Introducing
Your new presentation assistant.
Refine, enhance, and tailor your content, source relevant images, and edit visuals quicker than ever before.
Trending searches
"Mouvement militant pour l'amélioration et l'extension du rôle et des droits des femmes dans la société" (Larousse)
L’histoire de féminisme en France a commencé pendant la Révolution française. Quand les hommes ont déclaré « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » les femmes ont demandé pourquoi les deux sexes était différentes, les femmes veulent l’égalité aussi. Mais il y a un long chemin vers l’égalité et les nouveaux gouvernements n’aident pas jusqu’au la troisième république. A ce temps, un grand mouvement a commencé avec les manifestations et l’aide de la presse. Mais le premier changement est arrivé pendant la deuxième guerre mondiale ou les femmes a gagné la droite de voter. Après ça, il y a la lutte pour les droits du corps, les contrôles de naissances, et la violence sexuelle. La contraception était autorisée en 1967. Aujourd’hui le focus reste dans les issues de la sexualité et de la violence avec les mouvements comme #metoo.
Les manifestantes de la groupe FEMEN au Musée d’Orsay après un femme était refusée au cause de ses vêtements
https://news.artnet.com/art-world/femen-stage-protest-musee-dorsay-1908260
https://soundcloud.com/viciousminuteshour/i-want-to-sleep-with-you
Joyce Mansour est un poète Egyptienne-Française qui est connue pour les poèmes féministes et surréalistes. Elle a utilisé les mots très explicite et sexuelle dans l’écrit, et ces mots était choquant dans les temps (1950s-1970s). Elle était un membre important du mouvement surréaliste en Paris.
Votre mari vous néglige?
Invitez sa mère à passer la nuit dans votre chambre
Puis affalée dans l’armoire près du lit
Projetez votre oméga plus une poignée de salamandres
Dans le miroir où l’ombre se dandine
Votre mari vous échappe?
Le céleste directeur a besoin d’un régime
Urinez dans sa soupe quand heureux près de vous il s’allonge
Soyez douce mais habile à farcir l’oie grasse
De poulpes de messages
Et de poils de mandragore
Taquinez ses penchants avec un blaireau de soie
Saupoudrez son phalène de sang et de suie
Et surtout souriez quand dans vos bras il se meurt
Malgré lui c’est à vous qu’il pensera
Je ne connais pas l’enfer
Mais mon corps brûle depuis ma naissance
Aucun diable n’attise ma haine
Aucun satyre ne me poursuit
Mais le verbe se transforme en vermine entre mes lèvres
Et mon pubis trop sensible à la pluie
Immobile comme un mollusque flatulent de musique
Se cramponne au téléphone
Et pleure
Malgré moi ma charogne fanatise avec ton vieux sexe débusqué
Qui dort
Tu dis que les femmes
Doivent souffrir se polir et voyager sans perdre haleine
Réveiller les pierreries embellies par le fard
Chanter ou se taire déchirer la brume
Hélas je ne saurais danser dans un marais de sang
Ta figure brille de l’autre coté de la rive heureuse
Tout ce qui est vivant pourrit
Tu dis que les femmes
Doivent savoir se dépouiller de tout même
Du nourrisson encore rétif
A l’amour
Ta figure bleuit à mesure que ta fortune grandit
Et moi je veux mourir vautrée dans la sauge
Orgueilleusement mauvaise dans l’immobilité de l’exil
Tu dis que les femmes
Doivent se détruire pour ne pas enfanter
Et attendre attendre la solide volupté qui serpente
Hélas je n’aime pas faire l’amour sur le tapis
Belzébuth roucoule dans la gorge des pigeons
Ta bague brûle ma cuisse
L’émeraude est la virginité
Du riche
Tu dis que les femmes
Sont faites pour nourrir
La fumée repentante qui halète à l’église
Les truies pales et pleines piquées de soies souillées
Les têtes coupées aussi et pourquoi pas après tout
Étonnantes nuits du pôle aux silences sanguinaires
Je crois que maintenant je peux te laisser partir
Tes jambes volent haut dans la sacristie
Claquant
Des genoux
Comme autant de prédicateurs
Je suis bien contente d’avoir un chapeau sur la tête
Même si ton urine contient toute la féerie du mariage
Tu dis que les femmes sont chanoines du délire
Hélas moi je ne savoure que la mort
Trois jours de repos
Pourquoi pas la tombe
J’étouffe sans ta bouche
L’attente déforme l’aube prochaine
Et les longues heures de l’escalier
Sentent le gaz
A plat ventre j’attends demain
Je vois luire ta peau
Dans la grande trouée de la nuit
Le balancement lent d’un beau clair de lune
Sur la mer intérieure de mon sexe
Poussière sur poussière
Marteau sur matelas
Soleil sur tambour de plomb
Toujours souriant ta main tonne l’indifférence
Cruellement vêtu incliné vers le vide
Tu dis non et le plus petit objet qu’abrite un
corps de femme
Courbe l’échine
Nice artificielle
Parfum factice de l’heure sur le canapé
Pour quelles pâles girafes
Ai-je délaissé Byzance
La solitude pue
Une pierre de lune dans un cadre ovale
Encore une insomnie au jointures rigides
Encore un poignard palpitant sous la pluie
Diamants et délires du souvenir de demain
Sueurs de taffetas plages sans abri
Démence de ma chair égarée