L’histoire musicale américaine prend comme point de référence la Symphonie du Nouveau Monde. Les Américains se détournent enfin des modèles artistiques européens.
Un rôle de catalyseur : La symphonie n’est pas l’origine de l’intérêt pour la musique indienne, pas davantage pour celle des Noirs. En revanche, elle précipite la prise de conscience collective sur les immenses capacités du fond musical populaire.
La naissance d’un style américain : Les milieux musicaux des Etats-Unis reconnurent immédiatement dans cette symphonie la première grande œuvre à avoir été composée sur leur sol.
Un évènement et un succès musical :
Des opposants :
« Ici en Amérique, un modèle pour un costume national musical « américain » nous a été offert par le Bohémien Dvořák – bien que ce que les mélodies nègres aient à voir avec l’américanisme en art demeure un mystère. Une musique qui peut être faite selon des « recettes » n’est pas de la musique, mais un « habit sur mesure ». Une mascarade dans le prétendu nationalisme d’habits nègres découpés en Bohême ne nous sera d’aucune aide. »
1859 : Alto solo de l'orchestre du théâtre Prague
Il côtoie les plus grands musiciens de l'époque.
Ses œuvres sont connues et reconnues à travers toute l'Europe.
1892-1895 : Directeur du Conservatoire national de New York.
1893 : Il compose "La symphonie du nouveau monde" inspiré du poème de Longfellow "Le chant de Hiawatha".
Une forme symphonique classique.
Une instrumentation riche.
Les grands thèmes du romantisme.
L’œuvre d’un tchèque à New York.
Thèmes de la Nature sauvage et des tribus indigènes.
Un message musical nouveau qui transcende les thèmes habituels.
La fin du classicisme en musique (début du XIX) :
Le début du XIX se fait avec l’essoufflement de la période dite classique qui laisse rapidement la place au romantisme en musique. La musique dite classique se définit par la rigueur, la limpidité soit la simplicité harmonique et un sens développé de la mélodie.
Passage du classicisme au romantisme (première moitié du XIX) :
Beethoven incarne ce chevauchement des deux mouvements dans le sens où son œuvre s’inscrit dans la lignée de celles de ses prédécesseurs mais qu’elle s’impose également comme figure de proue du mouvement romantique en musique.
Le romantisme succède donc au classicisme et en hérite de certains aspects ; nous pouvons penser au caractère dramatique existant chez les auteurs classiques et amplifié par les romantiques, la symphonie devient une forme privilégiée.
Le romantisme en musique (XIX) :
Le romantisme est empreint d’un lyrisme qui permet au compositeur d’exprimer ses sentiments personnels.
L’instrument le plus apte à transmettre les émotions de l’artiste est alors le piano pour sa richesse sonore et sa profondeur ; F. Liszt : « Mon piano […] c'est moi, c'est ma vie »
Les formes privilégiées sont la symphonie et l’opéra, qui connait son apogée durant la deuxième moitié du XIX°.
Le mouvement romantique émerge en Allemagne mais connait pas la suite un rayonnement transnational.