Introducing
Your new presentation assistant.
Refine, enhance, and tailor your content, source relevant images, and edit visuals quicker than ever before.
Trending searches
Baccalauréat Professionnel Aéronautique
Option Structure
Travail en Classe Inversée:
Sujet: Les ailes D'avions
Connaissances:
Professeur: Laurent MARECHT
laurent.marecht@ac-rouen.fr
ATR 72.
Ce type d'aile est utilisé principalement pour les avions à hélices, notamment les turbopropulseurs qui ont un diamètre d'hélice important.
L'inconvénient est le train d'atterrissage qui est positionné soit dans le fuselage avec un empattement faible (donc sensible au vent de travers au sol), soit dans les ailes avec des grandes jambes de train (d'où une augmentation du poids).
Mitsubishi Ki-21.
Seuls certains avions de chasse les utilisent encore. Leurs attaches passant dans le fuselage diminuent le volume d'emport de celui-ci.
SN 600 Corvette.
Elles équipent actuellement tous les avions de transport à réaction, sauf quelques gros avions de transport de fret comme Antonov An 225.
Avantages : jambes de train plus courtes que sur une aile haute, ce qui permet de faciliter la maintenance des réacteurs en escale.
De Haviland Tiger Moth.
Un avion biplan est pourvu de deux paires d'ailes, placées l'une au-dessus de l'autre.
Ce type d'avion fut beaucoup utilisé pendant la guerre 14-18.
Sa construction se poursuivit entre les deux guerres, où il servait souvent d'avion d'entraînement.
Dans les années 1960-1970 certains comme le Stampe SV4 ou le De Havilland Tiger Moth servaient encore pour remorquer les planeurs.
Morane-Saulnier 225 C1.
Sur un monoplan parasol l'aile est fixée sur des haubans, eux-mêmes attachés au-dessus du fuselage.
Des mâts fixés au fuselage maintiennent la rigidité de l'aile.
Corsair
Aile à double dièdres inversés, négatif puis positif.
Nieuport XVII.
Un avion triplan est pourvu de trois paires d'ailes, placées les unes au-dessus des autres.
Ce type d'avion permettait d'avoir une bonne portance pour une envergure limitée augmentant ainsi la maniabilité.
Le dièdre est l'angle (en degrés) entre l'axe transversal et l'axe du longeron.
Il peut être positif ou négatif et participe à la stabilité de l'aérodyne.
L'effet du dièdre est très complexe et ne sera pas traité dans ce chapitre.
Transall C160
Airbus 320
Dassault Etendard IVM
Antonov An-225
Martin PBM-5 Marlin
Jodel Ambassadeur
MH-1521 Broussard
Les ailes droites forment un angle droit avec l'axe du fuselage.
Ce type d'ailes est utilisé uniquement pour les aérodynes ayant une vitesse relativement faible (inférieur à Mach 0.7).
Speed Spitfire
L'avantage de l'aile elliptique est la diminution de la courbure à son extrémité entraînant un écoulement aérodynamique homogène sur toute sa longueur et une traînée minimale en vol subsonique.
L'inconvénient d'une telle aile est le vol à basses vitesses avec un décrochage plus rapide et plus brutal, ainsi que la complexité de la structure.
Lockheed F-22 Raptor
Cette aile très performante se caractérise par un faible allongement avec un bord d'attaque à flèche positive alors que le bord de fuite a une flèche négative.
Comme l'aile elliptique, l'aile trapézoïdale à un écoulement aérodynamique homogène sur toute sa longueur mais à basses vitesses le décrochage est réparti sur toute sa surface.
Northop B2
L'aile volante ne possède ni fuselage, ni empennage horizontal. Certaine comme le bombardier stratégique Northop B2 n'a plus de dérive.
Le pilotage assisté par ordinateur se fait à travers les gouvernes situées dans toute l'aile.
Bien que le concept soit ancien, l'aile volante pose des problèmes de stabilité notamment en tangage et lacet.
Dassault Mirage V
L'aile delta est un type d'aile en forme de triangle.
Ce type d'aile est bien adapté au vol supersonique, c'est pourquoi de nombreux avions de chasse ont des ailes delta.
Dassault Rafale B
Le plan canard situé à l'avant n'est pas un empennage (comme sur un aérodyne classique), mais une petite aile portante qui peut également servir de gouverne de profondeur.
Dassault Mirage G-8
La voilure à géométrie variable est une voilure dont la forme peut être modifiée en cours de vol, afin de rendre l'aéronef le plus performant possible à différentes vitesses sans perte d'efficacité.
La solution consiste à articuler tout ou une partie de la voilure afin augmenter ou de diminuer la flèche en fonction de la vitesse. Inconvénients complexité et poids d'un tel système.
Concorde
L'aile gothique est une aile delta, qui présente un bord d'attaque à flèche variable.
Pour le supersonique Concorde la flèche est très accentuée 76° au bord d'attaque près du fuselage, puis elle diminue.
Les bouts d'aile sont à courbure parabolique ce qui entraîne une augmentation de la surface en bout d'aile.
L'inconvénient est la complexité de la structure.
Airbus 320
Les ailes à flèche positive ont une meilleure pénétration dans l'air aux hautes vitesses, et retardent l'apparition du Mach critique.
Ce type d'aile améliore aussi la stabilité de l'aérodyne autour de son axe de lacet et sert également de stabilisateur autour de l'axe de roulis, mais entraîne la couche limite vers le bout d'aile (saumon).
D'où des performances médiocres aux basses vitesses.
Sukhoî SU-47 Berkut
Les ailes à flèche négative ont une meilleure maniabilité, elles entraînent la couche limite vers l'emplanture de l'aile, mais crée une instabilité de l'aérodyne notamment autour de l'axe de lacet.
L’angle de flèche désigne l'angle formé entre le lieu des points situés au quart avant de la corde moyenne aérodynamique et l'axe transversal. Elle peut être positive ou négative. Si ce lieu de points n'est pas une droite (flèche variable), on prend alors parfois le bord d'attaque comme référence.
Pour un avion volant en subsonique Mach inférieur à 0.7 la flèche optimale est nulle ou faiblement positive inférieure à 5°.
Pour un avion de ligne volant en transsonique Mach entre 0,72 et 0.90, la flèche optimale sera de 25 à 35 degrés.
Pour un avion supersonique la flèche sera généralement de 35 à 45 degrés, mais pourra atteindre beaucoup plus, 76° comme le Concorde.
Dès le début les constructeurs furent conscients que les longerons étaient les pièces maîtresses de l'aile.
Les premiers longerons furent construits en bois (en principe du frêne) cloué ou collé en forme de caisson ou de I.
Des nervures en contreplaqué ou en lattes de bois donnant le profil de l'aile s'appuyaient sur les longerons.
Des câbles (corde à piano) étaient tendus en diagonale pour augmenter la rigidité.
Le tout était recouvert de toiles de lin ou de coton puis enduit.
Comme la puissance des moteurs était faible la surface de l'aile était importante et sa structure devait être légère.
L'aile est composée de deux longerons (avant et arrière) en tôle d'aluminium pliée ou en bois et d'un réseau de nervures en tôle d'aluminium formée.
La résistance de l'aile est complétée par des tubes de compression et de tension.
Le bord d'attaque est revêtu d'une tôle fine.
Comme pour l'aile métallique les nervures comportent des évidements pour diminuer le poids de l'aile sans en altérer sa résistance.
L'ossature d'une aile dite "classique" est formée de deux longerons (ou plus) reliés entre eux par des nervures.
La rigidité de l'ensemble est assurée en partie par le revêtement extrados, intrados qui sont rivetés sur les nervures, les lisses et les semelles des longerons.
Le revêtement extrados et intrados est en tôles d'alliage d'aluminium.
Si le revêtement est trop mince, il ne participe pas au partage des contraintes, on dit alors que le revêtement est non travaillant.
Sur la plupart des avions la voilure est composée de deux parties aile gauche et aile droite.
Chaque partie est fixée sur le fuselage par une ou plusieurs attaches.
Un caisson est la partie comprise entre deux nervures, les âmes des longerons et l'extrados/intrados.
Ce type de structure augmente la rigidité de l'aile et résiste au mouvement de torsion et de flexion sans en augmenter la masse.
Il est souvent utilisé comme emplacement ou réservoir de carburant.
Actuellement, la plupart des avions métalliques ont des longerons d'aile en aluminium extrudé d'une seule pièce ou constitués de plusieurs profilés, rivetés ensemble pour former le longeron.
Ci-dessus plusieurs types possibles de longerons.
Ce type de fabrication signifie que si une partie d'une structure complexe se déforme ou cède, l'autre partie de la structure assume la charge et permet un fonctionnement continu sécurisé.
Ce longeron est fait en deux sections.
La section supérieure se compose d'une semelle rivetée à l'âme supérieure.
La section inférieure est une extrusion simple comprenant la semelle et la plaque de l'âme.
Ces deux sections sont raccordées et rivetées ensemble pour former le longeron.
Si l'une ou l'autre section du longeron se casse, l'autre section peut toujours supporter la charge.
Les nervures comportent généralement des bords tombés ou pliures.
Ces pliures ont plusieurs fonctions :
- elles permettent le rivetage du revêtement extrados et intrados.
- elles renforcent la rigidité de la nervure.
Les nervures sont découpées pour laisser passer les lisses.
Elles peuvent également comporter des évidements pour diminuer le poids de l'aile sans en altérer sa résistance.
Sur certains avions le carburant est stocké directement à l'intérieur de l'aile. Ceci demande une bonne étanchéité de la structure pour permettre au combustible d'être stocké dans les caissons.
Les joints sont réalisés avec un mastic spécial résistant au carburant. Les caissons communiquent entre eux par des ouvertures pas trop grandes pour éviter le déplacement non contrôlé du carburant (formation de vagues).
Comme l'aile classique, l'aile dite "moderne" est formée de longerons et de nervures.
La différence est le revêtement de l'extrados et de l'intrados.
Ces revêtements auto-raidis sont généralement fraisés dans la masse. C'est-à-dire que les raidisseurs font partie intégrante du revêtement. L'usinage peut se faire également par fraisage chimique.
On utilise alors une épargne qui protège la surface de pièce où il ne doit pas avoir d'usinage et l'attaque chimique se fait alors uniquement sur les parties non protégées.
L'avantage d'un tel procédé est l'état remarquable de la finition, prix de revient inférieur au fraisage. L'inconvénient pas de récupération de copeaux et comme tout produit chimique la pollution.
Une autre solution est de prendre des lisses et de les souder ou les coller sur le revêtement (peau).
Les ailes d'un avion de transport en deux sections sont fixées à la structure du fuselage par une section centrale.
Les points d'attache entre les longerons de l'aile et la section centrale du fuselage sont souvent en alliage de titane ou d'acier pour les avions de grande taille.
La conception typique d'un point de fixation est illustrée ci-dessous.
Généralement un avion de transport comporte trois longerons.
Pour ne pas surcharger l'écorché (détail) ci-contre, les ouvertures entre caissons n'ont pas été représentées.
L'extrados doit avoir une excellente tenue en compression le Zicral (AZ5GU) sera principalement utilisé. Quant à l'intrados, il sera fait de duraluminium (Au4G1).
Ci-contre le gigantisme de l'emplanture d'une aile de l'Airbus A380.