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vers 1er étage

Bienvenue à la villa Majorelle !

La villa Majorelle, appelée villa Jika en raison des initiales de l'épouse de Louis Majorelle Jane Kretz (1864-1912), a été construite en 1901-1902. Louis Majorelle (1859-1926), ébéniste, ferronnier et industriel d'art, en a confié le projet à un jeune architecte parisien Henri Sauvage (1873-1932) pour en faire "une maison moderne".

Si les ateliers Majorelle ont réalisé l'ensemble des ferronneries, meubles et boiseries, d'autres artistes ont collaboré à ce chantier : Jacques Gruber pour les vitraux, Francis Jourdain et Henri Royer pour les peintures ou encore Alexandre Bigot pour les céramiques. Le chantier de construction a été supervisé par l'architecte nancéien Lucien Weissenburger (1860-1929), déjà auteur des ateliers Majorelle situés à proximité de la villa.

Un dossier ressource existe sur l'architecture extérieure de la villa (téléchargeable dans "la mallette de l'artiste"), ce prezi ne traite donc que des espaces intérieurs.

Vue de la villa vers 1905

© album Majorelle, musée de l'Ecole de Nancy, cliché ville de Nancy

L'entrée

Cet espace constitue un sas entre intérieur et extérieur. Le grand miroir placé face à la porte vitrée ainsi que le répertoire décoratif végétal font entrer la nature à l'intérieur de la villa.

De par sa position et ses dimensions, l'entrée met le visiteur en situation : première pièce de prestige de cette maison bourgeoise, elle cherche à impressionner le visiteur.

Le thème de la monnaie-du-pape, omniprésent, est décliné sur différents supports (peinture, vitrail, boiserie, ferronnerie, textile). L'ensemble illustre ainsi l'un des principes majeurs de l'Art nouveau : l'art total.

Espace d'entrée de la villa

© cliché ville de Nancy

Mobilier de l'entrée

L'entrée est occupée par un meuble porte-manteaux "serviteur" qui fait corps avec le mur. Il est composé d'un grand miroir central, d'un porte-parapluie, de patères en fer forgé et de luminaires, tous sur le thème décoratif de la monnaie du pape. Réalisé en chêne, les panneaux ont été rehaussés de gomme laque teintée, ce qui offre un contraste clair/foncé.

La partie haute est ornée de luminaires en verre dont les modèles originaux avaient disparu. Les globes actuels ont été recréés par le CERFAV* en 2019.

Sur la droite de l'entrée, un petit siège est inclu

dans la boiserie, signe d'une recherche de

fonctionnalité constante dans la villa.

*CERFAV/ Centre Européen de Recherches et de Formation aux Arts Verriers

Meuble serviteur

© cliché ville de Nancy

Le répertoire décoratif

La monnaie-du-pape constitue le lien visuel de cet espace d'accueil. Elle est en effet déclinée en métal sur la porte et le meuble d'entrée, en peinture au pochoir sur les murs, en verre pour les globes des lampes, en vitrail et en peluche pour la tenture séparant l'entrée du vestibule.

Faute d'informations scientifiques suffisantes (seules des photographies d'époque en noir et blanc témoignent de son état initial), la tenture d'origine n'a pas pu être restituée.

Les fruits de la lunaire, connue sous le nom de monnaie-du-pape ou herbe aux écus, se présentent sous la forme de disques nacrés ressemblant à des écus qui laissent voir par transparence leurs graines.

Reportage sur la restauration des décors muraux à découvrir sur https://www.youtube.com/watch?v=MsAIFYundso

Peinture au pochoir (détail) et vitrail de Jacques Gruber au motif de monnaie-du-pape © cliché ville de Nancy

La cage d'escalier

Situé au cœur de la villa, le vestibule qui ouvre sur une cage d'escalier monumentale constitue une seconde mise en situation du visiteur. Il permet de séparer les pièces de service des pièces de réception. Les nombreuses ouvertures apportent un jeu de lumière qui rend l'espace encore plus impressionnant.

Ce vestibule occupe une place importante pour une fonctionnalité limitée, ce qui prouve que l'on est bien ici dans un espace de représentation sociale qui vise à afficher les signes de réussite et le goût artistique des propriétaires.

Vue de la cage d'escalier

© ville de Nancy, cliché S. Levaillant

L'escalier

Le décor forme un ensemble cohérent : l'escalier et les meubles voisins évoquent le mouvement par un jeu de lignes dynamiques. L'escalier en chêne massif, dessiné par Henri Sauvage et exécuté par les ateliers Majorelle, porte un décor de lierre. La rampe exprime par son mouvement la croissance du lierre dont le feuillage diminue au fur et à mesure que l’on s’élève.

A l'origine, le même motif de lierre était repris sur les murs par un décor peint ou une tenture. Les sondages préalables à la restauration n'ont cependant pas permis d'en retrouver suffisamment de traces pour le restituer.

Le meuble-bibliothèque, conçu par Majorelle, est en chêne et tamarin. Par ses formes ondoyantes, il s'intègre parfaitement à l'ensemble.

Louis Majorelle, Rampe d'escalier au motif de lierre (détail)

© musée de l'Ecole de Nancy, cliché S. Levaillant

Le lustre

Si le lustre d'origine, sur le thème de la monnaie-du-pape, n'a pas été conservé, ce modèle de Lustre aux algues en présente des similitudes. Il mêle une structure en bronze, des parties en vitrail attribuées à Jacques Gruber et des appliques en verre probablement de la manufucture Daum. Ce luminaire a été commandé à Louis Majorelle en 1904 en même temps qu'un second lustre. Ces derniers devaient éclairer une bibliothèque et une salle à manger dans une maison particulière de la fin du XIXe siècle.

L'arrivée de l'électricité dans les maisons au tournant du XXe siècle offre aux artistes de l'Art nouveau un champ d'exploration de formes inédites et son utilisation dans la villa se veut un témoin de la modernité de celle-ci.

Daum, Majorelle, Lustre aux algues

© musée de l'Ecole de Nancy, cliché M. Bourguet

Le vitrail

Le motif décoratif de la monnaie-du-pape se prolonge ici dans le grand vitrail du premier repos de la cage d'escalier. Cette verrière est la première réalisation d'une telle importance (2,70 mètres de haut pour 1,60 mètres de large) pour le peintre-verrier Jacques Gruber, qui est l'auteur de tous les vitraux de la maison.

La structure métallique organise la composition de la verrière : une forme ovoïde centrale, sans décor, est entourée d'un ensemble de lignes courbes formées par les tiges portant les fruits de la monnaie-du-pape. Le jour central fait partie de la composition d'origine, comme en témoignent les photographies anciennes. Il permettait de faire entrer la lumière et de profiter de la vue sur le parc, aujourd'hui quasi inexistant.

La partie décorée est réalisée en verre américain qui, par sa texture en relief, joue sur les effets de matière.

Jacques Gruber, Vitrail monnaie-du-pape

© musée de l'Ecole de Nancy, cliché S. Levaillant

La salle à manger

La salle à manger, par ses dimensions et son décor raffiné, constitue la pièce de prestige de la maison. Dans les demeures bourgeoises de cette époque, salons et salle à manger prennent effectivement une allure ostentatoire à la mesure du désir de paraître de leur propriétaire.

La salle est structurée autour de la cheminée qui délimite deux espaces distincts : la salle à manger elle-même, et le fumoir situé près des fenêtres.

La courbe omniprésente permet de lier les différents éléments, notamment les murs au plafond.

Cette pièce comme toute la villa est une œuvre d’art total, conçue comme un ensemble dans lequel se répondent en permanence éléments structurels et décors.

Vue de la salle à manger

© ville de Nancy, cliché S. Levaillant

La cheminée

Cette grande cheminée en grès flammé s'impose dès l'entrée de la salle à manger. Réalisée par Alexandre Bigot, elle délimite l'espace du fumoir, lieu indispensable de l'après-dîner dans les maisons bourgeoises. Elle reprend les lignes et le thème de l'épi de blé des boiseries.

Il ne s'agit pas seulement d'une cheminée : elle fait également office de siège (piédroits du manteau de la cheminée, forme de spatule) et de meuble-étagère (petites consoles sur les côtés).

La couleur des grès violacés et le cuivre martelé du foyer offrent un aspect inhabituel à cette cheminée qui constitue donc un exemple unique dans l'Art nouveau.

A. Bigot, cheminée à motif de blé en grès flammé

© ville de Nancy, cliché S. Levaillant

Les peintures

Une longue frise réalisée par le peintre parisien Francis Jourdain (1876-1938) et des boiseries animent les murs. Constituées de huit panneaux à l'huile sur toiles marouflées, les peintures sont insérées dans des moulures en chêne qui descendent jusqu'au sol. Sans perspective, ni détails précis, la composition est basée sur la couleur qui joue un rôle central et structurel.

L'œuvre forme un ensemble cohérent et adapté à la fonction de la pièce, puisque le peintre y a figuré, parmi des fruits et des légumes comestibles, un ensemble d'animaux de la ferme, dindons, oies, cochons et lapins. Le registre est celui d'un quotidien simple et sans prétention, associant la beauté de la nature et le pittoresque.

Francis Jourdain, panneaux décoratifs de la salle à manger

© ville de Nancy, cliché S. Levaillant

Les vitraux

Les fenêtres du fumoir formant une avancée sur le jardin sont décorées de vitraux à motif de courges. Réalisés par Jacques Gruber, , chaque vitrail en verre dichroïque ornant les quatre impostes présente un décor différent où se mêlent fruits et feuilles de coloquinte dans des tonalités oranges et vertes.

Cet ensemble, qui laisse entrer une lumière colorée dans la pièce, crée une atmosphère chaleureuse.

Jacques Gruber, Vitraux à motif de courges

© ville de Nancy, cliché S. Levaillant

Le mobilier

Le mobilier regroupe un buffet, deux dessertes, une table et six fauteuils, dont deux plus larges pour les "bouts" de la table. Il est réalisé par Louis Majorelle en 1905 pour la villa, mais il est immédiatement reproduit et diffusé, comme on peut le voir sur les catalogues de la maison Majorelle qui présentent ce modèle sous l'intitulé Les Blés, modèle riche. Les essences et matériaux utilisés sont en effet précieux (chêne, placage en bois de serpent, marbre rose sur les deux dessertes). Louis Majorelle a développé une production de meubles à deux niveaux : la première concerne le mobilier de luxe, et la seconde, le mobilier de série.

Pour cette salle à manger, Majorelle a privilégié le travail sur la structure du meuble à la marqueterie dont il était coutumier. Le jeu de courbes est présent dans toute la pièce (encadrement des portes, arrondis supérieurs des murs, boiseries).

Enfin, un mulot sur le buffet, perdu dans les blés,

apporte un détail pittoresque à l'ensemble.

Détail de la salle à manger, mobilier les Blés

© cliché ville de Nancy

Le salon

Le salon occupe toute la largeur de la maison et communique avec la terrasse. Aujourd'hui très modifié, il présentait à l’origine un abondant décor à motif de pommes de pin, symbole de richesse, décliné dans toute la pièce. On le retrouvait dans le décor (stucs ornant les écoinçons qui ont disparu), le mobilier meublant (meuble de cheminée et lambris) et dans le mobilier volant, comme la console ou les fauteuils.

Les photographies anciennes permettent d'appréhender l'atmosphère naturaliste de cette époque : la décoration florale faite de fleurs fraîches ou séchées était partout dans la pièce. De nombreux bibelots d'art ainsi que des petits meubles (sellettes, porte-plantes et guéridons) contribuaient également au raffinement du salon.

Vue du salon © cliché ville de Nancy

La cheminée

La cheminée, surmontée d'un vitrail en demi-cercle, est entourée de boiseries sculptées réalisées en acajou avec un placage de Satiné d'Amérique du Sud. La richesse des essences utilisées en font un ensemble de prestige.

Le vitrail originel, dont on connaît le décor par des photographies anciennes, fut détruit lors d'un bombardement en 1916. Le motif primitif de Jacques Gruber était composé d'un paysage de pins et de chouettes. Après le bombardement, il fut remplacé par un vitrail d'inspiration mauresque, peut-être sous l'influence de Jacques Majorelle qui s'installa au Maroc en 1917.

Jacques Majorelle décrit dans sa correspondance les dégâts causés à la villa lors du bombardement de janvier 1916 :

« Un éclat est entré dans la salle à manger cassant tout sur son passage […]. Le toit est défoncé et les carreaux que l’on voulait remettre après le deuxième bombardement ont été réduit en miette par le troisième. La maison n’est plus qu’un lamentable squelette, éventré un peu partout, plus un vitraux, plus une porte intérieure intacts. [...] J’ai failli disparaître sous la maison de la rue du Vieil Aître le premier janvier. ».

Jacques Majorelle, correspondance, 6 janvier 1916. Archives privées

La cheminée du salon © ville de Nancy, cliché S. Levaillant

Le mobilier

Le motif de la pomme de pin est décliné sur l'ensemble du mobilier du salon : à gauche, sur le meuble-console marqueté et sculpté, surmonté d'une glace biseautée qui renvoie la lumière des fenêtres lui faisant face et au centre, fauteuils, chaises et banquette reprennent ce même motif, dans le bois et sur les garnitures d'origine en soie. Fragiles, ces garnitures présentent d'inévitables traces d'usage, mais la banquette, moins usée, laisse imaginer le raffinement du décor initial.

Les sièges pommes de pin ont été reproduits et diffusés jusqu'en 1914 dans les catalogues de vente de la maison Majorelle, où ils sont présentés en situation dans le salon de la villa. Élégants, classiques dans sa forme, avec des lignes courbes mesurées, ils sont un succès de la manufacture.

Au centre est présentée une table à deux plateaux marquetés dite Aux Butomées.

Louis Majorelle, Ensemble de salon pommes de pin et Banquette (détail)

© musée de l'Ecole de Nancy, cliché ville de Nancy et C. Philippot

La terrasse

Cet espace, qui était à l'origine ouvert, a connu plusieurs transformations. En 1906-1907, la famille décide de le fermer par une cloison vitrée afin d'en faire un lieu de vie protégé, d'autant que la terrasse est exposée au Nord. Après la vente au Ministère des Ponts et Chaussées en 1931, la villa est convertie en bureaux et la terrasse prolongée par un bow-window.

Les travaux de restauration ont fait disparaître le bow-window et l'ont remplacé par une cloison inspirée du modèle de 1906-1907.

Vue de la terrasse © cliché ville de Nancy

La rampe extérieure de la terrasse

La rampe qui souligne la terrasse est une réalisation d’Alexandre Bigot (1862-1927) qui s’intéressa à l’application de la chimie dans le domaine de l’art et notamment dans la céramique. Le grès flammé, terre cuite à fort feu, le passionna.

Il a ainsi créé tous les éléments en céramique de la villa, en particulier la cheminée monumentale de la salle à manger, les couronnements des cheminées extérieures ou la rampe de la terrasse.

Évoquant les ondulations de l'eau, la rampe applique ainsi l'un des principes de l’Art nouveau : la nature est utilisée comme structure et non plus comme simple élément du décor. La nature vivante est aussi présente grâce aux deux grandes jardinières situées à ses extrémités. On peut lire sur la partie basse de cette rampe les signatures de l’architecte Henri Sauvage et du céramiste Alexandre Bigot.

Vue de la terrasse depuis l'extérieur

© ville de Nancy, cliché S. Levaillant

Les peintures

Le décor peint à l'huile sur toiles marouflées est l'œuvre du peintre nancéien Henri Royer (1869-1938), proche de la famille Majorelle. Cette peinture décorative d'inspiration symboliste fut installée en 1905.

Sur le thème de la Fin du jour, eIle symbolise à la fois la nature et l'éveil des sens. Dans un paysage composé d'un parterre fleuri (arbres et massifs de fleurs), deux couples, des jeunes femmes et un enfant nus ou légèrement vêtus, s'ébattent au milieu de paons et d'oiseaux du paradis. Les détails au modelé précis dans la partie gauche, se font plus vaporeux à droite, à l'image de la lumière qui varie le long d'une journée estivale.

Sur la partie basse du mur sous cette fresque, une frise de carreaux en céramique d'Alexandre Bigot propose un décor de lentilles d'eau.

Henri Royer, La Fin du jour (détails), 1905

© ville de Nancy, cliché S. Levaillant

rendez-vous au 1er étage...

https://prezi.com/view/Ms2YZt1i5UwzXuCRP2RD/

Et pour ceux qui ne souhaitent pas poursuivre la visite, prenez-le temps de passer par la "mallette de l'artiste" qui regroupe ressources et outils pédagogiques autour de la villa !

https://fr.padlet.com/departementdespublics/nqi59ro2j593

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