Modernité - Postmodernité

“constitution d'un mode d'organisation politique fondé sur l'idée d’autoproduction de la société par elle-même”

Tableau comparatif Traditionnelle/Moderne

Définition : Terme qui tente de faire état des transformations de la société depuis la fin de la seconde guerre mondiale telles que le “processus de mondialisation/globalisation, désinstitutionnalisation de la famille, affaiblissement des autorités traditionnelles et modernes, l’urbanisation généralisée”.

Toutefois, on ne s'entend pas sur l'interprétation de ces mutations!

Pour les auteurs de la tradition critique (Jean-François Lyotard), cette mutation témoigne d'un délaissement de l'idéal de progrès, la volonté croissante de “maîtrise du monde” et “le désenchantement à l'égard des discours politiques optimistes” qui caractérisaient tous la modernité.

Conception de Michel Freitag

Tableau Modernité/Postmodernité

L’organisation spatiale de la ville constitue aujourd’hui le reflet de la

mosaïque socioculturelle qui caractérise celle-ci. Cette organisation se manifeste concrètement sous la forme des phénomènes de ghettoïsation et de ségrégation.

Le développement du sentiment d’appartenance face à son quartier constitue un vecteur important de la construction identitaire selon les tenants de l’approche de l’écologie urbaine associée à l’École de Chicago.

L'urbanisation

Plus de la moitié de la population mondiale habite la ville depuis 2007.

Moderne/Pas moderne?

Phénomènes marquants

Sécularisation

Individualisme

“système de valeurs faisant de l'individu un être singulier et autonome.”

modernité

transformations culturelles et politiques visant “la séparation entre l'Église et l'État, la privatisation des croyances religieuses et au déclin de l'influence des autorités et

des institutions religieuses

dans la vie sociale.”

Modernité et Postmodernité

Capitalisme

État

La Modernité

“mode d'organisation des activités sociales fondé sur la propriété privée des moyens de production et sur le travail salarié”.

Définition : “désigne à la fois la période historique qui succède au Moyen Âge chrétien à partir du 15ème et 16ème siècles et une conception du monde fondée sur l'autonomie de l'individu et de la société.

Renouveau culturel, économique et culturel basé sur une critique de l'organisation sociale traditionnelle. Ce renouveau atteint son apogée lors du 19e siècle avec la cristallisation de la société moderne.

Refus du concept de postmodernité

D'autres penseurs moins enclins à théoriser de manière si radicale ces mutations réfèrent à une “modernité tardive” caractérisée l'économie postindustrielle et le développement des technologies de l'information et de la communication.

Interprétation positive

Définition : « L’urbanisation est le processus qui conduit à une concentration croissante de la population et des institutions dans les villes, ainsi qu’à l’augmentation du nombre de villes. »

Pour les penseurs plus optimistes, on entrevoit ces transformations comme participant à la recomposition de l'identité autour d'un pluralisme culturel qui caractérise plusieurs sociétés développées.

Gentrification

Définition : « Processus de transformation urbaine par lequel les normes des classes sociales supérieures s’imposent dans certains quartiers. »

Lorsque les villes tentent de reconstruire des logements et introduire des classes sociales aisées dans des endroits défavorisés, on réfère à la gentrification.

Cet embourgeoisement des quartiers fait augmenter le loyer des logements qui deviennent de moins en moins accessibles pour les individus en situation économique défavorisée.

Ex : Plateau Mont-Royal à Montréal

Modernité

réflexive

L’urbanisation a pris une ampleur sans précédent au tournant du 20ème siècle. Certains facteurs expliquant cette situation sont l’exode rural et de la création de villes à partir de villages dans le contexte de l’industrialisation.

"les individus non moins que les sociétés, ne reconnaissent plus rien en dehors d'eux, ne se trouveraient désormais aux prises qu'avec eux-mêmes."

L'urbanisation (suite)

Dans le cas des pays pauvres, l’urbanisation fulgurante ne s’est pas accompagnée d’une croissance économique, menant à la création de bidonvilles.

Les deux faces de l'individualisme moderne selon Robert Castell

Postmodernité

L'individu par excès: « celui qui ne reconnaît rien hors de lui parce qu'il est suffisamment nanti pour vivre dans la parfaite illusion qu'il ne dépend de personne. »

L'individu par défaut: « celui qui, démuni, se retrouve seul face à lui-même. »

Ex.: La facilité des nantis vs les difficultés perpétuelles des pauvres

lHypermodernité

Laïcisation

Pour Gilles Lipovetsky, la surconsommation et l’individualisme narcissique mèneraient à un effritement des croyances collectives.

Sécularisation

« Le processus par lequel la laïcité s’impose en tant que principe de l’organisation politique; les institutions publiques s’affranchissent alors de l’emprise du pouvoir religieux. »

Ne suppose pas nécessairement le déclin des croyances ou des pratiques religieuses.

« sociétés emportées par le culte du corps et du moment présent, par l'hédonisme et la surconsommation, par l'abandon des référents collectifs voire la perte

des repères sociaux. »

«Un mouvement historique qui tend à saper les fondements religieux de l’ordre social et qui se traduit par l’affaiblissement de l’influence de la religion dans la vie collective. »

Le déclin des croyances est associé à l’avènement des sociétés modernes et au processus d’autonomisation des différentes sphères de l’activité sociale.

Durkheim y voit une conséquence de l’individualisme.

Weber appréhende ce phénomène comme participant au « désenchantement du monde. »

L’urbanisation en contexte postmoderne mène à plusieurs transformations de nos conceptions de la

ville : effritement de

la distinction entre la campagne et la ville, développement de corridors urbains s’étalant sur des centaines de kilomètres et le concept de ville globale.

Mondialisation/Globalisation

L’urbanité réfère au mode de vie associé aux populations urbaines comportant des caractéristiques particulières : rapports moins familiers (détachement) où les manières de faire sont moins imposées socialement.

Mondialisation: « processus par lequel les sociétés deviennent de plus en plus interdépendantes et prennent conscience de cette interdépendance. »

Globalisation: « expansion planétaire du capitalisme. »

Idéaux de la modernité

Dans un contexte socioéconomique globalisé et mondialisé, les relations

sociales et économiques ont tendance à se développer à grande échelle, permettant l’intériorisation d’habitudes culturelles

provenant de partout

dans le monde.

Autres caractéristiques de la ville : Forte division du travail, diversification des statuts, divisions entre les classes, les constructions humaines ont plus d'importance que l'environnement naturel.

La distanciation temporelle (Giddens) et l’espace des flux (Castells)

La compression de l’espace-temps

Interprétation négative (Lyotard)

Renaissance

Grâce au développement des moyens de transport et de communication, « l’espace et le temps cessent d’être représentés et vécus comme des obstacles ».

Phénomène ancien dont les premières formes datent jusqu'à 8000 av. J.C et qui prend de l'essor dans le cadre de l'émergence des civilisations mésopotamiennes.

Il y avait habituellement une barrière physique (murailles) entre la ville et l'extérieur.

Il y avait également une délimitation symbolique isolant le “monde des barbares”.

Ville et urbanisation

Débute aux 14 ème et 15 ème siècles dans l'art de la ______________: autoportrait, scènes de la vie quotidienne, la perspective (« point de vue de celui qui regarde »), signature des toiles, etc.

L’accélération des

rythmes de vie

La ville (suite)

Définition : “regroupement durable et relativement dense de populations, d'activités et d'institutions diversifiées dans un espace qui est à la fois construit et limité.”

Nous vivons actuellement

avec « un perpétuel sentiment d’urgence » dans un contexte où « chacun vit à son propre rythme ». Plusieurs individus vivent difficilement cette situation stressante.

Les références à l’espace et au temps

La philosophie de Descartes (« je pense donc je suis ») met en place une distance entre l'individu et le monde (société) qui l'entoure. La période des Lumières est marquée par cette conception fondamentale que la compréhension du monde de l'homme passe par le « je », c'est-à-dire par sa _____________.

raison

Les transformations lors de la modernité, telles que le développement du capitalisme, la transformation de la structure familiale et l'émergence de l’______ moderne, permettent de concrétiser la croyance en la singularité de l'être humain.

État