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Les théories développées dans cette présentation s’opposent au courant mécaniste créé par René Descartes.
Selon la théorie avancée, les animaux sont des machines au premier sens du terme. C'est-à-dire qu’ils ne sont pas dotés de conscience ni la moindre pensée.
Selon Dominique Lestel, les spécialistes du domaine de l'étude du comportement animal (l'éthologie) ne sont pas tous d'accord pour dire que les animaux ont une culture.
La notion d'environnement (UMWELT) est très importante chez Jacob Von Uexkull qui considère que chaque espèce animale vit dans son monde propre selon ses propres critières. Les critères utilisés pour construire le monde animal ne sont pas les mêmes que ceux utilisés dans la construction du monde humain.
Pauvreté du milieu = sûreté de l'action
L'animal entre en contact avec son environnement par l'entremise de son monde vécu qui dépend des actions de l'animal et des perceptions liées à ces actions
Le rapport par lequel une action se déploie à partir d'une perception est un rapport dont la complexité est liée à celle du rapport de l'animal à son environnement.
Plan vs But
FJJ Buytendijk (tournant du 20`me siècle) appelle l'intelligence animale ''l'ombre de la connaissance'', notion de l'intelligence animale qui se profile derrière son comportement.
Buytendijk déclare que les animaux interprètent leur monde car leur comportement dépend de leur histoire.
Il lie la vitesse de mouvement de l'animal à l'intentionnalité qui pourrait s'y retrouver. L'entourage est formé et vécu par l'animal.
L'univers de l'animal dépend de ses capacités d'action.
Chez Buytendijk, le Umwelt constitue ''l'ensemble de tous les facteurs et complexes qui constituent l'environnement de la bête, qui agissent sur elle et qui en reçoivent les impacts''.
Chaque espèce a donc sa propre ambiance consistant en:
Une ambiance active (merkwelt): ambiance qui imprime à la bête sa marque
Une ambiance passive (wirgunswelt): ambiance qui subit l'action de l'animal
Buytendijk sépare le monde humain de l'environnement.
L'homme se sépare de l'animal du fait qu'il a un point de vue sur son monde tandis qu l'animal y est submergé. L'homme n'est pas seulement acteur, il est spectateur.
Ses actes s'appuient sur la mémoire du passé et l'anticipation du futur. L'individu peut alors se charger d'un rôle, former des communautés et se donner des obligations normatives.
Adolf Portmann et l'importance de l'apparence des animaux
Portmann met l'accent sur les caractéristiques des animaux (forme, couleurs) qui ont une signification particulière en lien avec leur comportement.
Certaines couleurs ''signalétiques'' visent à faire ressortir l'animal de son animal tandis que d'autres formes ''cryptiques'' visent à fondre l'animal dans son environnement.
La notion d'écart chez Jonas
Chez Jonas règne l'idée que le vivant a une existence substantielle, c'est à dire que tout être vivant est considéré comme ayant un certain degré de liberté par rapport à la matière.
Cette forme de liberté est en corrélation directe avec la marge de manœuvre dont possède l'être vivant par rapport à son action, c'est à dire son degré d'autonomie face à son environnement.
Jonas voit chez l'animal une liberté progressive.
La liberté dénote une façon d’exister distincte de l'organique en soi.
''Les pouvoirs de chaque créature sont corrélés aux besoins qui le poussent à agir dans le monde.''
Il estime que l'essence de la vie se base sur une dialectique subtile durant laquelle les nouveaux besoins se plaquent au besoin métabolique de base. À l'aide du développement de la perception et de la locomotion, de nouvelles satisfactions et donc de nouveaux besoins émergent.
Un écart se situe alors entre la pulsion et la satisfaction des besoins qui installent un écart qui est au centre de la vie animale.