle d’avant-garde, ils sont les pionniers de la mainmise politique ; l’Allemagne a beau répéter qu’en engageant ses capitaux dans la construction du chemin de fer de Bagdad elle poursuit des fins purement économiques, ses affirmations ne peuvent tromper personne. (…)"
extrait de E. BEQUÉ, Internationalisation des capitaux. Montpellier, 1912.
Les empires coloniaux en 1914
I. Une Europe plus puissante que jamais
Depuis le XVIIème siècle, les pays d'Europe occidentale sont des puissances : des Etats capables d'imposer leur politique en dehors de leurs frontières.
Ils tirent leur force et leurs ressources des terres conquises en dehors de leurs territoires : les colonies.
Au XIXème siècle ces puissances européennes conquièrent de nombreux pays et forment de grands empires coloniaux (des collections de colonies s'étalant sur plusieurs continents).
P.I.B. (produit intérieur brut) : ensemble de richesses produites par un pays en un an
Ceux qui ont oublié peuvent noter :
" De quelque côté que nous tournions nos regards, nous assistons au même phénomène : les richesses, qui sont une partie de la force des nations modernes, leur servent à agir les unes sur les autres. Les grandes dominent les petites, non seulement par l’appareil d’une puissance militaire supérieure, mais par les ressources qu’elles leur offrent ou leur refusent suivant les conjonctures politiques. De simple phénomène économique qu’il était il y a trente ou quarante ans, le mouvement international des richesses est passé au rang de grand phénomène politique, il est devenu l’instrument préféré qu’emploient les peuples les plus riches et les plus forts dans l’incessante bataille qu’ils se livrent les uns aux autres ; on hésite de plus en plus à faire la guerre à coups de canon, on la fait à coup de millions prêtés aux pays que l’on rêve de conquérir ou dont on recherche simplement le concours. Ce que nous avons dit de l’intervention financière suffit à démontrer que les capitalistes jouent souvent le rôle d’avant-garde, ils sont les pionniers de la mainmise politique ; l’Allemagne a beau répéter qu’en engageant ses capitaux dans la construction du chemin de fer de Bagdad elle poursuit des fins purement économiques, ses affirmations ne peuvent tromper personne. (…)"
extrait de E. BEQUÉ, Internationalisation des capitaux. Montpellier, 1912.
Sauf que ces nouvelles richesses attisent des rivalités : chaque puissance cherche à conquérir plus de marchés, plus de ressources et forcément d'autres pays. Les pays d'Europe sont prêts au combat pour étendre leur supériorité économique.
A la fin du XIXème siècle, le P.I.B. de toutes les puissances européenne n'a jamais été aussi élevé depuis le début de l'Histoire de l'humanité !
Au XIXème siècle, ces pays européens occidentaux s'industrialisent (développent des usines et des machines qui produisent bien plus que le travail manuel).
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II. Une Europe plus divisée que jamais
A la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle, chaque puissance européenne considère qu'elle incarne la civilisation, la prospérité et même une race supérieure aux autres.
Ce nationalisme implique forcément du racisme et aussi une rivalité entre chaque nation.
Car si chaque nation se croit supérieure aux autres, elle a donc peur de la sauvagerie de ses voisins : par exemple les Allemands et les Français, chacun de leur côté, considèrent leur voisin comme des brutes inférieures.
Carte de France en 1848
La tache noire, Bettanier, 1887
Or, depuis la guerre franco-allemande de 1870 l'Allemagne a annexé l'Alsace et la Lorraine : depuis, les Français cherchent à prendre leur revanche.
Ce revanchisme et ce nationalisme sont intégrés dans la tête des jeunes Français dès cette date pour les préparer à une nouvelle et ultime guerre.
Carte de France en 1871
Collez à la suite (oui vous pouvez plier) !
III. Un monde sur le pied de guerre
La Triple-Entente
AFRIQUE
La Triple-Alliance (ou Triplice)
Méditerranée
Atlantique
Italie
France
ASIE
Empire austro-hongrois
Royaume-Uni
Empire allemand
EUROPE
Empire russe
En 1914, l'Europe est divisée entre plusieurs grands empires qui recouvrent plusieurs nations. L'impérialisme, le revanchisme et le nationalisme poussent ces puissances à trouver de nouvelles alliances pour la guerre qui s'annonce...