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Sachet toujours frais qui parfume
L’atmosphère d’un cher réduit,
Encensoir oublié qui fume
En secret à travers la nuit,
"J'ai oscillé, ma vie durant, entre les deux grandes tendances de la statuaire, entre la conception de Phidias (quiétude, équilibre) et celle de Michel-Ange (passion, tourment)"
Gabriel Orozco et son fils, au milieu de ses animaux
Working tables, de Gabriel Orozco
Photographies de la destruction de l'atelier d'AI WEI WEI
Ai WEIWEI Souvenir to Shanghai, 2012,
installation, 380x170x260 cm, débris de son atelier
A l'image de Wim Delvoye, les artistes sont toujours entourés d'assistants et travaillent dans des ateliers qui sont de véritables entreprises
Preuve de l'importance de l'atelier : celui d'Ai Wei Wei, de Shanghai a été démoli par les autorités en janvier 2011, avec une destruction entamée dans la nuit et finie dans la même journée.
A l'opposé de cette démarche, et prônant un atelier "nomade, les "tables de travail" (Working tables, 2000-2005) sur lesquelles Orozco dépose -chacun à bonne distance- des menus objets, fragments trouvés ou fabriqués et qui nous renseignent sur son imaginaire, le monde des formes qu’il affectionne et réemploie dans ses œuvres, qu’elles soient dessin, peinture, sculpture, installation ou photographie
Rodin va s'exprimer dans une variété de styles, s’échelonnant tout au long de sa carrière, qui peuvent évoquer l’art de l’Antiquité gréco-romaine, jusqu'au symbolisme ou l’Expressionnisme.
Une découverte des œuvres antiques surtout, dans sa jeunesse, par l'étude et le dessin des œuvres du Louvre (originaux, et moulages de chefs-d'oeuvre du Vatican ou du British Museum), de l'Ecole des Beaux-Arts et des gravures de la Bibliothèque impériale (Sainte-Geneviève) puis par les voyages (musées, collections) et les achats (devenant un expert et un théoricien des marbres antiques)
Rodin intègre les procédés de variation, assemblage et agrandissement dans le processus de création et les révèle au grand jour
Rodin est essentiellement un modeleur. il travaille l’argile et crée des figures de petite taille (souvent entre 30 et 70 cm) d’après nature (modèle vivant), avec la volonté de traduire le geste créateur, l’émergence de la forme, la vibration de la chair, le mouvement du corps (figures déséquilibrées, postures repliées, cambrées, tendues, exagérées, dramatisées), l’expression de la vérité intérieure, le vertige de la passion, la personnalité, l'intériorité ou le génie du modèle
fondent les oeuvres dans le bronze
Intérêt au Laocoon et ses fils, vers 40 av. J.-C. (Rome, musées du Vatican) qui influence sa réalisation du Penseur, 1882, et surtout le Monument à Victor Hugo, 1889-1909
La fonderie Rudier à Malakoff
Torse (assis) du Belvédère, I°s. av.-J.C. (Rome, Musées du Vatican et copie en plâtre à Paris, ENSBA) repris par Rodin dans une Allégorie des Arts (Bruxelles, Palais des Académies, 1874
(6/an dans les années 1870)
(20/an dans les années 1900)
Atelier de ciselure chez Rudier,
à droite un bronze de Rodin
multiplie
Balzac tête au front dégagé et au menton fendu, dite tête H
font des moulages en terre et plâtre de ses réalisations
Modelage et moulage dans l'atelier de Rodin, exemple de la Tête de Balzac, 1891,
schémas du Musée Rodin, Paris
Auguste Rodin et ses ouvriers dans l'action sur le monument à Victor Hugo Photo studio Lebossé 1896
Camille Claudel, Emile-Antoine Bourdelle, François Pompon
(avec Loïe Fuller, Isadora Duncan, Alda Moreno, les danseuses cambodgiennes, Hanako, Nijinsky)
Taillent et paufinent les surfaces
Plusieurs années de recherches lui sont souvent nécessaires avant de considérer une oeuvre aboutie (La Porte de l'Enfer, 1880-1917 ; Les Bourgeois de Calais, 1884-1889 ; Monument à Victor Hugo, 1889-1897, Monument à Balzac, 1891-1897)
dégrossissent le bloc de marbre
Tête de Chios, vers 300 av. J.-C. (Boston, Museum of Fine Arts) qui influence la Tête de Minerve sans casque, vers 1896
agrandissent les oeuvres et de les transpose dans le marbre
http://www.dailymotion.com/video/x3ft7kg_la-taille-du-marbre-duchesse-de-choiseul_school
MICHEL-ANGE ( 1475-1564), Captifs (Tombeau de Jules II), vers 1519-1536,
("l'Esclave s'éveillant", "Atlas", "l'Esclave barbu", "le Jeune Esclave"),
H : de 208 à 267 cm, Florence, Galleria dell' Academia.
MICHEL-ANGE (1475-1564), Tombeau de Laurent de Médicis, détail, vers 1526-1531,
marbre, 630x420 cm, Florence, Nouvelle sacristie de la basilique San Lorenzo.
MICHEL-ANGE (1475-1564),
Captifs (Tombeau de Jules II), vers 1513-1515,
("l'Esclave rebelle" et "l'Esclave mourant")
marbre, H. : 209 cm et 227 cm, Paris, Musée du Louvre,
VIZZAVONA François, La collection d'antiques de Rodin dans l'atelier Tweed de Meudon.
avec notamment les antiques et Michel-Ange
Une collection personnelle considérable (fragments grecs, hellénistiques, étrusques et romains ; marbres, bronzes mais également terres cuites, céramiques et mosaïques) qu'il met en scène, présente sur des socles ou complète parfois avec de la cire, masquant de tissu les parties les moins intéressantes
(Bible, Métamorphoses d'Ovide, Divine Comédie de Dante, Les Fleurs du Mal de Baudelaire...)
Dans l'ensemble de sa carrière, il aura recours à plus de 80 assistants et sous-traitants différents qui travaillent dans ses ateliers (près de 20 ateliers au total) il réalise des tournées d'atelier, surveille leur travail, laissant des indications écrites (billets, inscriptions sur la sculpture) et mettant la dernière main à l'oeuvre
Fugit Amor : Un écho à la thématique de l’amour inaccessible, récurrente dans les Fleurs du Mal
Rodin considère ces œuvres antiques parvenues sous forme fragmentaire et non identifiable, comme des œuvres complètes
Parlant d'une main sans poignet ni doigts :
L' éternelle idole évoque le poème l'hymne de Charles Baudelaire
le Dépôt des Marbres au 182 rue de l'Université
Il travaille parfois la tête et le corps séparément (Bourgeois de Calais, Balzac), réalise plusieurs études de chaque partie, insère des membres déjà réalisés
"Mutilée comme elle est, elle se suffit malgré tout parce qu'elle est vraie"
la Maison de Bellevue
l'atelier au 68 boulevard d'Italie
A la très-chère, à la très-belle
Qui remplit mon coeur de clarté,
A l’ange, à l’idole immortelle,
Salut en l’immortalité!
Elle se répand dans ma vie
Comme un air imprégné de sel,
Et dans mon âme inassouvie
Verse le goût de l’éternel.
Rodin devant l'atelier du dépôt des marbres, La Pensée en marbre en arrière
la Villa des Brillants à Meudon
Rodin, Entretiens, 1911
L'artiste qui a longtemps souffert de ne pas être reconnu et de mettre son talent au service du sculpteur Carrier-Belleuse, a reproduit le même schéma avec ses assistants
Rodin fusionne ses propres œuvres avec les œuvres antiques de sa collection : utilisation de moulages de piles (colonne, pilier, gaine), de stèles funéraires (autel moulé intégré dans son Monument à Whistler) et de vases antiques puis assemblage et intégration, vers 1895, de figures issues notamment de La Porte de l'Enfer dans des vases antiques originaux en terre cuite
Extrait de l'Hymne, de Charles Baudelaire
Auguste Rodin, Nu féminin assis dans une urne
Auguste Rodin, FUGIT AMOR
Vers 1885 Marbre H. 51 cm ; L. 72 cm ; P. 38 cm, Paris, musée Rodin
Intégration de piles : Femme-Poisson et Torse d'Iris sur gaine à rinceaux
Auguste Rodin, L'ÉTERNELLE IDOLE
Vers 1890-1893
Plâtre H. 73,2 cm ; L. 59,2 cm ; P. 41,1 cm, Paris, musée Rodin
Auguste Rodin, Assemblage Adolescent desespéré et enfant d'Ugolin
Au XIXème siècle, Le public a le culte du sculpteur en tant que génie solitaire taillant le marbre et révélant la figure qui est enfouie dans le bloc, et Rodin sacrifie parfois au mythe, posant en train de tailler le marbre (rencontres, photos, films), des éclats de pierre plein la barbe
OROZCO Gabriel, Asterisms, ensemble et détail, 2012,
vue de l'exposition du Musée Guggenheim de New York
Bruce Nauman, Untitled (Hand Circle) (1996)
Ugo Rondinone, Diary of Clouds, 2007-2008, bois et cire
WEIWEI Ai (né en 1957), Dust to Dust, 2008,
200x239,7x260 cm.
Bruce Nauman, Pavillion des Etats-Unis à la Biennale de Venise
Vue de l'exposition Topological Gardens
Juin – Novembre 2009
Marcel DUCHAMP, Roue de bicyclette, 1913
Tomas Grunfeld Misfit (Cow) , 1997–1997
152 x 190 x 80 cm
OROZCO Gabriel (né en 1962), La DS, 1993,
Citroën DS modifiée, 140,1x482,5x115,1cm, Paris, Collection FNAC
L'oeuvre est composée de plus d'un millier de détritus classifiés installés au sol et photographiés (12 grandes photographies réunissant 99 photographies de l'objet seul et de son environnement), récupérés sur deux sites différents, aux Etats-Unis, à New York, près de son domicile et en Basse Californie sur une plage mexicaine protégée
Bill Woodrow, SINGLE TUB WITH MACHINE GUN - 1981 Machine à laver 65 x 50 x 60 cm environ.
Meuble avec 30 bocaux IKEA contenant la poussière d'urnes chinoises anciennes broyées,
Les urnes contemporaines contiennent les urnes anciennes retournées à la terre, à la poussière.
: ,
La Fortune de La Porte de l'Enfer, isolée et agrandie, modifiée et couchée devient La Martyre (grand modèle, 1899)
Une même figure, légèrement modifiée, peut être réutilisée avec des postures différentes
Ici un assemblage de la Tête de saint Jean-Baptiste avec trois mains dans un médaillon
Œuvres de sa période d'ornemaniste (argile en série avec variations) : séries de Vénus et l'Amour (1871)
Rodin, qui travaille comme sculpteur décorateur, souhaitait produire rapidement de petites sculptures faciles à vendre. Il appliqua alors un principe de composition par déclinaison traditionnellement employé dans les ateliers d’ornemanistes. Ayant modelé une Vénus assise et un petit Amour, il combina des exemplaires de ces figures pour créer plusieurs groupes différents.
La Cathédrale (1908)
La main de dieu ou La création
1896 ? , Marbre
Tiroirs aux abattis
Pierre et Jacques de Wissant,
main droite, 1885-1886
Terre cuite
Génie funéraire (1898 ?)
Assemblage - Masque de Camille Claudel
et main gauche de Pierre de Wissant
Vers 1895 (?), Plâtre
Iris, messagère des dieux (vers 1895)
Balzac, deuxième étude de nu F,
dite "en athlète", 1896
Baudelaire (vers 1892)
(d'après le sosie malteste)
Eustache de Saint Pierre,
tête type A (1885-1886)
Auguste Rodin, Vénus ou petite nymphe assise se peignant, Vénus et l'Amour, Source, La toilette de Vénus, Secret d'Amour
Tête de l'un des fils d'Ugolin (vers 1881), réutilisée pour Tête de la Douleur (vers 1903-1904), L'enfant prodigue puis réintitulée Jeanne d'Arc
Rodin retranche parfois des parties à ses figures : tête, jambe, bras, main (à l’image d’antiques parcellaires ou des Esclaves de Michel-Ange),
Il considère les parties retranchées (masque, main) ou les études (torse) comme des œuvres à part entière qu’il expose seules, assemblées ou agrandies
Dès les années 1890-1895, Rodin approfondit sa réflexion autour du fragment et de la réduction de la figure à l'essentiel, pour lui donner plus de force et égaler les fragments archéologiques antiques,
Il fait multiplier les tirages en plâtre de fragments de figures (tête, torse, bras, jambes, mains, pieds), nomme ces morceaux des « abattis » et se constitue ainsi un répertoire de formes qu’il multiplie, modifie, assemble et fait agrandir (vers 1890-1900),
Il réalise de nombreuses mains (notamment reprises des figures des Bourgeois de Calais), isolées ou rapprochées de portraits.
L'Aurore (vers 1895-1897)
...prenant une dimension allégorique et constituant une œuvre ambiguë du fait de l’adjonction d’un nouveau titre, de l’expression du visage ou de l’ajout d’attributs ou d'autres figures
La France (vers 1904)
Masque de Camille Claudel (vers 1895 ?)
L'Adieu (vers 1898)
Une version dans le tympan de La porte de L'enfer
Torse d'Adèle, avant 1884, terre cuite
L'éternel Printemps, Vers 1884
Bronze, H. 64,5 cm ; L. 58 cm ; P. 44,5 cm
RODIN, les trois ombres, avant 1886, Bronze
H. 97 cm ; L. 91,3 cm ; P. 54,3 cm
Adam, peint par Michel-Ange
plafond de la chapelle sixtine, entre 1508 et 1512
RODIN, Adam 1880-1881
Bronze
H. 197 cm ; L. 76 cm ; P. 77 cm
RODIN, Bustes de Clémenceau, 1911,
28 têtes en terre cuite ou plâtre,
Exposition, "L'Invention de l'oeuvre : Rodin et les ambassadeurs", 2011, Paris,Musée Rodin.
La muse tragique
masque de l'homme au nez cassé
...parfois dépourvues de tête, bras ou jambes faisant sortir l'oeuvre du champ de la narration (L'Homme qui marche, bronze, 1907)
La Méditation ou
la voix intérieure (1896)
Muse Whistler nue,
bras coupés (1908)
Femme accroupie ou Luxure
vers 1881-1882 Terre cuite
L'homme qui marche 1907
Bronze
études de Saint Jean Baptiste,
vers 1878-1879 plâtre patiné
Coll. Rodin : masque funéraire
en stuc gréco-romains
Une même figure ou partie de figure peut être répétée 2 ou 3 fois, dans un groupe, ou en miroir comme dans Les Trois Ombres.
Le sculpteur aimait beaucoup cette étude du Torse d'Adèle, réalisée peut-être dès 1878 pour créer une cariatide. Il la compléta en lui ajoutant des jambes et des bras, afin de l’utiliser dans l’angle supérieur gauche de La Porte de l’Enfer. Légèrement modifié, pourvu d’une tête, ce torse servit également de base pour le personnage féminin de L’Éternel Printemps.
Des morceaux vieillis, fissurés, troués (temps), déformés (écrasement), voire mutilés et incomplets (hasard), après des mois ou des années passées dans l'atelier, sont réutilisés (Masque de l'Homme au nez cassé ; Etude de Torse pour Saint Jean-Baptiste puis pour l'Homme qui marche ; Femme accroupie dite la Muse tragique) ;
Des figures, amputées de certaines parties de corps, du fait de leur adaptation initiale à La Porte de l’Enfer, sont reprises, isolées et agrandies sans être complétées (découpes apparentes), comme ici "La méditation"
Des œuvres à l’aspect inachevé (bloc de marbre brut, traces d’outils ou d’élaboration)
Rodin essaye dès 1865 d'exposer au Salon (sans succès) le masque de son portrait de L'Homme au nez cassé, mutilé par le gel ; à son exposition avec Monet (1889), il expose torses et masques.
La Méditation ou La Voix intérieure
L'Homme qui marche
METTRE EN SCENE
AI WEI WEI, 2007 Buddha Bracelet 19x95 cm
pieces de LEGO
Maurizio Cattelan, L.O.V.E, marbre de carrare
Face à la bourse de Milan ( 6 tonnes et 11 mètres de haut)
César (1921 - 1998) Expansion n°14 1970
Coulée de polyuréthane expansé, stratifié et laqué
100 x 270 x 220 cm
Pascale Marthine Tayou Fashion Street, 2010 crystal, mixed media, dimensions variables
A l'arrière plan, l'oeuvre OPEN appelle le spectateur à rentré dans l'exposition du centre pompidou et rappelle les enseignes lumineuses que l'on trouve aux portes des épiceries du cameroun. Tayou met en scène cet espace d'accueil pour emmener le spectateur dans son oeuvre. Il agit ainsi à la fois comme artiste et comme commissaire d'exposition
Claude Lévêque, Valstar Barbie, 2003 Installation sonore Dans une salle entièrement peinte en rose : 1 escarpin rouge géant balayé par la lumière d’un projecteur ; 3 cerclages chacun avec 24 lumières roses clignotantes ; 18 ventilateurs font onduler des volants en tissu blanc ; 20 tubes de néon recouverts d’un filtre rose Escarpin : 200 x 357 x 100 cm Cerclage : 12x100cm de diamètre, chacun Chaque volant : 1,50 x 15,30 m Chaque néon : 153cm Achat 2006 - AM 2006 - 56 Photo Philippe Migeat © Adagp, Paris
Claes Oldenburg et Coosje Van Bruggen, La bicyclette ensevelie, Parc de la Villette, Paris, 1990.
Matériaux : acier, aluminium, plastique et résine. Peinture émail polyuréthane.
L’installation s’étend sur une surface de 46 x 21,7m
Cette maquette pour un marbre taillé en 1894 est un
buste en terre cuite, modifié à l'aide de papier journal et de plâtre frais, de cire pour retoucher la chevelure et d'un fruit moulé sur nature (grenade) ajouté,
la trace des clous et des points est marqué au crayon.
Auguste Rodin, Le Sommeil, plâtre | Crédits photo : Musée Rodin - Photo : Adam Rzepka
source : musée des beaux arts de Bordeaux
http://education.francetv.fr/matiere/arts-visuels/cm1/video/le-sommeil-de-rodin-petits-pas-vers-l-art
http://www.musee-rodin.fr/fr/collections/focus/le-sommeil-en-terre-cuite
Bulloz Jacques-Ernest, Vue d’ensemble du Pavillon de l’Alma à Meudon,
1904–1905 épreuve gélatino argentique, H. 28,80 L. 38,90 cm, Paris, Musée Rodin
BULLOZ Jacques-Ernest (1852 -1942),
Vue d'ensemble de l'atelier de Meudon, 1904-1905
RODIN Auguste, Vue de l'exposition du Pavillon de l'Alma, Paris, 1900
Auguste Rodin, Le Sommeil, Marbre | Crédits photo : Musée Rodin - Photo : Christian Baraja
Augute RODIN, Le sommeil, Vers 1894
Terre cuite, plâtre, cire, pâte à modeler, papier journal
H. 46 cm ; L. 47,6 cm ; P. 39,5 cm
L'Homme qui marche
RODIN, le penseur, 1903, Bronze
H. 189 cm ; L. 98 cm ; P. 140 cm
Grâce au pantographe, inventé vers 1830, Rodin fait agrandir les morceaux au plus près du moulage et les œuvres finales peuvent garder trace du modelage
RODIN, La Défense, agrandissement au double 1912-1918
Bronze H. 230 cm ; L. 116 cm ; P. 84,5 cm
Créé dès 1880 dans sa taille d’origine, environ 70 cm, pour orner le tympan de La Porte de l’Enfer,
Le groupe fut agrandi au double en 1912, avant d’être repris et de nouveau agrandi, entre 1917 et 1919, pour un comité hollandais qui l’offrit alors comme monument commémoratif à la ville de Verdun
Il expose à Meudon puis à l'Hôtel Biron, ses propres œuvres et les œuvres antiques côte à côte, pour affirmer son héritage et ses différences
Torse de jeune femme cambrée, 1909, bronze
Les antiques sont souvent déplacées, et en partie recouvertes de tissu, placées sur des sellettes ou des piédestaux en bois mais les œuvres de plus petites dimensions sont exposées dans des vitrines ou sur des étagères
le travail est confié à son ami et praticien Henri Lebossé dès 1894
Il installe ses œuvres personnelles et ses collections dans ses demeures, ses ateliers et ses expositions, en étant particulièrement attentif à la quantité de lumière et à son origine naturelle, afin de mieux révéler leur chair et modelé (la nuit, il scrute les sculptures à la lumière d'une bougie ou d'une lampe)
Bronze conservant la trace des boulettes de terre de la maquette d'origine.
Comme Rembrandt avant lui, Rodin AFFIRME la matière comme partie prenante de l'oeuvre, trace et témoignage de l'acte de création
Les résidus de matière, disposés sur les hanches, correspondent à l’emplacement des mains telles qu’elles étaient placées sur la petite figure d’origine. Rodin choisit de les conserver, comme les traces du travail et d’un état antérieur.
La monumentalité acquise accentue le jeu des masses (parfois modifiées comme pour Le Penseur), sacrifie le détail et lisse le modelé.
Il fait agrandir et doubler ou quadrupler parfois (La Défense) les dimensions initiales, et produit des œuvres monumentales (d'environ 2 m de haut, Le Penseur, L'Homme qui marche)
"La lumière nous montre l’antique dans toute sa majesté. Sa clarté l’enveloppe si entièrement qu’elle ne nous permet que d’en admirer la puissance décorative des ensembles ; mais si l’on veut voir les profils dans leur dessin, on fera bien de les examiner à la lueur d’une lampe ou d’une bougie lentement projetée sur toutes les faces ; on verra surgir des muscles qu’on ne voyait pas, des modelés qu’on ne soupçonnait pas, et enfin tous les détails qui, mis à leur place et dans leur expression de forme, reliés les uns aux autres, forment cette unité qui caractérise le beau" (Rodin)
Portrait de Gustave Geffroy (1905)
bronze
Daniel Dewar et Grégory Gicquel, Pied, 148 x 235 x 118 cm, béton, 2014 Exposition au musée Rodin
Daniel Dewar et Grégory Gicquel, Buste, 165 x 123 x 93 cm, béton, 2014. Exposition au Musée Rodin
Alberto Giacometti, table, 1933
Daniel Dewar et Grégory Gicquel, Allégorie, 103 x 123 x 90 cm, béton, 2014. Exposition au Musée Rodin
Louise Bourgeois, United, 2002
Bertrand Lavier, La Bocca/Bosch, 2005
Constantin BRANCUSI, Le coq, 1935
Didier VERMEIREN, exposition au Consortium de Dijon
25 novembre 1988 – 14 janvier 1989.
Alberto GIACOMETTI Petit buste de Silvio sur double socle
Conçu en plâtre vers 1942-1943 et coulé en bronze en édition de 8 exemplaires en 1977
Bronze à la cire perdue
18.2 x 12.8 x 11.7 cm
Inscrit "A.Giacometti" et numéroté 7/8, Tampon de la fonderie "M.Pastori cire perdue"
Un bras à deux mains monstrueux et élégant sur cette masse de marbre rose disproportionnée, elle-même se fondant dans le bois du socle
Francis Picabia, La Sainte Vierge II, 1920
Abdelkader Benchamma
Pierre Buraglio, dessin d'après..
Cézanne-Les Saintes-Victoire de Z, variations, 1984
Le monument a été déplacé plusieurs fois et est désormais dépourvu de piédestal.
Jacques-Ernest Bulloz, Monument des Bourgeois de Calais sur un échafaudage I Auguste Rodin, Piédestal pour Les Bourgeois de Calais [D.5298]
RODIN Auguste, Les Six Bourgeois, Calais (monument inauguré en août 1895),
Groupe de bronze, 219,5x266x211,5 cm, sur haut piédestal de pierre,
Carte postale de 1905, Archives du Pas-de-Calais.
RODIN Auguste, Nu féminin debout dans un vase, vers 1900 (?),
assemblage, plâtre, poterie, 47x20,7x14 cm, Paris, Musée Rodin
Auguste RODIN, L'Adieu, vers 1898 Plâtre
H. 38,8 cm ; L. 45,2 cm ; P. 30,6 cm
RODIN Auguste, Femme-Poisson et torse d'Iris sur gaine à rinceaux, vers 1908-1909 (?),
assemblage, plâtre et plâtre à patine rose, 46,1x32,7x38 cm, Paris, Musée Rodin.
Utilisation de vases antiques en terre cuite ou de leur moulage en plâtre pour réceptionner ses figures,
Portrait de Gustave Geffroy (1905)
bronze
Torse de jeune femme cambrée, 1909, bronze
Augute RODIN, Le sommeil, Vers 1894
Terre cuite, plâtre, cire, pâte à modeler, papier journal H. 46 cm ; L. 47,6 cm ; P. 39,5 cm
Rodin s'interroge sur la nécessité ou non d’un piédestal pour Les Bourgeois de Calais : socle très élevé pour que les figures se découpent sur le ciel (maquette en plâtre de 1884) ou absence de socle (1889) pour que le groupe « devint plus familier et fit entrer le public mieux dans l’aspect de la misère, du sacrifice, du drame ».
Fugit Amor, vers 1890
La Danaïde, vers 1889-1890
Le Baiser, vers 1888-1889
Une brique industrielle, recouverte de plâtre et servant de maquette à une traduction dans le marbre, sert souvent de socle (L'Adieu, vers 1898) à des œuvres de petites dimensions
Auguste RODIN, Femme nue assise, un pied posé de haut sur un genou - Crayon au graphite, aquarelle, vers 1890
RODIN Auguste, Ève, vers 1884,
plume et encre noire, lavis d'encre brune sur papier, 25,4x18,7 cm, Paris, Musée Rodin
Auguste RODIN, Dans la m... , vers 1880
Crayon, plume et encre, lavis d’encre et gouache sur papier, collé sur un papier réglé de registre
Auguste Rodin, Feuilles d'études , Vers 1875-1876 (?)
Crayon, plume et encre brune, lavis brun et gouache sur cinq papiers découpés et collés sur une page d'un album désassemblé
Prévue initialement pour La Porte de l'Enfer, ces deux oeuvres gardent leurs traces de découpe : La Méditation (1896) amputée des bras et d'une partie des genoux, La Martyre (1899) gardant la découpe à l'arrière de la tête et du dos
Il faut éviter tout anachronisme en observant "le sommeil" comme une oeuvre aboutie. Celle-ci n'était pas destinée à être vu. Cependant, on trouve un cartel d’une œuvre (?) exposée par Rodin en 1889 qui précise que celle-ci reste
"à modifier".
Si certaines oeuvres ont été mal recu, en raison de leur aspect achevé, Rodin avait parfaitement conscience de cet esthétisme de l'inachèvement.
Femme Poisson 1917
L'Aurore, vers 1895-1897
La main de Dieu
ou La Création, 1898-1902
Ses dessins sont présents dans ses expositions dès les années 1890, sont très nombreux à l'Exposition de 1900 et sont exposés seuls en 1907 et 1908 en France et à l'étranger
Œuvres dès les années 1890, détournées des dessins d'imagination pour des dessins simplifiés d'après modèle vivant, progressivement envahis par des lavis d'encre de couleur
Environ 10.000 dessins mais il est rare que le dessin serve d'étude ou de projet pour une sculpture ou un monument ; son oeuvre de dessinateur se développe en parallèle à celui de sculpteur, et les dessins et gravures sont parfois même réalisés d'après la sculpture achevée pour diffuser son oeuvre (Portrait de Victor Hugo de trois-quarts, 1884)
Certaines figures dessinées sont découpées par Rodin pour être assemblées à d'autres, l'ensemble étant ensuite reporté par décalque puis travaillé à l'aquarelle (les silhouettes découpées ont été fixés sur support papier après la mort de l'artiste) ; ce travail en série fait de reproductions, découpages et réassemblages est semblable à celui adopté pour ses sculptures.(Ici, un dessin inspiré de La divine Comédie)
Femme Poisson 1917
Petite Sphinge sur colonne, vers 1904
Œuvres émergeant du bloc de marbre avec des frontières mal délimitées entre sculpture et socle
Pied gauche du grand Penseur sur gaine à rinceaux, après 1904
Madame Fenaille sur gaine à rinceaux, vers 1898-1900
Utilisation, dès 1895-1900, de moulages en plâtre (avec parfois une patine colorée) de piliers, colonnes ou gaines antiques au décor végétal pour servir de support à ses figures (Petite sphinge sur colonne) ou à ses fragments (Pied gauche du Penseur)
EN VOIR PLUS : http://genevieveblons.blogspot.fr/2016/05/tspe-rodin-et-mapplethorpe.html
Auguste Neyt, modèle de L'Âge d'airain
Karl Bodmer, L’éternel printemps, vers 1884
Victor Pannelier, Eustache de saint Pierre en terre, vers 1886
Photographie d'Edward Steichen
Edward Steichen 1907
Rodin et la statue de la main de dieu
Elle est un support de retouche graphique (découpage, assemblage) ; Rodin annote et retouche en effet ses œuvres sur les photographies.
Tout comme la sculpture la photographie qui décline les notions de reproductibilité, de tirage, de modifications d'échelles et d'assemblage
RODIN constitute un dossier qu'il utilise pour se disculper des accusations de moulage sur nature concernant L'Âge d'airain (1877-1880)
Il utilise la photographie comme promotion et diffusion de son oeuvre, avec des photos exposées dans ses rétrospectives dès 1896
Rodin collabore avec des photographes pour la prise de vues de ses œuvres, et notamment avec le pictorialiste Edward Steichen (portraits de Rodin et photos de ses oeuvres, 1901), mais également Jean Limet, ou Jacques-Etienne Bulloz (1904) et les trois pour une campagne photographique du plâtre de Balzac (1908), mais également Eugène Druet (vers 1898, expose en 1901) : il apprécie les jeux de lumière, de contre-jour, de camaïeu, les effets de clair-obscur sans fond noir et les effets de flou renouvelant la vision et l'interprétation de ses œuvres.
Loïe Fuller, une pionnière de la danse moderne
WEIWEI Ai (né en 1957), Rock et Tree, 2009-2010,
rochers en porcelaine artisanale (ville de Jingdezhen) et arbres reconstitués
à partir de vrais troncs d'arbre de Chine.
Les différents titres de l'âge d'Airain :
L'Âge de pierre - L'Âge de Bronze - L'Âge de fer - L'Homme qui s'éveille - Le Vaincu - L'Homme des premiers âges - Le Soldat blessé - L'Éveil de l'Humanité
Attributs iconographiques ambigus ou même ôtés (L'Âge d'airain), comme dans les fragments antiques retrouvés et collectionnés
L'âge d'airain - version du musée d'Orsay
Antique - marbre d'un soldat
Urs Fischer, Untitled, 2011, cire
Sculpture en cire à partir d'une réplique de l'enlèvement des Sabines du sculpteur Giambologna (XVIème siècle)