Crash course - Changement climatique: vulnérabilité et résilience

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  alors l'idée de ce troisième chapitre,

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  c'est donc d'évoquer la notion de changement climatique et notamment

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  au travers du prisme de vulnérabilité et de résilience.

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  Dans ce chapitre, d'abord, vous vous souvenez,

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  on a commencé par essayer de définir Qu'est

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  ce que c'était que le changement climatique?

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  D'en identifier les principales causes. Les principales conséquences

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  de voir finalement est-ce qu'on était égal vis-à-vis

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  du changement climatique et de parler de

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  vulnérabilité et de travailler sur les stratégies d'adaptation

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  et d'atténuation face au changement climatique.

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  La première chose que l'on a fait ensemble,

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  c'est d'essayer de comprendre comment fonctionnait

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  notre s système atmosphérique

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  et nous demande notamment de travailler sur ce qu'on appelle l'effet de serre.

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  L'effet de serre, vous vous souvenez? C'est un phénomène naturel

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  qui désigne le fait que, vu que notre planète

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  possède une atmosphère,

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  cette atmosphère retient une partie des rayons

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  qui sont réfléchis par notre planète.

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  Et ça permet donc de créer

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  un environnement propice à la vie. Et si jamais il n'y avait pas cette atmosphère

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  composé de gaz, notamment de C O deux et de méthane,

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  la vrille ne serait tout simplement pas possible sur terre.

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  Cette

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  atmosphère, c'est un phénomène évidemment naturel,

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  mais ce sont aussi des gaz

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  qui sont produits par l'homme.

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  Et c'est pour ça qu'on va parler d'effet de serre naturel,

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  mais aussi de l'effet de serre anthropique

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  lorsqu'il s'agit de gaz qui sont produits par les activités humaines.

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  Dans un second temps, on a essayé de comprendre ensemble

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  les causes du réchauffement climatique et je dirais on a

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  essayé de comprendre les différents mécanismes qui avait en jeu.

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  Et les mécanismes, il y en a beaucoup.

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  Ils se superposent parfois,

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  certains se contredisent et c'est ça qui

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  fait la complexité de notre système atmosphérique.

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  Dans un premier temps, on avait travaillé notamment sur les gaz,

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  les fameux G gaz à effet de serre

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  qui avaient

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  tendance à donc

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  capté,

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  a emprisonné la chaleur dans l'atmosphère.

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  Et on avait vu notamment que le méthane et le C O. Deux étaient deux gaz

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  qui jouaient ce rôle là.

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  On avait ensuite travaillé sur ce qu'on avait appelé les

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  puits de méthane et les puits de C O deux

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  c'est-à-dire Finalement,

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  des mécanismes qui expliquaient comment la Terre était capable

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  de stocker une partie de ces gaz à effet de serre, notamment dans les océans,

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  notamment

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  dans les forêts,

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  etc etc.

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  Ensuite,

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  nous avions travaillé sur ce qu'on avait appelé les boucles de

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  rétroaction et notamment une que je vous demande de connaître.

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  C'est les boucles de rétroaction positive.

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  Une boucle de rétroaction positive,

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  c'est pas une boucle qui est bien qui est positive,

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  c'est juste que c'est un phénomène

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  qui s'augmente par lui-même.

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  Ici par exemple, on a des émissions de C O deux qui sont en perpétuelle augmentation,

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  qui vont entraîner une augmentation des

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  température, une fonte des glaces.

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  Or dans la glace, il y a du C O deux qui est prisonnier,

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  qui va être libéré grâce à l'augmentation des températures et

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  donc qui va réaugmenter les émissions de C O deux

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  par ce phénomène,

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  on voit bien très bien que

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  on a une boucle de rétroaction positive c'est-à-dire que le phénomène Sam

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  s'amplifie par lui-même. On a d'ailleurs la même chose avec le méthane

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  CH

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  quatre qu'on avait étudié ici.

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  Un autre phénomène qu'on avait étudié,

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  c'était le phénomène d'albédo c'est-à-dire,

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  la capacité de la terre de renvoyer les rayons du soleil

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  et on avait vu comment en fait, la couleur de la surface affectait l'albédo

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  plus une surface. Elle est claire, plus il reflète la lumière du soleil,

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  par exemple une

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  Si la terre était entièrement constituée de glace,

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  il la terre refléterait la grande partie

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  des rayons du soleil et il y aurait moins de réchauffement climatique.

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  Le problème,

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  c'est qu'aujourd'hui le réchauffement climatique fait fondre la

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  glace et donc il y a moins d'effet

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  d'albédo qui est possible

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  par rapport à ça.

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  On avait vu ensuite le rôle qui était joué par, notamment les aérosols.

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  Les aérosols,

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  ce sont ces petites particules fines

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  qui flottent dans l'atmosphère et finalement qui

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  peuvent jouer le rôle de miroir par rapport aux rayons du soleil.

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  Ces petites particules peuvent refléter une partie,

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  bloquer une partie des rayons du soleil et contribuer à l'assombrissement global,

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  c'est à dire finalement diminuer le phénomène. Le changement climatique.

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  Je vous invite vraiment à revoir ces différents mécanismes

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  parce qu'ils sont pas forcément compliqués et il faut savoir que en fait,

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  ils fonctionnent tous en même temps les uns avec les autres.

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  Et c'est pour ça que même si certains amplifient le phénomène climatique,

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  d'autres à l'inverse semblent le diminuer.

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  Mais c'est la combinaison de tout ça qui entraîne le réchauffement climatique.

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  Maintenant, si jamais on s'intéresse à finalement

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  le lien entre changement climatique et développement économique.

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  On avait établi ensemble une relation, une équation relativement simple.

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  On avait vu en fait que la plupart de

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  l'effet de serre anthropique c'est-à-dire généré par l'homme,

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  il est généré par les activités humaines et notamment il est généré

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  par les pays qui sont plutôt des pays à revenu élevé,

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  voire à revenu intermédiaire.

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  On avait vu ensemble comment en fait, ces pays

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  émettaient d'importants gaz à effet de serre

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  bouleverser ce qu'on appelle le l'équilibre énergétique de

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  la planète et ces pays sont responsables d'une grande partie de l'effet de serre.

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  On avait d'ailleurs vu aussi que l'on u

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  indiquait que ces pays là avaient un certain principe,

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  une certaine responsabilité et

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  ils ont adopté. On a adopté le principe de responsabilité qui veut dire que, en fait,

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  ces pays là doivent

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  non seulement mettre en oeuvre des mesures pour

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  atténuer et pour s'adapter face au changement climatique

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  dans le cadre national,

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  mais ils doivent aussi contribuer à l'effort global parce qu'il

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  y a plein de pays qui aujourd'hui n'ont pas contribué autant

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  au réchauffement climatique que ces pays là, et qui pourtant

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  sont en train aujourd'hui de subir les conséquences négatives.

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  Et donc c'est à ces pays là

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  de mettre en oeuvre des mesures afin de

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  mettre en oeuvre ce principe de responsabilité.

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  On avait vu aussi que finalement, aujourd'hui, le

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  en carbone des pays,

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  il pouvait être faussé avec les nombreuses importations et exportations,

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  parce que ces importations et ces exportations ne sont

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  pas comptées dans le Le bilan carbone final,

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  ça veut dire que si jamais un pays il importe un produit

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  qui a été fait à l'étranger et ben c'est le pays à l'étranger

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  qui va être comptabilisé comme émetteur de C O deux et

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  pas celui qui va importer ce produit alors qu'il est pourtant consommé

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  dans le produit qu'il a importé.

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  Ce qui est important aussi de comprendre,

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  c'est que évidemment,

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  euh, l'activité économique, elle est liée aux activités industrielles. Elle

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  est liée au développement,

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  elle est liée aux importations, aux

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  exportations et c'est ça qui produit aujourd'hui une

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  grande partie des gaz à effet de serre,

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  même s'il y a d'autres

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  d'autres facteurs, hein, je parle notamment.

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  Je pense notamment par exemple à l'agriculture.

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  Une fois qu'on avait établi cela, vous vous souvenez?

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  On avait fait cette grande fiche d'activité,

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  ce grand livret dans lequel on

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  réfléchissait aux conséquences du réchauffement climatique.

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  Et là, je vais vraiment vous demander de revenir

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  à ce qu'on a écrit dans le livret et de voir que finalement,

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  les conséquences du réchauffement climatique, elles sont doubles

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  parce que, à la fois

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  le réchauffement climatique, il va toucher les écosystèmes.

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  Et on a vu, au travers de plusieurs exemples, que je vais vous demander

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  encore une fois de réviser avec attention

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  c'est-à-dire les exemples

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  dans lequel on a parlé des

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  écosystèmes. On a parlé des animaux,

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  de la perturbation des lieux de vie de ces animaux.

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  Euh, on a parlé aussi des impacts sur la faune, sur la flore,

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  que d'ailleurs ce soit de la faune marine ou la flore marine.

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  Et je vais vous demander donc de vraiment bien connaître

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  les différents effets,

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  les différentes conséquences négatives que cela peut avoir sur les écosystèmes.

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  On a vu aussi

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  dans le cadre de ce livret

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  que il y avait des conséquences pour les populations humaines. Alors déjà

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  via les écosystèmes, parce que on va dire que les hommes

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  ont besoin de ces écosystèmes, de se développer

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  notamment. Je pense à la pêche, je pense à la chasse. Je pense aussi à l'agriculture.

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  Tous les changements climatiques,

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  les catastrophes naturelles vont compromettre tout cela.

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  Mais on était allé un peu plus loin en essayant de montrer à quel point aussi

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  le changement climatique pouvait provoquer, par exemple des migrations,

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  des déplacés

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  forcé,

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  voire avoir des conséquences sur certaines maladies

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  et certains espaces aussi particulièrement touchés.

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  Et là, je vais vous demander de bien connaître l'étude de cas sur la Floride

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  qu'on a fait ensemble,

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  et de comprendre finalement à quel point c'est un espace qui a été affecté

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  à la fois, par exemple pour la montée des eaux,

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  à la fois aussi pour l'augmentation du stress hydrique qui peut toucher

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  l'agriculture,

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  qui peut avoir des conséquences multiples pour les hommes.

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  Donc je vais vous demander vraiment de bien connaître

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  l'ensemble des conséquences

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  à la fois qu'elle touche les écosystèmes ou alors qu'elle touche les populations.

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  Mais vous l'avez compris, de toute manière,

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  l'un est lié à l'autre dans ces Dans ces deux cas

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  de figure,

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  c'est aussi important de comprendre

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  comment éventuellement le changement climatique va

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  moduler les voies de transport maritime

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  c'est-à-dire que la fonte des glaces va

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  permettre éventuellement d'ouvrir d'autres voies de transport,

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  notamment par l'Arctique.

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  Certains le voient évidemment comme une conséquence

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  positive parce qu'elle va stimuler l'économie.

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  Mais évidemment,

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  ce n'est pas sans compter toutes les destructions des écosystèmes,

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  la mise en danger des espèces qui vont avec.

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  Une fois avoir qu'on a identifié les

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  conséquences du changement climatique,

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  on a travaillé sur la notion de vulnérabilité.

• 08:51 - 08:52

  L'objectif de ce cours,

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  c'était vraiment de comprendre finalement Est-ce qu'on est tous

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  égal égaux, pardon

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  face au changement climatique. Et la réponse était

• 08:59 - 08:59

  non.

• 09:00 - 09:02

  La réponse était non. Pourquoi? Parce que, en fait,

• 09:02 - 09:05

  aujourd'hui, il y a deux formes de vue vunérabilité.

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  On avait d'abord parlé de la vulnérabilité géographique.

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  La vulnérabilité géographique,

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  c'est tout simplement l'exposition face au risque.

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  Par exemple, lorsque vous êtes sur une île,

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  lorsque vous êtes un petit État insulaire en développement,

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  lorsque vous êtes situés sur les côtes,

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  ben vous êtes plus vulnérables géographiquement parlant, pareil pour le Sahel,

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  etc.

• 09:24 - 09:24

  Etc.

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  Mais il y a aussi une vulnérabilité économique.

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  La vulnérabilité économique, Ça, ça désigne tout simplement

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  votre capacité à faire face au changement

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  climatique et à avoir les ressources nécessaires,

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  par exemple pour construire

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  des digues comme on le voit ici, ou pour

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  mettre en oeuvre des mesures d'adaptation, comme par exemple

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  pouvoir travailler dans un environnement climatisé.

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  Il faut savoir que finalement, même au sein d'un même pays,

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  on n'est pas tous vulnérables De la même manière.

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  Si jamais quelqu'un a un travail qui l'emmène à aller travailler dehors,

• 09:55 - 09:58

  il va être beaucoup plus exposé que quelqu'un qui travaille dans un bureau.

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  Les populations pauvres, les populations marginalisées,

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  les populations vulnérables et je pense aux

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  personnes âgées sont aussi des des populations

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  qui sont beaucoup plus vulnérables au changement climatique.

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  Donc le but de ce cours, c'était vraiment de vous expliquer que la vulnérabilité,

• 10:13 - 10:15

  c'est pas simplement l'exposition,

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  mais c'est bel et bien aussi la capacité à pouvoir faire

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  face avec ses moyens économiques par rapport à la situation socio-économique.

• 10:24 - 10:24

  Ensuite,

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  nous avions essayé de essayer de comprendre comment est ce

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  que les gouvernements essaient de faire face au changement climatique.

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  En effet, le changement climatique,

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  c'est un phénomène global qui nécessite une

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  concertation de la part des gouvernements.

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  Et on avait vu notamment au travers des exemples du protocole

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  de Kyoto et de l'accord de Paris ou encore des COP,

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  notamment la COP vingt huit à Dubaï,

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  comment les pays se mettaient autour d'une table

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  pour essayer de réfléchir à des solutions pour limiter

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  le réchauffement climatique.

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  Je pense par exemple à la transition énergétique,

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  la mise en place des fonds pour les pertes et préjudices c'est-à-dire,

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  compenser les pertes liées au changement climatique ou encore la

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  la décarbonation

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  des différentes

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  économies.

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  On pourrait critiquer le fait que ces pays mettent en

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  place des mesures qui sont pas forcément suivies par toutes,

• 11:09 - 11:11

  qui sont pas d'ailleurs les mêmes

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  pour l'ensemble des différents pays.

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  On avait travaillé sur ce qu'on avait

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  appelé les stratégies d'adaptation et d'atténuation.

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  Ce que je vous demande de connaître, c'est vraiment la différence entre les deux.

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  Les stratégies d'atténuation,

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  c'est la capacité des pays à essayer de réduire le nombre,

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  tout simplement de gaz à effet de serre

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  c'est-à-dire que finalement toutes les COP,

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  le protocole de Kyoto et de Paris vise

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  à mettre en place des stratégies d'atténuation,

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  c'est-à-dire, de polluer moins

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  si jamais on veut le dire dans un langage de tous les jours.

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  Les stratégies d'adaptation, à l'inverse, sont des stratégies qui essaient

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  de s'adapter face au changement climatique et

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  d'essayer de vivre avec le changement climatique.

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  On peut par exemple penser

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  à des solutions comme la pluie induite à

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  Dubaï c'est-à-dire essayer de mettre en place des solutions

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  pour essayer de

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  tout simplement qu'il fasse moins chaud, de diminuer le stress hydrique.

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  Ça peut être aussi mettre en place des

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  nouvelles cubes

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  culture qui soit plus résistante par rapport au

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  changement climatique par rapport à la chaleur,

• 12:12 - 12:12

  etc

• 12:12 - 12:12

  etc.

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  L'objectif de ces deux mesures,

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  c'est à la fois évidemment au niveau de l'atténuation,

• 12:17 - 12:22

  de diminuer le phénomène de réchauffement climatique et celui de l'adaptation.

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  C'est vraiment de mettre en oeuvre des stratégies pour que les populations, elles,

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  puissent s'adapter.

• 12:27 - 12:30

  Elles puissent être plus résilientes, elles puissent vivre, si je puis dire,

• 12:30 - 12:33

  avec le changement climatique au quotidien.

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  Parmi ces solutions, on en avait étudié une plus en en

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  Je dirais plus en détail,

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  qui est notamment ce qu'on avait appelé les crédits carbone.

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  Les crédits carbone,

• 12:43 - 12:47

  c'est la capacité à acheter en fait un droit de

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  polluer en achetant des crédits carbone auprès d'entreprises qui ont démontré

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  qu'ils ont mis en place des mesures afin de diminuer

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  les effets du changement climatique.

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  Donc, si vous êtes un grand pollueur, vous avez la capacité à compenser,

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  à polluer en achetant des crédits carbone auprès d'entreprises qui, elles,

• 13:04 - 13:06

  ont réussi à réduire leur pollution.

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  Il faudrait évidemment critiquer cette mesure en

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  disant que c'est une mesure temporaire.

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  En plus, il y a pas de marché régulé du carbone, c'est à dire que finalement,

• 13:13 - 13:14

  non seulement tous les pays

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  ne participe pas à cela.

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  Les crédits carbone sont très différents d'un pays ou à

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  un autre et les critères d'attribution sont très différentes.

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  Donc

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  l'idée c'est pas d'arriver à la carbo neutralité, c'est pas de ne plus polluer,

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  mais c'est de compenser ces émissions carbone

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  des solutions qu'on avait étudiées aussi ensemble.

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  C'est la géo-ingénierie. Je vous avais donné cet exemple notamment

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  dans le moyen-orient qui consistait par exemple à

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  créer des puits de carbone de C O deux

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  euh

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  technologique c'est-à-dire d'essayer de stocker une partie

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  de la pollution qui est produite,

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  la géoingénierie évidemment.

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  Aujourd'hui,

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  ça peut être une solution qui peut être considérée comme une solution d'avenir.

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  Mais aujourd'hui, on a très peu de recul sur les résultats,

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  sur éventuellement aussi les conséquences négatives que cela peut avoir,

• 14:00 - 14:03

  notamment quand je pense à l'ENS, l'ensemencement des nuages, etc.

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  Et donc aujourd'hui, ça reste des mesures relativement

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  critiquées.

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  Enfin,

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  nous avions terminé ce chapitre tout simplement

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  par les réactions de la société civile.

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  On avait vu comment, En fait,

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  certains membres de la société civile des

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  ONG considéraient que les gouvernements n'allaient pas

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  suffisamment loin et finalement mettaient en place

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  des actions alors plus ou moins violentes.

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  Hein? Vous vous souvenez des actions violentes activistes

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  même qui vont

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  C'est un peu des actions coup de poing très médiatisées.

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  Mais globalement, la société civile va

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  pression. C'est ce qu'on appelle des actes de lobby.

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  Va mettre en place des campagnes de sensibilisation,

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  souvenez-vous des campagnes de Greenpeace

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  et vont essayer de tenir responsable les gouvernements

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  face à leurs promesses. C'est ce qu'on appelle la judiciarisation

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  du climat.

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  Dans le cours, j'ai donné plusieurs exemples d'actions

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  que je vous demande évidemment de connaître.

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  Pas forcément pour tous d'entre elles.

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  Voilà l'objectif de ce chapitre,

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  c'était donc de parler du changement climatique et comment est-ce que

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  les pays et les ONG pouvaient essayer d'y faire face.