Introducing
Your new presentation assistant.
Refine, enhance, and tailor your content, source relevant images, and edit visuals quicker than ever before.
Trending searches
L'EVALUATION
Tentative d'une premiére approche
Rapport au savoir
RAPPORT AU SAVOIR
Rapport au savoir et évaluation sont étroitement liés.
Avant d'aller plus loin, revenons sur quelques enjeux du rapport au savoir...
L’apprenant va donc être amené, par l’engagement dans une démarche de formation, à effectuer un mouvement, passant d’un état premier à un état second.
TRANSFORMATION DU FORME
Transformation du formé
« la formation est à l’évidence pensée comme une transformation du formé : elle est l’organisation du changement d’un état en un autre état » (Vial, 2012, p. 34).
C’est parce qu’il y a déséquilibre qu’un mouvement dynamique, destiné à se maintenir debout et à avancer, va se mettre en place.
Dans un contexte de déséquilibre...
DANS UN CONTEXTE DE DESEQUILIBRE
Selon Giordan (1986), « la multiplicité et la complexité des éléments en jeu dans l’apprendre font que le processus ne peut pas être ni linéaire ni accumulatif » (Giordan, 1986, p. 21). Ainsi, selon l’auteur, l’idée même de déséquilibre est à la fois inhérente et nécessaire à tous processus de formation.
Ouvrant sur des renégociations
OUVRANT SUR DES RENEGOCIATION
Selon Giordan, l’apprenant doit élaborer un savoir nouveau, « alors que ce dernier va, la plupart du temps, à l’encontre de ce qu’il pense » (Giordan, 1986, p. 21). Ainsi donc, l’apprenant doit à la fois se projeter, s’engager vers de nouveaux savoirs, tout en prenant appui sur ses représentations antérieurs fragilisés. Il « doit prendre appui sur ses conceptions, malgré leur instabilité » pour renégocier ses "savoirs" (Giordan, 1986, p. 21).
EVALUER : proposer des modalités permettant à l'autre de prendre conscient des stratégies d’apprentissage qu’il met en œuvre pour apprendre afin qu’il puisse les transposer et s'en émanciper.
DEFINITION
Définition de l'évaluation formative
L'évaluation "formative" permet à "l’apprenant" de requestionner ses connaissances et raisonnements, au regard des conceptions nouvelles qui lui sont proposées, de « choisir d’autres stratégies plus appropriées et évaluer leur apport » (Giordan, 1986, p. 23).
Préalable à l'évaluation
Préalable à l'évaluation
La personne concernée doit se représente le résultat à atteindre. Cela lui permettra alors de prioriser les opérations d’exécution adaptées afin d’atteindre son objectif.
Il doit y avoir prise en compte du contexte dans lequel se trouve la personne évaluée (par exemple, le stress de se savoir évalué, les liens hiérarchiques, les positions non symétriques).
Schéma
Explicitation du schéma
Nous allons, dans cette partie, reprendre les termes du schéma, les développer et proposer des modalités pour que l'évaluation soit au « service du développement du sujet » (Vial M. , 2009, p. 65).
Selon Vial, évaluation par contôle et évaluation par reflexivité ne s'oppose pas mais son complémentaire.
Le contrôle
Contrôle
Il s'agit de comparer le produit de l’action avec le but visé.
Cela revient à mesurer les écarts entre les objectifs et leur réalisation par des opérations de contrôle afin de permettre au sujet de réajuster ses tâches d’exécution, de réajuster l’action.
L'auto-contrôle
Pour Nunziati (1990) « l’auto-contrôle donc est une composante naturelle de l’action » et « cet auto-contrôle agit […], parfois même à notre insu, comme une instance régulatrice jusqu’à la phase finale de notre action » (p. 51). L’auto-contrôle est donc « une sorte de regard critique sur ce qu’on fait pendant qu’on le fait, guidé en cela par son propre système de pilotage » (p. 53).
la reflexive
La réflexivité
Perrenoud (2001) définit la réflexivité comme « une analyse méthodique, régulière, instrumentée, sereine et porteuse d’effets" permettant de comprendre notre propre processus de pensée et les modalités et comportements que nous pouvons mettre en oeuvre dans l'idée d'atteindre l'objectif fixé.
L'auto-évaluation
L'auto evaluation
Romainville et al. (1995) définissent l'auto-évaluation comme "une meilleure connaissance de soi".
Vial (2009) explique qu' « "auto" signifie donc aujourd’hui de par soi-même, qui passe par soi et qui construit le sujet » (p. 119) et précise que l'on peut avoir besoin des autres pour s’auto-évaluer car « l’auto-évaluation n’est pas réductible à l’auto-référence » (Vial M. , 2009, p. 120), « l’auto-évaluation n’est pas le contraire de l’hétéro-évaluation, […], elle passe par l’hétéro-référence : j’ai besoin de l’autre pour faire réflexion sur mon destin » (p. 120).
La logique du "reste"
La logique du reste
Vial (2009) « l’évaluation du reste » est ce qui « n’a pas besoin de transparence et se fait dans l’ambiguïté des rapports humains » (p. 66). Dans la logique du reste nous retrouvons la « valorisation de fulgurances, des bouillonnements » (Vial M. , 2009). Cette logique est dans la « recherche de sens » au travers du doute, du soupçon afin de clarifier sa manière d'«être au monde ».
L'auto-questionnement
L'auto questionnement
Dans la logique du reste l’auto-évaluation devient l’auto-questionnement. Vial (2009) parle d’un questionnement « sur le sens de ce que l’on vit » (p. 123). Selon lui, « l’auto-questionnement travaille la « motivation », la responsabilisation, l’autonomie, la parole singulière » (p. 123). Mais ce questionnement ne doit pas s’achever avec « l’illusion » d’être un expert car, ces questions sont « l’essentiel du processus (inachevable) de professionnalisation » (Vial M. , 2009, p. 123).
VERBALISATION
EXPLICITER
TRANSPOSER
Finalité de l'évaluation
VERBALISER, EXPLICITER pour TRANSPOSER
Le processus d'évaluation va servir de support pour la verbalisation de l’action.
En prenant appui sur la celle-ci, le sujet va repérer les moyens et compétences mobilisées dans le projet/processus d'apprentissage : il va expliciter ce qu'il a pu mettre en oeuvre, penser des réajustements.
Par transposition des compétences ainsi acquises, le sujet peut projeter comment il doit s’y prendre pour "réussir" et surtout, pourquoi utiliser cette "méthode" et non une autre.
Il est en capacité de transposer ses apprentissages et de mobiliser ses ressources pour "faire face" à de nouvelle situations.
Bibliographie
Bibliographie
Giordan A. (1986). Apprendre ! Paris: Belin.
Nunziati, G. (1990). Pour construire un dispositif d'évaluation formatrice. Les cahiers pédagogiques, 280, 48-64.
Perrenoud, P. (2001). Développer la pratique réflexive dans le métier d’enseignant. Paris: ESF.
Vial, M. (2009). Se former pour évaluer: se donner une problématique et élaborer des concepts (éd. 2è éd). Bruxelles: De Boeck.
Vial, M. (2012). Se repérer dans les modèles de l’évaluation, méthodes dispositifs, outils. Bruxelles: De Boeck.