Niveau IV - Développement humain et diversité

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  Alors nous voilà dans notre deuxième chapitre de

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  Peper trois qui s'appelle développement humain et diversité.

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  Alors le titre est un peu trompeur parce que en fait,

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  dans ce chapitre là, il y a d'autres thématiques qui sont aussi évoquées.

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  Et d'ailleurs, euh,

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  je vais évoquer les thématiques dans un

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  un sens différent, dans un ordre différent par rapport à l'année dernière,

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  parce que je pense que cela fait plus de sens.

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  La manière dont je vais le faire maintenant et peut-être que ça vous

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  permettra de mieux comprendre l'articulation,

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  notamment entre ce chapitre et le chapitre précédent.

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  En effet, dans le chapitre précédent qui s'appelait donc Pouvoir lieu et réseau,

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  on avait défini ensemble ce qu'était la mondialisation.

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  On avait aussi essayé de comprendre

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  quels étaient les principaux acteurs et quels étaient les principaux facteurs

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  physiques et humains qui permettaient

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  de

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  tout simplement de comprendre. Euh, la mondialisation,

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  la mondialisation, c'est, comme on l'avait dit, l'ouverture au monde et euh,

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  ça apporte évidemment certains bénéfices qu'on avait cité. Des

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  bénéfices économiques, des bénéfices financiers,

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  des bénéfices liés aussi à la culture, à la mélange des cultures et cetera et cetera.

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  Mais il faut savoir que certaines

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  personnes,

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  certaines entités

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  ne considèrent pas forcément que

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  aujourd'hui la mondialisation soit quelque chose

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  de forcément positif. Et donc en fait,

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  on n'avait pas forcément commencé par là.

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  On avait parlé des restrictions des gouvernements face à la mondialisation,

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  ce que je veux que vous compreniez,

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  et c'est pour ça que c'est en lien avec le chapitre précédent,

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  c'est que certains gouvernements peuvent considérer que finalement,

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  la mondialisation, c'est pas aussi positif que ça,

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  que la mondialisation ne permet pas

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  d'atteindre le développement humain et donc

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  vont mettre en place certaines restrictions

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  Dans ces restrictions.

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  On peut penser d'abord aux restrictions

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  qui sont liées

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  aux aux

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  libertés personnelles. C'est-à-dire vous interdire de vous déplacer

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  ou alors par exemple, vous interdire d'avoir accès à certaines informations?

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  Certains pays vont par exemple décider de contrôler Internet,

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  de bloquer Internet. Euh

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  et euh,

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  ça peut être donc une stratégie que les gouvernements

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  mettent en place. Certains pays vont aussi décider de fermer les frontières.

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  On en a déjà parlé aussi dans le chapitre précédent.

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  Certains pays vont décider aussi de mettre en

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  place des mesures de qu'on appelle protectionnisme,

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  c'est à dire qu'ils vont fermer les frontières

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  pour les marchandises des pays étrangers.

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  Alors généralement, elles ne sont pas complètement interdites,

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  mais ils vont augmenter finalement les barrières douanières.

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  C'est à dire que si jamais un autre pays veut importer

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  un produit, ce produit là va devenir extrêmement cher.

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  C'est notamment ce qui s'est passé lors de la

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  guerre commerciale entre les ÉTATS-UNIS et la Chine,

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  qui a

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  donc introduit des barrières douanières supplémentaires afin tout simplement,

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  euh, de limiter les importations

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  de produits qui venaient de Chine.

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  On avait pris aussi l'exemple de la Bolivie qui décidait de

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  gérer ces ressources stratégiques c'est-à-dire en

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  pétrole et de nationaliser ses ressources

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  une fois qu'on avait travaillé sur les restrictions des gouvernements.

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  Euh, par rapport à la mondialisation,

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  on avait vu finalement

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  les résistances,

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  cette fois-ci non pas des gouvernements mais de la société civile.

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  On avait vu finalement comment certaines personnes, certaines ONG certains.

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  Certains citoyens considéraient que la mondialisation

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  apporté plus de points négatifs que de points positifs.

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  Et là, évidemment,

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  c'est en lien avec le troisième chapitre sur les risques de la mondialisation.

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  Euh, on avait travaillé. Vous vous souvenez sur Greenpeace et sur

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  Euh et sur notamment. Euh,

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  le fait qu'ils avaient fait une campagne contre Tesco

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  pour dénoncer le fait que non

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  seulement c'était une catastrophe environnementale,

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  que

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  la délocalisation de la production était

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  catastrophique pour la perte des emplois locaux, etc.

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  Etc.

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  On avait vu aussi au travers de mouvements comme qu'il

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  y avait vraiment des mouvements de la

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  société civile qui s'opposaient aux migrations.

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  Et on avait vu leurs arguments en montrant que

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  ces groupes là considèrent que l'immigration n'est pas une chance,

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  mais plutôt est un fardeau,

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  éventuellement que ça constitue une menace pour l'identité culturelle.

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  Souvent, mal

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  souvent,

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  il y a un lien avec la criminalité c'est-à-dire que ces personnes là considèrent que

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  font un lien

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  qui n'est pas toujours justifié entre la hausse

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  de la criminalité et euh et l'immigration.

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  Et donc ces deux exemples qui vous montrent que aujourd'hui,

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  la société civile aussi résiste contre la mondialisation.

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  Face à cela,

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  il y a une autre partie de la société civile qui, à l'inverse,

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  considère que les restrictions des gouvernements face à la mondialisation,

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  c'est quelque chose de négatif.

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  Et ils font la promotion de ce qu'on appelle la société,

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  la sensibilité

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  internationale,

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  la sensibilité internationale.

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  C'est tout simplement le fait que certains membres de

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  la société civile considèrent que toutes les restrictions,

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  les restrictions des libertés individuelles, des migration, etc.

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  C'est contre ce qu'on appelle la sensibilité internationale,

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  c'est à dire le fait d'être ouvert sur l'étranger, ouvert sur les autres cultures,

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  être ouvert d'esprit et vraiment faire

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  la promotion de la coopération internationale.

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  Et donc

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  on avait pris deux exemples. L'exemple de la Chine et de la Russie,

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  où en fait il y a eu des restrictions, des libertés. Alors en Chine, notamment

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  avec les politiques. Zéro covid

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  en Russie, une restriction très importante de la liberté de la presse,

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  notamment depuis le début du conflit,

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  et comment les populations avaient manifesté

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  pour essayer de protester contre cela.

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  On avait vu que ces manifestations, elles étaient très compliquées à faire,

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  que les gouvernements les autorisaient pas forcément.

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  Mais en fait, l'idée,

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  c'est vraiment de montrer que la population civile peut des fois s'insurger

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  contre ces

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  décisions de restriction,

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  tout simplement de l'ouverture au monde.

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  Ensuite, nous avons commencé.

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  Alors nous, on avait commencé par là,

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  à voir finalement la deuxième partie de ce

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  chapitre qui était consacré au développement humain.

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  Euh, si vous voulez, le lien entre finalement la mondialisation

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  et le développement humain, c'est que aujourd'hui,

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  la mondialisation est théoriquement censée favoriser le développement humain.

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  Et aujourd'hui, on va voir que Ben des fois, c'est le cas,

• 06:00 - 06:01

  mais c'est pas forcément le cas.

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  La première chose que l'on avait fait ensemble,

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  c'était tout simplement de définir ce qu'était le développement humain

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  pour cela. Vous vous souvenez?

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  On avait fait une infographie qu'il faut évidemment que vous consultiez,

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  dans lequel on avait vu que finalement, le développement humain,

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  ça désigne

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  la qualité de vie

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  qu'ont les populations.

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  On avait vu que le développement humain,

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  c'était évidemment un des objectifs principaux des

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  objectifs du développement durable et qu'il existait

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  un un organisme qui s'appelle le PNUD,

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  qui est là pour faire la promotion du développement humain,

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  qui est un organisme de l'ONU.

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  L'objectif, c'est de réduire la pauvreté,

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  d'augmenter la résilience,

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  d'essayer de mettre en place des politiques qui favorisent l'environnement.

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  Et on avait dit que un des indicateurs pour calculer le développement,

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  c'était l'idé H.

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  L'idé H,

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  qui prend en compte trois domaines.

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  L'espérance de vie, la c, la connaissance, l'éducation et la qualité de vie.

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  Ensuite, on s'était posé la question de comment, finalement,

• 06:58 - 07:00

  on peut améliorer le développement humain

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  et on avait vu que

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  aujourd'hui,

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  peut-être que une des stratégies les plus

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  efficaces pour augmenter le développement humain.

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  Alors évidemment, augmenter le développement humain,

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  ça passe par augmenter l'éducation, augmenter la santé,

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  augmenter le niveau de vie. Mais on avait aussi constaté que dans beaucoup de pays

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  euh

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  ces

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  ces différents,

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  enfin ces différentes dimensions étaient accessibles,

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  mais pas forcément à l'ensemble de la population.

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  Il existait de très fortes inégalités

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  qui sont d'ailleurs calculées par le coefficient de génie,

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  hein qui calcule les inégalités au sein d'une population.

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  Et on avait vu fait qu'il existait des très fortes discriminations,

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  parfois entre les minorités,

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  mais aussi, par exemple, des inégalités de genre.

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  Et on avait vu d'ailleurs l'i G G. L'indice d'inégalité de genre qui calculait cela.

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  Et on avait vu que finalement peut-être

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  la stratégie pour augmenter le développement humain,

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  c'était justement de diminuer les inégalités à l'intérieur du pays,

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  par exemple en favorisant l'auto, l'autonomisation des femmes

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  c'est-à-dire, de réduire les inégalités entre elles

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  entre elles et les hommes

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  et euh,

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  de faire mettre en place des politiques pour qu'elles puissent aller à l'école,

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  travailler et cetera.

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  On avait vu aussi des politiques qui visent à introduire par exemple,

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  la notion de parité

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  c'est-à-dire d'avoir euh des politiques qui

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  réduisent les discriminations et qui permettent justement

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  aux femmes ou aux minorités d'être beaucoup plus visibles

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  une fois comment, une fois qu'on avait vu comment on peut mesurer et

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  euh, pendant qu'on peut améliorer le développement humain,

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  on s'était posé la question de comment est-ce qu'on peut le mesurer.

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  On avait vu que l'indicateur privilégié, c'est donc l'idé H.

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  L'idéal, c'est un indicateur qui est fiable,

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  qui est présent depuis plus de vingt ans,

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  qui a vraiment popularisé le concept de développement humain.

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  Euh, cette méthode de calcul,

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  elle est relativement simple et elle est facilement reproductible.

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  Néanmoins, on se rend compte que l'idé H aujourd'hui, il semble être un peu dépassé.

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  D'abord parce qu'il prend en compte que trois dimensions et il laisse

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  beaucoup de choses de côté.

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  Il laisse d'autres dimensions de côté et aussi il

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  ne prend pas en compte les inégalités de genre

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  qu'on vient de décrire.

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  Et il ne prend pas en compte

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  notamment les pressions sur les ressources.

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  C'est à dire que aujourd'hui, par exemple,

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  il ne prend pas en compte les conséquences

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  négatives que le développement pourrait avoir sur l'environnement.

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  Et c'est pour ça que l'ONU a développé

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  d'autres indices qui permettent de pallier aux

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  difficultés que je viens de citer.

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  Par exemple l'IDH I, l'IDH ajusté aux inégalités,

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  dans lequel on voit véritablement apparaître

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  les différentes inégalités au sein d'un

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  pays.

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  Ou encore

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  l'ID H ajusté aux pressions planétaires, l'ID H P.

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  Qui prend en compte finalement

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  l'empreinte écologique de chaque pays et qui permet de mettre en

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  perspective le développement de chaque pays

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  par rapport aux pressions planétaires.

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  Ce que je veux que vous soyez capable de faire, c'est de citer

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  plusieurs de ces indices et être capable de montrer

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  comment, quels sont leurs points forts et quels sont aussi leurs points faibles.

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  Une fois qu'on avait

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  défini cela,

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  on s'était Euh, on est.

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  On est rentré dans une autre phase du cours dans lequel on essayait de voir si,

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  finalement,

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  comment est-ce que la mondialisation peut favoriser le développement humain,

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  ce qui est quand même la thématique principale.

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  Et

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  on avait vu, on était parti du constat que aujourd'hui ben, la mondialisation,

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  elle favorise

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  pas forcément le développement humain.

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  Des fois elle crée des inégalités, elle renforce des inégalités.

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  Des fois elle détruit

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  l'environnement,

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  elle met des,

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  des populations n'en n'en bénéficient pas forcément et donc

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  on avait vu comment quelles étaient les stratégies qui pouvaient

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  être mises en oeuvre pour essayer de changer cela.

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  C'est ce qu'on appelle l'entrepreneuriat social.

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  Et on avait vu dans ce cadre de l'entrepreneuriat social plusieurs exemples.

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  On avait vu par exemple la capacité

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  des entreprises à signer des accords comme le pacte mondial,

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  le principe de l'équateur,

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  qui sont en fait des des des, des traités, des que les entreprises décident de signer

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  pour

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  prouver que finalement, elles ont une mondialisation peut-être, plus éthique,

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  plus responsable.

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  On avait vu aussi les systèmes de microfinance voir comment, Finalement,

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  certaines organisations, voire certaines banques,

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  vont offrir la possibilité aux

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  populations pauvres de pouvoir emprunter des petites sommes pour financer

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  des projets en lien avec le développement humain,

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  alors que des grandes banques auraient refusé de le faire.

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  Et ensuite,

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  on avait parlé aussi des labels et des normes,

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  les labels et les normes, avec l'idée que ce sont

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  une preuve que finalement les entreprises s'engagent à

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  respecter certaines normes environnementales des normes sociales.

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  Et on peut évidemment mettre là dedans tout ce qui concerne le commerce équitable.

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  On avait aussi mis des éléments de discussion en disant que finalement,

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  c'était parfois un petit peu critiqué,

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  critiqué parce que certaines entreprises font ça des fois pour le,

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  pour l'image qu'elles en renvoient et que ce sont des actions qui restent limitées.

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  Enfin,

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  on avait entamé. Alors nous, on avait commencé par ça

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  la question de l'identité culturelle.

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  La première chose qu'on avait fait lorsqu'on avait commencé

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  cette partie là,

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  c'est qu'on avait essayé d'abord de définir

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  ce que c'est que l'identité culturelle.

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  On avait vu qu'elle était extrêmement riche dans le monde et que aujourd'hui,

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  la multiplication des flux humains, et notamment des diasporas,

• 12:05 - 12:10

  avait permis la diffusion à très très grande échelle de cette identité culturelle

• 12:10 - 12:12

  dans le monde. Et c'est pour ça que, aujourd'hui,

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  il faut d'abord que vous soyez capable de citer

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  différents exemples qui montrent qu'il y a une identité

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  culturelle au niveau des langues, au niveau

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  des religions, au niveau des cultures, qui est extrêmement

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  riche et que les diasporas ont énormément contribué à cela.

• 12:28 - 12:29

  On avait par exemple parlé de la

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  diaspora iranienne aux états-unis et montré comment,

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  finalement, ça avait vraiment créé une culture

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  très importante. Plus de un virgule cinq million d'Iraniens aux états-unis.

• 12:38 - 12:41

  Même dans certaines villes comme Los Angeles, Los Angeles,

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  il y a même des quartiers entiers

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  où on va retrouver cette culture

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  iranienne, cette culture perse.

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  On avait dit aussi que ça favorisait ce qu'on avait appelé le métissage culturel

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  c'est-à-dire, le mélange des cultures

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  où en fait finalement il y a les cultures qui se

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  nourrissent les unes avec les autres.

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  Et on avait aussi parlé d'hybridation culturelle c'est-à-dire que ça,

• 13:02 - 13:05

  ça donne presque naissance à une troisième culture.

• 13:05 - 13:05

  Euh,

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  on va dire à l'intersection de la culture par exemple, ici iranienne

• 13:10 - 13:12

  et ou encore de la culture

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  des états-unis.

• 13:15 - 13:15

  Euh,

• 13:15 - 13:18

  on avait terminé ce chapitre en se

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  posant la question finalement de l'uniformisation des cultures

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  est-ce que finalement la mondialisation,

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  elle n'est pas en train de promouvoir une culture unique, une culture qui serait

• 13:28 - 13:31

  essentiellement centrée sur la culture occidentale

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  et qui ferait disparaître justement cette énorme diversité culturelle.

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  On avait vu dans ce chapitre que

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  finalement, les trois

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  res

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  les trois quatre responsables de cela, c'était non seulement les ftn,

• 13:44 - 13:46

  les très très grandes entreprises

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  qui diffusent leur culture à l'échelle mondiale,

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  voire même vous vous souvenez qui s'adaptent d'ailleurs

• 13:51 - 13:53

  à la culture locale pour mieux s'implanter.

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  On parle de localisation

• 13:55 - 13:55

  Euh

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  et euh, qui qui montre que ces entreprises ont

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  C F T N. Ont évidemment un poids extrêmement important à jouer.

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  En ce qui concerne les cultures,

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  on parle.

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  On pense aussi aux médias de masse, que ça soit des entreprises comme Netflix,

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  euh, des entreprises

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  comme Google,

• 14:09 - 14:12

  mais aussi évidemment l'accélération des mobilités humaines,

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  des nouvelles technologies ou encore les zones de libre échange.

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  L'objectif de cette dernière partie du cours,

• 14:18 - 14:19

  c'était aussi de

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  parler éventuellement d'impérialisme culturel est-ce que

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  l'on peut pas parler de domination

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  de certains pays

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  sur les autres pays en termes culturels

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  et est-ce que finalement cette uniformisation culturelle,

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  elle ne profite pas qu'à certains pays.

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  Voilà

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  donc l'objectif de ce chapitre.

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  C'était à la fois de vous faire comprendre finalement, dans un premier temps,

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  quelles étaient les résistances à la mondialisation.

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  Une partie d'ailleurs de ces résistances est liée au fait que la mondialisation

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  est parfois perçue négativement et ne permet

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  pas de favoriser le développement humain.

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  Et c'est pour ça que certains pays, certaines entreprises,

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  essaient de mettre en place des mesures qui, au contraire,

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  favoriseraient le développement humain comme l'entrepreneuriat social