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COLLABORATION ET CO-CREATION PLURIDISCIPLINAIRES - PARTIE II

DES ANNEES 1960 A NOS JOURS

INTRODUCTION

Vers 1960

Le rejet des classifications académiques

La séparation des domaines d'expression en fonction de ses spécificités (peinture ; planéité, sculpture ; volume, ...) tend à disparaître au regard de certains courants de la première moitié du XXème où les disciplines se croisent et s'enrichissent l'une l'autre.

Xavier Veilhan - Studio venezia

Biennale de venise, 2017

Cerith Wyn Evans et Throbbing Gristle,

A=P=P=A=R=I=T=I=O=N, 2008

Installation sonore. Édition 1/1

3 mobiles composés de 16 miroirs et haut-parleurs, 1 ordinateur Mac,

2 distributeurs audio, 1 caisson de basses

Oeuvres de Donal JUDD (minimalisme)

TRISHA BROWN

Maurice BEJART et Nicolas SCHOFFER

James Turrell, Bridget’s Bardo, 2008, Begehbare Installation © photo by florian holzherr, 2009

Raoul Hausmann

L'esprit de notre temps - 1920 et ABCD 1923-24

James Turrell & l’architecte Jacques Ripault

centre de design de PSA Peugeot-Citroën en 2004,

Man Walking Down the Side of a Building

Dans l'expérience du Bahaus, la chaise de Rietveld témoigne du croisement des disciplines. (a gauche, vue d'une exposition sur Mondrian)

Les artistes dadaistes mêlent volume, assemblage, photographie, collage, peinture, littérature, poésie, produits manufacturés....

Les frontières disciplinaires s'estompent.

Création d'un ballet avec CYSP 1., sur le toit de la Cité Radieuse de Le Corbusier - 1956.

La sculpture, équipée d'yeux électroniques, de microphones (oreilles) et de radars (perception des obstacles) réagissait spatialement aux mouvements d'approches et de recul des danseuses. Ses plaques colorées tournant en présentant leurs faces colorées différemment participaient aussi à l'esthétique et à la dynamique du ballet.

James Turrell réalise ses sculptures de lumière dans des pièces où il vide totalement l’espace, obstrue les ouvertures et procède à de fines découpes dans les murs, afin de contrôler l’entrée de la lumière. Ces espaces dénués d’objets sont ainsi essentiellement habités par la lumière.

Les pièces de Trisha Brown affichent des connivences formelles certaines, mais non volontaires, avec les sculptures de Donald Judd (la verticalité à l’oeuvre dans Man Walking Down the Side of a Building, par exemple, résonne avec celle des célèbres sculptures de plateaux rectangulaires empilés et alignés sur un mur, débutée dans les années 1960).

Xavier Veilhan multiplie les invitations à des chanteurs, musiciens et producteurs de musique (Air, Sébastien Tellier, Éliane Radigue). Son dispositif Studio Venezia, présenté pour le pavillon français de la 57e Biennale de Venise (2017), porte d’ailleurs l’ambition de fusionner totalement les arts convoqués.

Les « arts plastiques » accueillent depuis le POP art et FLUXUS une multiplicité de démarches pluridisciplinaires, impulsant un mouvement plus général de mélange des genres, devenu norme, à mettre en lien avec les dynamiques du monde globalisé. Le critique Nicolas Bourriaud définit ainsi l’artiste d’aujourd’hui sous le terme de « “radicant” : un artiste nomade, aux trajectoires multiples, constamment déraciné, ouvert à toutes les hybridations

À mesure de sa déambulation, le spectateur se reflète partiellement (tête, buste, jambes) dans les disques, côté miroir, et perçoit des sons, sans pouvoir distinguer leur origine. Cependant, chaque haut-parleur a sa propre bande sonore programmée qui change constamment. Le spectateur ignore si ce sont ses propres mouvements qui génèrent ou modifient les sons, ou bien si ceux-ci sont indépendants de sa présence. Les sons transportent le promeneur dans un paysage imaginaire ; il croit entendre des cris d’oiseaux, des bruits métalliques, des sons rythmés ou continus, le bruit du vent, une alarme, un cri qui vient de loin, les craquements d’une machine, un pas glissé, un frottement, des détonations.

Mais, malgré ces vagues ressemblances à une réalité, il perd tous ses points de repère. Les sons sont dématérialisés, car il ne sait qui les produit. Ici, rien n’empêche de faire durer le plaisir ou de l’écourter, mais il semble impossible d’entendre deux fois le même son. Ce serait un concert sans partition, une performance dont l’acteur est indéterminé, un paysage sonore aléatoire qui réactualise la forme du mobile de Calder.

Marcel DUCHAMP

Fontaine - 1917 et L.H.O.O.Q dans la revue 391

(repris par Picabia)

Le styliste Jean-Charles de Castelbajac invite Combas, Blais, Di Rosa ou Haring

sur ses défilés.

On pense également aux robes Yves Saint Laurent, inspirées du mouvement De Stilj (Mondrian)

Glacial decoy (Leurre glacé) est une pièce assez ancienne (création par la Trisha Brown dance company, en mai 1979) pour 5 danseuses vêtues à l'identique d'une longue robe plissée de voile blanc et transparent ; leurs épaules sont nues mais elles portent des manches volantées du coude au poignet.

La pièce est dansée en silence. Les interprètes, tout en légèreté, traversent le plateau, de jardin à cour ou de cour à jardin. Elles apparaissent et disparaissent latéralement, sosies les unes des autres, tantôt à l'unisson, tantôt en canon, tantôt sur des partitions individuelles.

De grandes photos en noir et blanc (signées Rauschenberg) sont projetées en fond, on en voit toujours quatre. Elles se décalent toutes les 30 secondes vers la droite. Toutes ces photos défilent, paysages ou objets hétéroclites, en gros plan, semblant appartenir au même monde qui s'en va.

La pièce est froide, très virtuose, plutôt intellectuelle. Ces danseuses qui n'ont pas d'individualité ne montrent pas d'âme. Elles produisent des formes parfaites, fluides, sans heurts, qui glissent et s'échappent dans la coulisse. Cette danse est toute entière changements de forme et de vitesse d'exécution : il n'y a plus de femmes de chair, mais des corps évanescents magiquement animés. ( texte de Michèle Métoudi)

Le maître-verrier Jean-Dominique Fleury a travaillé pendant sept ans sur les vitraux avec Pierre Soulages

http://fresques.ina.fr/soulages/fiche-media/Soulag00023/pierre-soulages-et-la-conception-technique-des-vitraux-de-conques.html

ARTS PLASTIQUES ET MUSIQUE

Les toiles de Robert Rauschenberg fonctionnent par associations d'idées, collages, juxtapositions de sens que le spectateur interpète par libre association (par ex. ici, Kennedy, l'aigle, la vue de l'helicoptère évoquent facilement les U.S.A)

ART & NOUVELLES TECHNOLOGIES

ART & SCIENCES

LE BIO-ART

ART & VIDEO

Depuis 1978 , le vidéaste BIll Viola collabore avec Kira Perov, photographe et vidéaste, son épouse et la directrice de son atelier.

http://lecube.com

http://www.ladiagonale-paris-saclay.fr/curiositas/

https://gaite-lyrique.net

http://www.atelier-arts-sciences.eu/

Sophie Calle - Gotham handbook

https://www.perrotin.com/fr/artists/Sophie_Calle/1/gotham-handbook/7054

Liens vers des institutions ou évènements mettant en relation Art & Sciences

Stelarc mêle le corps biologique à des composants électroniques ou robotiques, suivant le principe selon lequel le corps humain est modifiable et évolutif.

Eduardo Kac s'approprie les technologies de pointe de la manipulation génétique, et grâce à l'appuie de scientifiques, a créé un nouvel animal : un lapin transgénique vert fluorescent.

Il propose un questionnement sur la capacité du citoyen à prendre part aux évolutions possibles apportées par la science.

La notion de créateur est interrogée en même temps que la responsabilité de l'inventeur. Sa proposition ouvre donc un débat légitime sur la place publique

Dans le livre Léviathan, paru aux éditions Actes Sud, l'auteur, Paul Auster, me remercie de l'avoir autorisé à mêler la réalité à la fiction. Il s'est en effet servi de certains épisodes de ma vie pour créer, entre les pages 83 et 93 de son récit, un personnage de fiction prénommé Maria, qui ensuite me quitte pour vivre sa propre histoire.

Puisque, dans Leviathan, Paul Auster m'a prise comme sujet, j'ai imaginé d'inverser les rôles, en le prenant comme auteur de mes actes. Je lui ai demandé d’inventer un personnage de fiction auquel je m’efforcerais de ressembler. Il a préféré m'envoyer des Instructions Personnelles pour S.C. Afin D'améliorer La Vie à New York... J’ai respecté ses directives.

Son équipe est composé de performers (venant du théâtre), d'éclairagistes, de maquilleurs, de caméramans professionnels, de monteurs, de producteurs exactement comme dans le cadre d'une production cinématographique

ARTS PLASTIQUES ET ARTS APPLIQUES

ART & LITTERATURE

ARTS PLASTIQUES ET ARTS VIVANTS

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