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Le mot biodiversité est la contraction de biologique et diversité. Que cache cette notion apparue dans les années 1980 ? Pourquoi dit-on que la biodiversité est menacée ou qu’il y a une érosion de la biodiversité ? En quoi sommes-nous concernés ?
Une notion complexe mais indispensable
L’usage du mot biodiversité est relativement récent mais la biodiversité, elle, est très ancienne. La diversité biologique actuelle est le produit de la longue et lente évolution du monde vivant sur l’ensemble de la planète, les premiers organismes vivants connus datant de près de 3,5 milliards d’années
La biodiversité, c'est le tissu vivant de notre planète. Cela recouvre l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie (plantes, animaux, champignons, bactéries, etc.) ainsi que toutes les relations et interactions qui existent, d’une part, entre les organismes vivants eux-mêmes, d’autre part, entre ces organismes et leurs milieux de vie.
La notion même de biodiversité est complexe, car elle comprend trois niveaux interdépendants :
• la diversité des milieux de vie à toutes les échelles : des océans, prairies, forêts… au contenu des cellules (pensons aux parasites qui peuvent y vivre) en passant par la mare au fond de son jardin ou les espaces végétalisés en ville ;
• la diversité des espèces (y compris l’espèce humaine) qui vivent dans ces milieux, qui sont en relation les unes avec les autres (prédation, coopération…) et avec leurs milieux de vie ;
• la diversité des individus au sein de chaque espèce : autrement dit, nous sommes tous différents ! Les scientifiques parlent de diversité génétique pour ce troisième niveau.
Un constat inquiétant
Environ 1,8 million d’espèces différentes ont été décrites sur notre planète, dont 280 000 dans les mers et les océans. Les spécialistes estiment que 5 à 100 millions d’espèces peuplent notre planète alors qu’ils décrivent, chaque année, de l’ordre de 15 000 espèces nouvelles. Le travail de recensement est donc loin d’être terminé Les milieux naturels sont également fragilisés ou détruits par les activités humaines : sur l’ensemble de la planète, 60 % d’entre eux ont été dégradés au cours des 50 dernières années et près de 70 % sont exploités au-delà de leur capacité, tels les milieux forestiers.
Les causes de l’érosion de la biodiversité
Certaines causes naturelles peuvent expliquer la disparition d’espèces ou de milieux naturels, mais le rythme d’érosion actuel est largement attribuable aux activités humaines. Cinq causes majeures d’atteinte à la biodiversité sont identifiées :
• la destruction et la fragmentation des milieux naturels liées, notamment, à l’urbanisation et au développement des infrastructures de transport ;
• la surexploitation d’espèces sauvages : surpêche, déforestation, braconnage… ;
• les pollutions de l’eau, des sols et de l’air ;
• l’introduction d’espèces exotiques envahissantes ;
la biodiversité est au cœur de la mécanique du vivant et il est non négociable de la protéger. Chaque jour qui passe, les activités humaines détruisent un peu plus la biodiversité de notre planète. Ce qui est détruit l’est pour toujours, mais ce qui est en danger peut encore être sauvé. L’avenir des générations futures en dépend.
Il est urgent de réagir
Notre Terre est très malade et sa guérison semble de plus en plus incertaine. Avec une espèce humaine qui exerce chaque année une pression de plus en plus grande sur ses ressources et ses écosystèmes, notre planète peine de plus en plus à se régénérer. Nous allons droit dans un mur …et nous y allons de plus en plus vite ! Pourtant, tout n’est pas encore perdu et il est encore possible de sauver beaucoup. Nous avons pourtant tous la responsabilité morale de stopper cette destruction et il est devenu urgent de réagir. La manière la plus simple, rapide et efficace de le faire réside dans notre consommation et nos actions quotidiennes, individuelles et collectives.
Agir individuellement d’abord :
Enseigner à ses enfants, par l’exemple, le respect de notre planète, des animaux et des écosystèmes.
Refuser toute consommation de produits issus d’animaux en voie de disparition (tels que l’ivoire, les chaussures en croco, la soupe d’ailerons de requins, la poudre de corne de rhinocéros… etc.)
Combattre la déforestation en achetant exclusivement du bois issu des filières responsables et respectueuses des forêts.
Recycler au maximum ses déchets.
Ne pas utiliser de pesticides chimiques pour son jardin.
Agir collectivement ensuite :
Il faut d’urgence créer et surtout faire appliquer à l’échelle internationale des lois pour endiguer le commerce des espèces en voie de disparition.
Il faut lourdement sanctionner les entreprises qui polluent, notamment financièrement.
Il faut développer plus de filières de recyclage et de traitement des déchets.
Il nous faut aussi utiliser des technologies moins destructrices pour l’environnement et limiter aux maximum l’utilisation de la chimie, notamment dans l’agriculture (pesticides).
• le changement climatique qui peut s’ajouter aux autres causes et les aggraver. Il contribue à modifier les conditions de vie des espèces, les forçant à migrer ou à adapter leur mode de vie, ce que toutes ne sont pas capables de faire.
Les causes se conjuguent fréquemment, Par exemple, les récifs coralliens ont fortement régressé dans certaines régions à cause de la pêche intensive, du réchauffement climatique et des pollutions marines.