carte des provinces romaines

ii-carte des provinces de l'empire romain en 116

iv- L'EMPIRE ET LES OPPOSITIONS ENTRES LES PROVINCES

- Opposition entre l'Italie et les autres provinces.

- Différence d'ancienneté entre les provinces. Les plus anciennes datent du IIIeme siècle avt. J.-C. (Corse, Sicile, Sardaigne); la Tarraconaise date des guerres puniques (198 avt. J.-C.). Les plus récentes sont l'Arabie, la Mésopotamie et la Dacie, qui datent de Trajan

- Opposition majeure entre les provinces de langue latine et celles de langue grecque. La frontière passe au Sud entre la Tripolitaine et la Cyrénaïque, au nord sur la côte adriatique. Mais la Dacie est de langue latine.

- Sous le Principat d'Auguste, le 16 janvier 27 av. J.-C., les provinces sont partagées entre l'empereur et le Sénat, en provinces impériales,et provinces sénatoriales.

v- LES PROVINCES SéNATORIALES

• Par le partage de 27 avt. J.-C., les provinces sont divisées en deux catégories, les provinces sénatoriales et les provinces impériales. Les provinces sénatoriales sont les provinces pacifiques dont le Sénat conserve l'administration. Des mouvements ont lieu : la Bétique et la Lycie-Pamphylie passent à l'Empereur sous Marc Aurèle.

• Les gouverneurs des provinces sénatoriales sont pris dans le Sénat, à divers degrés de la hiérarchie. Les consulaires (Asie et Afrique) ont droit à 12 licteurs, les prétoriens à 6. Mais leur titre, leur mode de nomination et leurs attributions sont les mêmes :

Tous les gouverneurs sénatoriaux portent le titre de proconsul;

• Tous sont choisis par le Sénat et par tirage au sort. Le tirage s'effectue dans chaque catégorie, consulaires et prétoriens, parmi ceux qui sont sortis de charge depuis au moins 5 ans. Les consulaires sont les anciens consuls, les prétoriens sont les anciens préteurs. Sauf prorogation, la nomination est faite pour un an;

• Le gouverneur sénatorial est un fonctionnaire civil qui porte la toge et n'a pas droit à l'épée. Il est assisté par un ou plusieurs légats, et par un questeur spécialisé dans l'administration financière, les premiers choisis par le Sénat, le second désigné par tirage au sort.

i - Les provinces romaines

Sous la Rome antique, les provinces sont des subdivisions territoriales hors d'Italie.

Elles apparaissent pendant les guerres puniques, au moment où la République romaine s'étend hors de la péninsule italienne, et le nombre de provinces romaines ne cesse alors d'augmenter. À la fin de la République comme sous le Haut Empire, les provinces sont les plus grandes divisions administratives du territoire.

les provinces impériales

Les provinces impériales, les plus nombreuses, sont celles où stationnent les troupes, dont l'empereur se réserve personnellement le gouvernement. Les gouverneurs, quel que soit le statut de la province, qu'ils soient sénateurs ou chevaliers, portent des titres indiquant qu'ils sont les représentants personnels et exclusifs du prince : légats, procurateurs ou préfets.

• Recrutement et statut des gouverneurs

Les gouverneurs des provinces impériales sont recrutés, comme ceux des provinces sénatoriales, au sein du Sénat, dans les ordres consulaire et prétorien. En revanche, leur statut est radicalement différent :

Ils sont nommés par l'empereur, responsables devant lui et révocables à son gré;

Ils ne sont pas nommés pour un an, mais pour une durée indéfinie. Généralement, ils sont maintenus cinq ans;

Représentants de l'empereur, ils ont l'imperium complet : administratif, judiciaire et militaire. Le gouverneur administre sa province au civil (territoire, finances, postes, travaux publics), est le général en chef de toutes les troupes qui y tiennent garnison. Au point de vue judiciaire, il juge au civil et au criminel; il est investi du droit de vie et de mort (jus gladii), sauf, dans tous les cas, appel possible à l'empereur.

iii- L'histoire des provinces

En 192, il y a 44 ou 45 provinces. En 211, il y en a 48, qui réunissent environ 50 millions de personnes.

À mesure que le temps passe, on va vers une fragmentation des provinces et donc une diminution de leur taille.

Pour Septime Sévère, c'est une nécessité politique : on réduit d'autant la puissance d'un gouverneur de province importante; il divise donc la Bretagne, d'où était parti Clodius Albinus, et la Syrie

Rome et ses provinces