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Mondialisation

Éthique

Animale

Introduction

Définition : « la responsabilité morale des hommes à l’égard des animaux pris individuellement »

Selon Gilbert, on doit distinguer cette discipline de l’éthique environnementale et l’éthique alimentaire.

Éthique environnementale : Traite de « la préservation des espèces ou de la biodiversité ».

Éthique alimentaire : Aborde « l’impact de la nourriture sur la vie des humains ».

On aborde ici la limite entre les actions qui sont moralement acceptables et celles qui ne le sont pas, renvoyant à trois courants philosophiques en particulier :

L’éthique des vertus d’Aristote

L’action est morale si l’agent est vertueux.

Si on adopte cette perspective, celui qui maltraite un animal n’agit pas de manière vertueuse et ce traitement pourrait mener à un traitement inadéquat des humains.

« En effet, l’éthique des vertus peut aussi soutenir, plus directement, que les vertus de justice ou de compassion, bien comprises, ne devraient pas se limiter aux humains. »

Critique : Cette perspective perçoit ce traitement comme négatif uniquement car il nuit aux humains.

Le déontologisme de Kant

Le déontologisme de Kant

L’action est morale si elle respecte les normes morales.

Exemple – L’esclavagisme : Gilbert utilise l’exemple de l’esclavagisme considéré par Kant comme une action immorale car les esclaves sont considérés comme de simple outils sans considération pour leur dignité ou leur valeur.

Les déontologues appliquent cette même logique au traitement des animaux conçus comme de simples objets n’ayant pas de valeur (Tom Regan).

Les déontologues militent pour la reconnaissance de droits animaux. On considère dans ce contexte les animaux comme des personnes qui ne devraient pas être exploitées.

Ce courant dénonce le spécisme : «discrimination (moralement arbitraire) qui serait fondée sur l’espèce ».

Le conséquentialisme lié à l’utilitarisme de Bentham

Les conséquences de l’action doivent respecter certaines valeurs morales.

Ce courant défend que « nos actions devraient non seulement chercher à promouvoir le bien-être des humains, mais aussi celui des animaux. »

Selon la perspective conséquentialiste, on devrait prendre les moyens afin de « maximiser le bien-être de l’animal ».

En découle ainsi pour les conséquentialistes une hiérarchisation des actions envers les animaux selon la capacité de celles-ci à satisfaire l’intérêt général.

Actions prônées afin de favoriser le respect des animaux

Actions

Véganisme : « consommation sans produits d’origine animale ».

Welfaristes (conséquentialistes généralement) : On propose une série de réformes aux structures d’exploitation des animaux afin d’améliorer le bien-être de ceux-ci.

Abolitionnistes (déontologues habituellement) : « Ils militent pour abolir le fait de l’exploitation animale et considèrent que la racine du problème vient de ce que les animaux sont des marchandises (comme, autrefois, les esclaves). »

Autre débat:

« Cercle de la moralité » : On veut ici s’abstenir d’exploiter des animaux qui ressentent la douleur, ce qui exclut les mollusques et les insectes. Il existe toutefois une zone grise de sensibilité qui n’est pas encore clairement définie par les experts sur la question.

La libération animale

Libération

animale

Singer voit un parallèle entre le mouvement de libération des femmes et la condition des animaux comme ensemble d’êtres vivants victimes d’exploitation.

Selon cet auteur, notre capacité à raisonner ne justifie pas la maltraitance envers les animaux non-humains.

« Après tout, certains humains – comme les bébés ou ceux et celles qui sont atteints de graves déficiences intellectuelles – ne raisonnent pas aussi bien que des chimpanzés, des chiens ou des porcs, mais nous serions avec raison outrés si quelqu’un suggérait que l’on inflige une mort lente et souffrante à ces êtres humains inférieurs intellectuellement dans le but de tester la sécurité de nos produits domestiques. »

En privilégiant les animaux humains, on fait preuve d’une discrimination injustifiée envers les animaux non humains basée sur l’espèce d’appartenance (spécisme).

L’impact des découvertes scientifiques face au traitement des animaux

Improve

La théorie de l’évolution nous a permis de comprendre que nous ne sommes plus au centre de l’univers et que les animaux ne sont pas sous notre emprise.

La compréhension approfondie des gènes nous a permis de comprendre que les chimpanzés sont passablement plus rapprochés de nous génétiquement que ce que l’on pensait initialement.

Les études d’éthologues telle que Jane Goodall nous a permis d’appréhender la complexité sociale et émotionnelle des animaux.

Les éthologues ont également permis de comprendre que les animaux préfèrent leur habitat naturel à une usine de production de viande.

Impacts du mouvement de libération animale

Impacts

Mesures adoptées par l’Union européenne : « des centaines de millions de poules auront plus d’espace, que des perchoirs et des nichoirs seront mis à leur disposition ; les veaux de boucherie ainsi que les truies ne seront plus confinés à des box individuels trop petits pour eux et dans lesquels il leur est impossible de se retourner ou de faire quelques pas. »

Dans les domaines de la recherche scientifique utilisant les animaux (ex : cosmétiques), on adopte maintenant des pratiques plus respectueuses envers ceux-ci.

Perspectives

Perspectives

Même les groupes plus conservateurs envers les droits des animaux semblent reconnaître que l’élevage industriel impose aux animaux des conditions de vie difficiles.

« le fait que les méthodes occidentales d’élevage intensif se répandent à présent en Chine et dans des pays en voie de développement conduit à l’emprisonnement de milliards d’autres animaux dans des fermes industrielles.»

Introduction

Animal sujet

Les théories suivantes s’opposent au courant mécaniste créé par René Descartes.

Selon la théorie avancée, les animaux sont des machines au premier sens du terme. C'est-à-dire qu’ils ne sont pas dotés de conscience ni la moindre pensée.

Selon Dominique Lestel, les spécialistes du domaine de l'étude du comportement animal (l'éthologie) ne sont pas tous d'accord pour dire que les animaux ont une culture.

Von Uexküll

Uexküll

La notion d'environnement (UMWELT) est très importante chez Jacob Von Uexkull qui considère que chaque espèce animale vit dans son monde propre selon ses propres critières.

Les critères utilisés pour construire le monde animal ne sont pas les mêmes que ceux utilisés dans la construction du monde humain.

Selon Von Uexkull, la pauvreté du milieu correspond à une sûreté de l'action.

Autrement dit, le rapport par lequel une action se déploie à partir d'une perception est un rapport dont la complexité est liée à celle du rapport de l'animal à son environnement.

Buytendijk

Buytendijk

FJJ Buytendijk (tournant du 20ème siècle) déclare

que les animaux interprètent leur monde car leur comportement dépend de leur histoire.

L'univers de l'animal dépend ainsi de ses capacités d'action.

Chez Buytendijk, l’Umwelt constitue ''l'ensemble de tous les facteurs et complexes qui constituent l'environnement de la bête, qui agissent sur elle et qui en reçoivent les impacts''.

Chaque espèce a donc sa propre ambiance consistant en:

Une ambiance active (merkwelt):

ambiance qui imprime à la bête sa marque

Une ambiance passive (wirgunswelt):

ambiance qui subit l'action de l'animal

Buytendijk

Buytendijk sépare le monde humain de l'environnement.

L'homme se sépare de l'animal du fait qu'il a un point de vue sur son monde tandis qu l'animal y est submergé. L'homme n'est pas seulement acteur, il est spectateur.

Ses actes s'appuient sur la mémoire du passé et l'anticipation du futur. L'individu peut alors se charger d'un rôle, former des communautés et se donner des obligations normatives.

Jonas

Jonas

Chez Jonas règne l'idée que le vivant a une existence substantielle, c'est à dire que tout être vivant est considéré comme ayant un certain degré de liberté par rapport à la matière.

Cette forme de liberté est en corrélation directe avec la marge de manœuvre dont possède l'être vivant par rapport à son action, c'est à dire son degré d'autonomie face à son environnement.

Jonas voit chez l'animal une liberté progressive.

La liberté dénote une façon d’exister

distincte de l'organique en soi.

Jonas

''Les pouvoirs de chaque créature sont corrélés aux besoins qui le poussent à agir dans le monde.''

Il estime que l'essence de la vie se base sur une dialectique subtile durant laquelle les nouveaux besoins se plaquent au besoin métabolique de base. À l'aide du développement de la perception et de la locomotion, de nouvelles satisfactions et donc de nouveaux besoins émergent.

Un écart se situe alors entre la pulsion et la satisfaction des besoins qui installent un écart qui est au centre de la vie animale.

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