Crash course 2/2 - Loisirs, tourisme et sport

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  alors dans la deuxième partie du cours,

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  on a vraiment beaucoup insisté sur la notion de coûts et bénéfices du tourisme.

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  Lorsqu'on parle de coûts et bénéfices,

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  on parle évidemment de coûts et de bénéfices économiques,

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  mais aussi environnementaux et sociaux.

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  Et pour cela, finalement, on a eu trois différentes études,

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  euh,

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  qui nous ont permis de découvrir ces différents aspects.

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  La première chose que l'on a vu ensemble,

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  c'est euh les pays qui ont décidé

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  de développer le tourisme comme stratégie nationale.

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  On avait parlé notamment du Qatar.

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  On avait parlé de Cuba et on avait vu que

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  c'était des pays qui avaient décidé d'investir énormément dans le tourisme

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  afin d'essayer justement de recueillir des bénéfices, notamment économiques,

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  voire sociaux extrêmement importants.

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  Dans le cadre du Cuba.

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  On avait vu notamment que la mise en place de certains visas, la mise en place aussi

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  de vols réguliers avec des destinations émettrices de touristes comme le Canada,

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  l'Amérique du Nord

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  avait permis l'arrivée massive de touristes. Mais

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  à la fois on avait vu que ça bénéficiait pas forcément à l'ensemble de la population,

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  mais aussi à l'ensemble des territoires. En effet, il y a certains

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  espaces à Cuba qui bénéficient énormément du tourisme,

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  mais à la fois on avait vu aussi que les

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  populations locales pouvaient se plaindre de l'arrivée des touristes,

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  non seulement parce que les touristes

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  vivent très souvent dans une bulle touristique

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  ou tout simplement les

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  populations locales ne bénéficient pas des retombées touristiques,

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  notamment avec le rapatriement des bénéfices d F T N.

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  Mais aussi que ça pouvait tout simplement

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  créer une importante pression sur les ressources,

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  voire augmenter le coût de la vie.

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  Certaines fois, en ce qui concerne les coûts,

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  on avait vu aussi les coûts environnementaux,

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  avec notamment les bateaux de croisière qui

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  sont extrêmement néfastes pour la biodiversité,

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  pour la faune et la flore. Et donc

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  c'est pour ça que les coûts du tourisme euh,

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  sont généralement des choses qui sont

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  assez

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  euh

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  encombrante pour les pays qui développent le

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  tourisme en tant que stratégie nationale,

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  parce que même si ça apporte énormément de bénéfices,

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  le tourisme est aussi extrêmement

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  volatile.

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  C'est-à-dire que lorsqu'il y a un événement comme le covid,

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  les touristes arrêtent de venir.

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  Il est des fois très concentré dans certains

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  espaces et très concentré dans le temps,

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  avec notamment les touristes qui ne viennent pas dans la saison morte.

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  Une fois qu'on avait vu cette étude là,

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  on s'était intéressé cette fois-ci aux différents espaces et touristes et

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  pays qui développent ce qu'on appelle le tourisme de niche.

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  Alors le tourisme de niche,

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  il y en a de plusieurs types et ça s'adresse

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  à des touristes qui veulent avoir des expériences un petit peu

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  différentes, un petit peu particulières.

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  Les trois que je vous demande de retenir,

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  c'est notamment le tourisme d'aventure qui cible

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  les amateurs de défis physiques d'exploration.

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  Euh le tourisme cinématographique.

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  On avait pris ensemble l'exemple de la ville de Montréal

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  qui avait développé tout un parcours touristique afin d'attirer les fans

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  de la série

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  Sud-coréenne qui s'appelle Gobee, en

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  en ayant finalement une offre qui était juste

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  adaptée par rapport à eux et pour qu'ils puissent

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  découvrir les lieux de tournage et enfin le tourisme patrimonial

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  qui se développe essentiellement dans des lieux

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  où le patrimoine culturel est extrêmement important.

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  Que ce soit d'ailleurs du patrimoine plutôt urbain

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  ou plutôt naturel.

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  Enfin,

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  la dernière étude de cas qu'on avait vu euh au

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  travers pour le coût et les bénéfices,

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  c'était euh les festivals.

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  Euh,

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  ce qu'on appelle aussi tout simplement les

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  manifestations récréatives temporaires Alors pourquoi temporaires?

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  Parce que les festivals, évidemment,

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  sont organisés sur quelques jours,

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  pas plus.

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  Et on avait pris l'exemple notamment du festival des Iennes qui se trouve à Belfort,

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  dans l'est de la France.

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  Ce qui est très intéressant avec les festivals, c'est que,

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  évidemment,

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  ils doivent prendre en compte le fait que c'est un espace généralement rural dans

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  lequel est organisé ce festival et qu'il

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  faut l'aménager afin d'accueillir des festivaliers,

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  des touristes

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  qui arrivent en nombre,

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  plus de cinquante mille pour les européennes qu'il faut loger, qu'il faut nourrir,

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  qu'il faut transporter.

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  Et évidemment,

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  c'est autant de questions d'aménagement de territoire

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  que les organisateurs doivent se poser.

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  En plus de ça, il y a aussi les questions de sécurité qui sont très importantes.

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  Pareil que pour les deux études de cas précédentes.

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  On peut étudier festivals sous le prisme de coûts et bénéfices. Pourquoi?

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  Parce que évidemment,

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  il y a d'importants bénéfices qui sont liés à l'organisation des festivals,

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  des bénéfices sur l'économie locale, des bénéfices sur la création d'emplois,

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  des bénéfices aussi sur la promotion d'un territoire,

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  etc. Etc.

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  Mais il y a aussi, évidemment de nombreux coûts.

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  Le premier, c'est le coût environnemental,

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  les festivals le festival sont généralement très polluants.

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  Il y a évidemment l'empreinte carbone.

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  Il

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  y a aussi la pollution et il faut évidemment penser

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  aux

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  nuisances diverses et variées

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  qui sont amenées avec la production de déchets,

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  la gestion des eaux usées, etc, etc.

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  Il y a évidemment

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  des des des coûts aussi sociaux en ce

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  qui concerne les différentes nuisances liées au bruit,

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  à la pert perturbation,

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  on va dire de de la vie des habitants qui habitent aux alentours.

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  Et donc aujourd'hui les festivals, même s'ils ont d'importants bénéfices,

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  ils ont aussi d'importants coûts.

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  Une fois qu'on avait terminé

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  cette partie-là,

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  on s'est intéressé

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  au rôle que les multinationales c'est-à-dire. Les F T N.

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  Jouaient

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  dans justement la promotion des hauts lieux touristiques

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  et ce qu'on appelle l'élargissement des destinations touristiques.

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  Globalement, ce qu'on avait vu ensemble, c'est que les F T N.

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  Elles avaient cette capacité de vraiment réduire les

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  coûts avec ce qu'on appelle des économies d'échelle.

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  Euh, en faisant ce qu'on appelle l'intégration horizontale et verticale.

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  Alors l'intégration horizontale,

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  c'est lorsque

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  les entreprises multinationales

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  décident tout simplement d'acheter

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  plusieurs activités similaires. C'est par exemple

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  lorsque le Mario décide d'acheter d'autres hôtels

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  pour accroître le nombre d'hôtels qu'il possède.

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  A l'inverse, l'intégration verticale,

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  c'est lorsqu'une entreprise essaie de contrôler

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  l'ensemble

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  de la chaîne,

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  de,

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  de la réservation, du voyage, du vol de l'hôtel, des activités touristiques

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  et c'est par exemple l'exemple de Air Transat.

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  On avait vu que globalement, ces stratégies

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  permettaient de rendre accessibles

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  de plus en plus de destinations touristiques.

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  Et donc cela crée ce qu'on appelle élargissement des destinations touristiques.

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  Évidemment. Aujourd'hui,

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  les ftn

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  apportent d'importants bénéfices pour les consommateurs

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  qui peuvent généralement voyager pour plus cher

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  dans de très nombreuses destinations.

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  Mais aujourd'hui, c'est aussi critiqué

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  parce qu'elles se trouvent en situation de monopole.

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  Elles créent une situation de concurrence par rapport aux autres

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  acteurs du secteur touristique qui sont pas forcément des ftn.

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  Elles sont aussi critiquées parce que elles rapatrient

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  beaucoup de leurs bénéfices c'est-à-dire que ça

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  va pas forcément profiter aux populations locales.

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  Et elles entretiennent un peu le phénomène de bulle touristique

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  c'est-à-dire que finalement,

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  elles développent un tourisme qui est des fois isolé du contexte local

• 06:44 - 06:47

  et cetera et cetera. On pourrait dire aussi que

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  elles tuent l'authenticité des fois du

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  voyage touristique en proposant quelque chose euh

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  quasiment identique dans chaque destination touristique

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  dans lequel les touristes se rendent.

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  Une fois qu'on avait étudié ça,

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  nous nous sommes intéressés plus particulièrement à la question du surtourisme.

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  En effet, aujourd'hui,

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  le surtourisme est une question majeure lorsqu'on veut

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  étudier les impacts du tourisme et surtout,

• 07:09 - 07:11

  notamment les impacts négatifs,

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  on avait vu que un des premiers impacts du SURTOURISME,

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  c'était ce qu'on avait appelé la surfréquentation.

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  Aujourd'hui, de très nombreux lieux touristiques sont surfréquentés, ce

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  qui génère d'ailleurs une importante pollution

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  production de déchets et le tourisme de masse est extrêmement

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  et le le principal coupable,

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  évidemment du surtourisme qui se développe même

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  des fois dans des lieux très isolés comme

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  l'Himalaya.

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  L'autre problème du tourisme

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  de masse et du surtourisme

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  qui va avec, c'est la folklorisation, la folklorisation c'est-à-dire,

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  que la culture locale

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  est mise en scène afin de satisfaire les besoins des touristes. Et aujourd'hui,

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  des fois,

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  lorsque certains touristes vont dans certaines destinations touristiques,

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  ce qui leur est présenté comme quelque chose d'authentique

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  et en fait quelque chose qui est mis en scène

• 08:00 - 08:01

  par par rapport à ça,

• 08:01 - 08:04

  il y a aussi le phénomène de Disneyland

• 08:04 - 08:08

  et de muséification c'est-à-dire que l'arrivée massive des touristes

• 08:08 - 08:11

  peut entraîner. Une sorte de

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  de modification de l'espace touristique

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  qui s'adapte aux besoins des touristes, qui perd toute authenticité,

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  qui est d'ailleurs aussi fui par les populations locales

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  comme à Venise.

• 08:22 - 08:26

  Et donc vous avez l'impression de vous balader dans un espèce de musée géant.

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  Aujourd'hui,

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  les espaces qui sont victimes de

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  surtourisme essaient de développer des stratégies

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  pour développer la résilience,

• 08:33 - 08:35

  notamment parce que,

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  comme le géographe Butler l'a étudié

• 08:38 - 08:39

  aujourd'hui,

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  le surtourisme peut tout simplement

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  entraîner la le déclin des des lieux touristiques. En effet,

• 08:46 - 08:50

  selon lui, si jamais les lieux touristiques ne mettent pas en place des stratégies

• 08:50 - 08:51

  de résilience,

• 08:51 - 08:54

  par exemple limiter le nombre de touristes qui viennent

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  augmenter le prix d'entrée, etc, etc.

• 08:57 - 08:58

  Ou réglementer les airbnb,

• 08:59 - 09:02

  et bien les zones touristiques vont tout simplement décliner. Les

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  touristes vont se désintéresser de ces zones,

• 09:04 - 09:07

  non seulement parce que les ressources touristiques primaires vont peut-être,

• 09:08 - 09:08

  être

• 09:08 - 09:09

  abîmées,

• 09:09 - 09:12

  mais aussi parce que finalement, ce sont des espaces

• 09:12 - 09:16

  où il y a tellement de touristes que l'intérêt devient de moins en moins fort.

• 09:16 - 09:19

  D'ailleurs, par rapport à ça, Doxy, qui est un autre géographe,

• 09:19 - 09:23

  a essayé de théoriser, lui la corrélation qui puisse exister entre

• 09:24 - 09:26

  l'arrivée des touristes et la population locale.

• 09:26 - 09:28

  Et en fait, il a constaté que

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  plus des touristes arrivaient, plus la population locale était mécontente

• 09:33 - 09:35

  et parce qu'elle en subissait essentiellement les coûts négatifs,

• 09:35 - 09:37

  les coûts liés aux nuisances,

• 09:37 - 09:39

  à la concurrence, à l'augmentation des prix

• 09:39 - 09:41

  et cetera et cetera

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  ce qu'on avait vu aussi. Euh,

• 09:43 - 09:45

  pour clôturer, je dirais cette Cette partie là,

• 09:46 - 09:48

  c'est que aujourd'hui certaines

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  destinations touristiques essaient de développer

• 09:50 - 09:52

  ce qu'on appelle le tourisme durable

• 09:52 - 09:53

  ou l'écotourisme

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  et notamment,

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  c'est le cas du Kenya,

• 09:57 - 10:01

  le Kenya qui est un pays pauvre qui a décidé de miser sur le tourisme

• 10:01 - 10:04

  mais qui a décidé de viser sur un un tourisme durable

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  qui respecte l'environnement avec une conservation de la biodiversité.

• 10:08 - 10:08

  D'ailleurs,

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  grâce à l'arrivée des touristes qui vont payer pour entrer dans des parcs et cette

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  tout simplement les frais d'entrée vont permettre

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  de financer des initiatives de protection

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  qui vont réduire les impacts

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  environnementaux en favorisant les énergies renouvelables

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  des lodge écoresponsables

• 10:26 - 10:30

  qui vont essayer de favoriser l'économie locale en en stimulant

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  finalement les activités locales et non pas les F T N.

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  Et qui vont essayer évidemment aussi de créer des impacts sociaux positifs,

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  la création d'emplois, sensibilisation à l'environnement, etc etc.

• 10:43 - 10:44

  Enfin,

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  dans la dernière partie du cours

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  consacré donc loisirs, sport et tourisme.

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  Nous nous sommes intéressés aux différentes mutations.

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  Les mutations, c'est quoi? C'est tout simplement les changements

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  récents que, à la fois les tourisme mais aussi le sport

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  a connu

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  la première chose que l'on avait vu ensemble,

• 11:01 - 11:02

  ça concernait le tourisme.

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  Aujourd'hui, le tourisme mondial. Il est principalement influencé

• 11:06 - 11:09

  par différents facteurs et notamment les réseaux sociaux,

• 11:09 - 11:11

  les réseaux sociaux qui vont faire tout simplement

• 11:11 - 11:13

  la promotion de ces certains espaces touristiques,

• 11:13 - 11:14

  parfois même

• 11:14 - 11:18

  quitte à développer le surtourisme et aujourd'hui les réseaux sociaux

• 11:19 - 11:22

  permet une promotion très rapide de ces différents lieux.

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  Le deuxième aspect qu'on avait vu ensemble,

• 11:24 - 11:26

  c'était aussi la sécurité internationale.

• 11:26 - 11:27

  Aujourd'hui,

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  lorsque

• 11:28 - 11:29

  un pays

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  peut garantir la sécurité des touristes,

• 11:32 - 11:34

  c'est évidemment un atout pour attirer davantage de touristes.

• 11:34 - 11:36

  Et à l'inverse, lorsqu'un pays est en guerre,

• 11:36 - 11:39

  cela va agir comme un facteur répulsif.

• 11:39 - 11:41

  Et d'ailleurs, lorsqu'un pays est en guerre,

• 11:41 - 11:45

  les habitants de ce pays là vont généralement évidemment pas faire du tourisme,

• 11:45 - 11:46

  la priorité étant tout autre.

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  Enfin, nous avions étudié ensemble ce qu'on avait appelé le tourisme de diaspora.

• 11:51 - 11:51

  Euh,

• 11:51 - 11:53

  ça désigne tout simplement le tourisme effectué par des

• 11:53 - 11:56

  familles immigrées qui reviennent visiter leur pays d'origine.

• 11:56 - 11:56

  Et ça,

• 11:56 - 11:58

  c'est quelque chose qui est aujourd'hui de plus

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  en plus important parce que les flux mondiaux,

• 12:00 - 12:03

  les flux de diaspora sont de plus en plus importants.

• 12:03 - 12:07

  Et aujourd'hui, ça permet à justement certains opérateurs touristiques

• 12:07 - 12:10

  de développer cette cette forme de tourisme là

• 12:11 - 12:14

  aujourd'hui, on avait vu aussi que les sports étaient eux aussi

• 12:14 - 12:16

  en perpétuelle évolution.

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  La première chose qu'on avait vu, c'est que

• 12:18 - 12:21

  évidemment les sports sont extrêmement influencés,

• 12:21 - 12:23

  je dirais par le contexte social.

• 12:23 - 12:27

  Aujourd'hui, par exemple, il y a de plus en plus de parité dans le sport

• 12:27 - 12:30

  aujourd'hui, les Jeux olympiques de Paris par exemple,

• 12:30 - 12:33

  il y avait autant de sport féminin que de sport masculin.

• 12:33 - 12:33

  Euh

• 12:34 - 12:34

  d'ailleurs,

• 12:35 - 12:35

  euh,

• 12:35 - 12:37

  certains pays lèvent certaines restrictions qui

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  qui étaient imposées par exemple à

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  certains genres, notamment les femmes,

• 12:41 - 12:44

  pour pouvoir à la fois pratiquer des sports

• 12:44 - 12:46

  mais aussi venir assister à certains sports.

• 12:46 - 12:49

  Je dirais aussi que les sports sont de plus en plus inclusifs, avec notamment

• 12:50 - 12:52

  le l'avènement des Jeux paralympiques,

• 12:52 - 12:54

  notamment après la Seconde Guerre mondiale,

• 12:54 - 12:57

  avec l'idée que aujourd'hui, on essaie d'accueillir des athlètes

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  qui sont donc en situation de handicap.

• 12:59 - 13:00

  Par rapport à ça,

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  il y a aujourd'hui tout un tas de questions qui se posent par rapport aux,

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  aux athlètes transgenres

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  qui sont des questions évidemment sociales avant tout,

• 13:07 - 13:10

  mais auxquelles justement les sports essaient

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  de essaient de s'adapter et essaient justement d'apporter.

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  On va dire une réponse par rapport à ces questions au niveau de la société.

• 13:17 - 13:20

  Je dirais aussi que les évènements sportifs intègrent

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  de plus en plus de nouveaux sports.

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  Alors par exemple, le skate, le même et

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  même aujourd'hui par exemple, les jeux vidéo,

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  le e-sport sont parfois considérés comme des sports et tendent à se développer

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  de plus en plus.

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  Enfin, ce qu'on avait vu, c'est que les sports,

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  c'était aussi le moyen que certains pays avaient

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  pour rentrer en compétition les uns avec les autres.

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  Et aujourd'hui, il y a une très forte influence des enjeux géopolitiques.

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  Les événements sportifs, c'est souvent l'occasion pour les pays de s'affronter,

• 13:48 - 13:50

  de s'affirmer sur la scène mondiale.

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  Et donc c'est

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  aussi une vraie occasion

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  pour les différents sportifs des différents pays de s'affronter

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  et indirectement de montrer la supériorité de leur pays par rapport aux autres.

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  C'est d'ailleurs pour ça que des fois,

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  certains pays ou certaines délégations sportives se sont adonnés

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  à des pratiques interdites,

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  notamment le dopage.

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  Parce que justement, derrière ces grands événements sportifs,

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  il y a avant tout des enjeux.

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  Jeu géopolitique. Voilà

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  donc l'idée de ce chapitre. C'était vraiment

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  de vous faire découvrir les différents aspects des loisirs,

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  que ça soit d'ailleurs les sports ou que ça soit le tourisme,

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  de vous montrer qu'il en existe de de très nombreuses catégories

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  et que il existe des coûts et des bénéfices liés à la fois à la pratique de ceux-ci,

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  mais aussi à l'organisation des évènements

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  sportifs ou encore à l'accueil des touristes.