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Le projet serait né dans les années 1669-70 dans le creuset de l'Académie Lamoignon, cercle poétique et mondain. Des fragments de L'Art poétique ont été lus en 1672, dans le salon du cardinal de Retz. Une lecture intégrale a eu lieu, l'année suivante, chez Jean Hérault de Gourville, intendant de la maison de Condé4. L'œuvre a également été lue chez Simon Arnauld de Pomponne et Madame de Montespan où se rencontrait l'élite mondaine et intellectuelle de l'époque (La Rochefoucauld, Caumartin, Mesdames de Sévigné, de la Fayette, de Coulanges, de La Sablière, de Thianges… et Madame Scarron, la future Madame de Maintenon)
est un poème didactique de onze cents alexandrins classiques, découpé en quatre chants et paru en 1674. Il traite des règles fondamentales de l'écriture en vers classiques, et de la manière de s'approcher au plus près de la perfection.
(204 vers)
L'auteur passe en revue les genres mineurs de la poésie : idylle, églogue, élégie, épigramme, ode, sonnet, etc. Même si certains auteurs ont porté ces genres à leur sommet, jamais ils n'atteignent au sublime4. La fable est la seule forme à ne pas être considérée par Boileau comme mineure.
-Marcel Hervier, L'Art Poétique de Boileau, étude et analyse, Paris, Chefs-d'œuvres de la littérature expliqués, Mellottée, 1948, p. 59-64
- René Bray, Boileau, L'homme et l'œuvre, Paris, Le livre de l'étudiant, Boivin et compagnie, 1942, p. 64
Élaboré: Știubei Valeria, 1LM1
Vérifie: Dodu-Savca Carolina
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(428 vers)
Les grands genres — tragédie, épopée, comédie — donnent naissance à des chefs-d'œuvre éternels qui, par leur charge émotionnelle, suscitent l'émerveillement du spectateur ou du lecteur1. Le chant III décrit la règle des trois unités du théâtre classique.
Chant IV
(236 vers)
Boileau célèbre le pouvoir créateur de la parole
Boileau célèbre le pouvoir créateur de la parole
Les premières et plus anciennes des sources de Boileau sont sans doute la Poétique d'Aristote, que le frère de Nicolas, Gilles Boileau avait commencé à traduire ainsi que la Rhétorique qu'il déclare avoir lu bien qu'il soit difficile de percevoir les véritables enjeux que ces textes purent apporter à l'écriture de sa propre poétique