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Raphaël (1483-1520) est un peintre et architecte italien, emblématique de la Renaissance. Il fut considéré par ses comtemporains comme un être quasi-divin.
Le Pérugin ( 1446-1523) est un peintre italien de la Renaissance, qui a appartenu à l'école ombrienne, école italienne de peinture de la Renaissance artistique. Il fut l'élève de Pietro di Cristoforo Vannucci et le maître de Raphaël. Il peignit surtout des oeuvres religieuses.
La Donna velata
Portrait d'Agnolo Doni
Dieu le Père bénissant parmi les anges
Le Portement de Croix
Adoration des mages
Remise des clefs à Saint Pierre
Le premier plan : la scène du mariage.
La vierge porte une robe rouge qui symbolise la passion, les souffrances du Christ, et un manteau bleu qui montre sa virginité.
Joseph porte une barbe, symbole de sagesse, et tient un rameau fleuri car Dieu l'a désigné pour épouser la Vierge en faisant bourgeonner le rameau. Il a les pieds nus, symbole d'humilité.
Les rameaux des prétendants n'ont pas fleuri car ils n'ont pas été désignés pour épouser la Vierge.
Le Mariage de la Vierge est une peinture à l'huile sur bois exécutée par Raphaël, artiste de la Renaissance, en 1504. Ce tableau mesure 170 par 118 cm et est exposé à la Pinacothèque de Brera à Milan, en Italie.
Raphaël s'est inspiré d'un des tableaux de son maître, le Pérugin, afin de comparer leurs performances.
Ce tableau est une commande de la famille Albizzini pour la chapelle San Giuseppe de l'église San Francesco, à Città di Castello.
Le prêtre célèbre le mariage.
Joseph met l'anneau de mariage autour du doigt de la Vierge. L'anneau détermine un axe central et divise le temple et le dallage en deux parts symétriques.
Les cinq femmes à côté de Marie sont les amies de cette dernière et les cinq
hommes près de Joseph sont les
prétendants qui n'ont pas été choisi pour épouser Marie. Un, décu, brise son rameau.
Au second plan, se trouve le dallage avec quelques personnages qui donnent plus de vie dans le tableau
Le troisième plan : le temple,
inspiré du Tempiettode San Pietro in Montorio de Bramante à Rome, il détermine la position du groupe qui est au premier plan. Son arrondi renforce la composition du tableau en arc de cercle. La porte du temple montre un horizon, le temple renforce donc l'impression d'un espace ouvert et libre.
Raphaël maîtrise la perspective dans ce tableau : le dallage place les personnages dans un état de profondeur ; le point de fuite se situe au centre de la porte ouverte du temple. L'effet de profondeur est renforçé par la taille des personnages, par les couleurs : les couleurs vives se trouvent au premier plan alors que les couleurs sombres sont à l'arrière plan. Le paysage qui s'efface à l'arrière plan renforce également la situation de profondeur.
Ainsi, ce tableau utilise une nouvelle technique, la perspective. Il mélange un sujet religieux, le mariage, avec un sujet profane, le paysage. Les personnages portent des vêtements à l'Antique et le temple, lui aussi, est à l'Antique. Toutes ces caractéristiques montrent que le tableau est emblématique de la Renaissance.
Points communs :
Joseph met l'anneau au doigt de Marie.
Un prétendant mécontent, brise son rameau.
Le dallage, le paysage, la porte ouverte du temple.
Différences :
La perspective est moins bien maîtrisée par le Pérugin, notamment avec le dallage.
Le groupe de Joseph est à gauche dans le tableau du Pérugin et celui de la Vierge est à droite.
Le temple de Jérusalem est plus arrondi dans le tableau de Raphaël.