Le conservatisme

Les deux sens du conservatisme

Fondements

1) Famille idéologique

2) L'ensemble des idéologies de droite

a) Ordre du monde légitime

b) « il existe derrière la réalité un ordre structurant, lequel assure à cette dernière sa stabilité et son organisation harmonieuse. »

c) Ordre à préserver

Edmund Burke

Introduction

Régner = aptitude de la classe dirigeante

Reconstruire la société = objectif arrogant.

¸

Protection de la propriété foncière = priorité

Origines historiques

Le conservatisme

Edmund Burke

a) Réaction au libéralisme et ensuite aux idéologies de gauche

b) Veut préserver les fondements de la société occidentale pré moderne.

c) Père fondateur : Edmund Burke – Réflexions sur la révolution de France

Intérêts individuels vs. décisions politiques

Critique du droit naturel

Conception du gouvernement : organisme vivant qu’on ne peut tuer et ramener à la vie

Tried, tested

and true

Idée maîtresse 1 : Respect de la tradition

Tried, tested

and true

Non à la révolution

« l’ordre structurant qui procure à la réalité son organisation harmonieuse, juste et équitable est celui de la tradition »

L’expérience/sagesse du passé doit orienter les actions/conceptions du monde.

La tradition = sélection naturelle des éléments gagnants de la société

Respect de la tradition ancré dans la conception traditionnelle du monde où les croyances, mythes et rituels façonnent notre monde.

Réaction idéologique à la volonté libérale de s’affranchir de la tradition à l’aide de la raison.

Citation - Burke

Révolution = mépris de l’expérience humaine

On conserve quoi?

Monde rural/campagne

La famille

Le travail

Régimes monarchiques

+ courants nationalistes

Opposition au progressisme

L’Église

Idée maîtresse 3 : Moralisme

 Fruit de l’influence de la pensée religieuse.

Idée maîtresse 2 : Hiérarchie sociale

Mauvaise nature

Les maux sociaux résultent

de la nature humaine

Opposée à la bonté humaine/capacité d’orienter son destin

Société = la source des maux selon le libéralisme et la gauche

Mauvaise nature

Organisation sociale hiérarchique

Décadence morale

Inégalités naturelles

Origines de la décadence :

influence des idées du centre/gauche

rejet de la religion

luttes menées par les mouvements sociaux défense des droits individuels inaliénables

Ouvrage phare : Le déclin de l’Occident d’Oswald Spengler : Il y prétend que l’histoire n’est pas guidée par le progrès, mais que celle-ci est plutôt cyclique (toute culture est amenée à naître, prospérer, décliner et disparaître).

Inégalités naturelles

Contraire à la nature de nier ou minimiser celles-ci

Critique la conception de l’égalité naturelle

Niveler n'amène pas l'égalité - Burke

L’organisation de la société doit refléter les inégalités naturelles.

Statut distinct aux individus selon leur place dans la hiérarchie sociale

« L’homme est une menace pour son prochain. »

Il est paresseux, orgueilleux et gourmand par nature

Il est naturellement tenté par le vice/mal (« l’homme est un loup pour l’homme »).

Décadence morale

Avancements technologiques accompagnés d’un « dépérissement moral » de la société.

Manifestations de ce dépérissement : « perte de repères, effritement des valeurs fondamentales et transcendantales, dépravation des mœurs, progression de l’égoïsme individualiste, relativisme moral »

La méfiance envers

la démocratie

Gouvernance = l'affaire des

classes dominantes

Préférence pour les régimes monarchiques et héréditaires ou aux gouvernements élitistes

Le patriotisme local

Conception holistique

L’importance accordée au mérite

 ...

Premier attachement social = celui à notre nation

- Burke

Critique de la conception universaliste

et cosmopolite de la citoyenneté

Définition de soi par rapport à sa communauté nationale avant de se concevoir comme citoyen du monde.

Statuts accordés selon le mérite

Classes plus méritantes

au haut de la hiérarchie.

Attributs découlent de qualités intrinsèques et des conditions extérieures.

Critique de la vision atomistique

Structure sociale dépasse l'individu

Structure sociale basée sur la hiérarchie athénienne (hommes libres, autres) et la structure sociale de l’Europe de l’ancien régime (nobles, clergé, paysans).

Idée maîtresse 4 : Cohésion sociale

Moyens de contrecarrer la nature humaine...

La méfiance envers

la démocratie

Méfiance envers la souveraineté populaire : la démocratie permet la dissension et l’opposition

Scepticisme face à la capacité du peuple à se gouverner.

Pouvoir politique fort

Modération

Résistance, retenue et abstinence

Respect de l’ordre du monde :

accepter sa condition ou son rang

Respect de l’autorité

Permet l’usage de la contrainte légale (psychologique, symbolique ou physique) pour maintenir la cohésion.

Utilisation des pouvoirs du gouvernement pour le maintien de l’ordre (intransigeance, force, vigueur).

Contraintes imposées par le gouvernement visent la maîtrise de passions (indiv. + masse)

Penchant pour l’autoritarisme

On mise sur le pouvoir coercitif

de la police et de l’armée.

Pouvoir politique fort

Introduction

Ligne dure par rapport aux peines sévères.

Proposition de lois interdisant des comportements contraires à la bonne morale.

Réticence aux droits et libertés individuelles

Le droit implique en l’imposition de certains devoirs pour les conservateurs.

Moyen de contrecarrer la décadence

Valeur orientant les programmes politiques conservateurs

Il faut contrer tout ce qui est susceptible d’affecter l’harmonie de la société

Il faut s’attaquer à la tendance innée des humains au vice.