Loading…
Transcript

CHPAPITRE 5 :

Les compétences de l'utilisateur/apprenent

?

Placés dans des situations de communication, les utilisateurs et les apprenants recourent à nombre de compétences acquises grâce à leur expérience antérieure et, ipso facto, ils développent des compétences à moyen et à long terme.

Toutes ces compétences humaines participent de la capacité de communiquer de l’apprenant.

D’aucunes ne sont pas directement reliées à la langue et d’autres sont purement linguistiques. Et ce sont ces deux types de compétences qui sont mis en lumière dans le présent chapitre.

I-Compétences générales :

a-Savoir

a.1 Culture générale (connaissance du monde) :

Les adultes ont une image du monde et de ses mécanismes bien claire, nette et développée qu’ils associent au vocabulaire et à la grammaire de la langue maternelle et qui se construit au fil du temps. Dans l’enseignement d’une langue étrangère ou seconde, on suppose que les apprenants ont déjà cette connaissance du monde pour faire la part des choses. Laquelle connaissance porte sur :

- Des lieux, des institutions , des organismes, des personnes, des objets, des faits, divers processus et opérations ainsi que les principales données géographiques, démographiques, économiques et politiques relatives au pays dans lequel on parle la langue en cours d’apprentissage.

- Des classes d’entités (abstrait /concret ; animé/inanimé…), de leurs propriétés et rapports (logique, analytique, cause, opposition…).

a.2 Savoir socioculturel :

Il s’agit ici de bien connaître les caractéristiques de la société européenne et sa culture lesquelles peuvent être méconnues par l’apprenant ou altérées dans son esprit par des stéréotypes. Ceci recouvre :

- La vie quotidienne

- Les conditions de la vie

- Les relations interpersonnelles

- Les valeurs, les croyances et les comportements

- Le langage du corps

- Le savoir-vivre

- Les comportements rituels

a.3 Prise de conscience interculturelle :

Topic

Elle provient de la connaissance, de la conscience et de la compréhension des relations entre la société cible et sa propre société de manière à ce que l’apprenant reconnaisse qu’il est une pléthore de cultures autres que celles véhiculées par ses L1 et L2. Elle embrasse également la vision subjective que chaque communauté a de l’autre.

1

b-Aptitudes et savoir-faire :

2

b.1 Aptitudes pratiques et savoir-faire :

Elles englobent :

- Les aptitudes sociales : la capacité de se conduire conformément aux us et aux convenances sociales en vigueur.

- Les aptitudes de la vie quotidienne : la capacité de se débrouiller avec brio dans la vie quotidienne ( s’habiller, faire la cuisine, entretenir son chez-soi…).

- Les aptitudes techniques et professionnelles : la capacité de mener à bien les tâches requises par le biais d’actions mentales et physiques.

- Les aptitudes propres aux loisirs : la capacité de réaliser les actes exigés par des activités de loisirs.

b.2 Aptitudes et savoir-faire interculturels :

Elles stipulent que l’apprenant/utilisateur peut :

- Etablir des ponts entre sa propre culture et la culture de l’autre en allant vers les gens issus de la culture étrangère.

- Faire l’intermédiaire culturel entre les deux cultures et démystifier tous les stéréotypes.

c. Savoir-être :

La personnalité de l’apprenant n’est pas en reste dans l’activité de la communication. Elle l’affecte par :

- Les attitudes de l’apprenant vis-à-vis des autres cultures et civilisations et son ouverture sur l’autre

- Les motivations

- Les valeurs morales

- Les croyances

- Les styles cognitifs

- Le caractère de l’apprenant

Ces facteurs personnels et comportementaux ne sont pas sans incidence sur la capacité d’apprendre et ils sont à améliorer, d’autant plus que le développement d’une personnalité interculturelle est l’un des objectifs les plus convoités par les concepteurs du CECRL.

d. Savoir-apprendre :

C’est la capacité de s’engager dans de nouvelles expériences, d’y prendre part et d’intégrer cette nouvelle connaissance. Ces aptitudes permettent à l’apprenant de se surpasser dans l’apprentissage d’une langue et de distinguer le nec plus ultra des choix offerts.

Conscience de la langue et de la communication :

Le fait de connaître et de comprendre les principes d’organisation et d’utilisation des langues facilite l’intégration d’une nouvelle expérience dans un cadre organisé, ce qui a pour effet de rendre l’apprentissage de cette langue plus aisé.

1 Conscience et aptitudes phonétiques :

phonétiques

L’aptitude des apprenants à prononcer une nouvelle langue est favorisée par leur capacité d’apprendre à faire la différence entre les sons inconnus, de les produire et de distinguer dans la chaîne parlée la structure significative des éléments phonologiques.

2 Aptitudes à l’étude :

l’étude

On en cite :

- La capacité de faire bon usage des occasions d’apprentissage permises par les conditions d’enseignement ainsi que du matériel

- La capacité d’apprendre avec efficience au moyen de l’observation directe, de la participation à des actes de communication en veillant sur le développement des aptitudes en toute autonomie

3 Aptitudes heuristiques :

heuristiques

Elles consistent pour l’apprenant à découvrir de nouvelles expériences, à utiliser les nouvelles technologies et à quêter de nouvelles informations par le truchement d’une nouvelle langue.

Topic

II- Compétences communicatives langagières :

1. Compétences linguistiques :

LINGUISTIQUE

Il n’a point été possible d’établir un modèle universel qui soit valable pour la description de toutes les langues. Dès lors, il a été décidé de codifier la pratique.

Autrement dit, il est question d’identifier et de classer les composantes principales de la compétence linguistique laquelle est considérée telle la connaissance des ressources formelles qui peuvent servir pour l’élaboration et la formulation de messages corrects et significatifs et la capacité de les utiliser. Ces outils de classification sont des paramètres et des catégories permettant de décrire un contenu linguistique.

a.1. Compétence lexicale :

lexique

Elle réside dans la connaissance et dans le pouvoir d’employer à bon escient le vocabulaire d’une langue comprenant à la fois les éléments lexicaux à l’instar des expressions toutes faites, des locutions figées, des mots isolés et les éléments grammaticaux de différentes classes (conjonctions, démonstratifs, pronoms personnels…).

a.2 Compétence grammaticale :

grammaire

C’est d’une part la connaissance des ressources grammaticales de la langue et d’autre part, la capacité de les utiliser .En d’autre termes c’est être à même d’exprimer du sens et de comprendre des phrases toutes faites selon les principes établis. Des paramètres et des catégories pris en compte dans la description grammaticale, il convient de retenir :

- Les éléments

- Les catégories

- Les classes

- Les processus

- Les relations

- les structures

Aussi, le cadre spécifie-t-il ce sur quoi il faut focaliser en morphologie. Celle-ci s’intéresse à la structure interne des mots ; aux morphèmes, à la dérivation, à la formation des mots ou encore à leur modification. De même le CECRL précise ce dont on doit doter les apprenants en syntaxe, en matière d’organisation des mots en phrases.

a.3 Compétence sémantique :

sémantique

Dans toutes les langues, l’organisation de la forme va de pair avec l’organisation du sens, ce qu’on appelle « la double articulation du langage ». Toutefois, de nombreux praticiens privilégient le passage du sens à la forme.

La composante sémantique s’articule autour de la conscience et du contrôle que l’apprenant a de l’organisation du sens.

- La sémantique lexicale est centrée sur les questions relatives au sens des mots :

• La relation du mot et du contexte

• Les relations inter-lexicales

- La sémantique grammaticale traite du sens des catégories, des structures, des opérations et des éléments grammaticaux.

- La sémantique pragmatique est axée sur les relations logiques (substitution, implication…).

a.4 Compétence phonologique :

phonologie

Elle concerne à la fois la connaissance et l’aptitude de la perception et de la production, à savoir :

- Les phonèmes, leurs particularités

- La composition phonétique des mots

- La prosodie ou phonétique de la phrase

Compétence orthographique :

S’agissant des systèmes alphabétiques, les apprenants sont tenus de percevoir et de produire, entre autres :

- L’orthographe correcte des mots

- - les signes de ponctuation et leur emploi

- Les conventions typographiques et les variétés de police

- Les caractères logographiques les plus usités

a.4 Compétence orthoépique :

Orthéopie

Ici, c’est la prononciation qui est mise en exergue.

Cela suppose une connaissance des conventions orthographiques, des signes de ponctuation et de l’intonation et une capacité de consulter le dictionnaire et de mettre fin aux confusions.

2. Compétence sociolinguistique :

Elle porte sur la connaissance et les habiletés exigées pour faire fonctionner la langue dans sa dimension sociale. Elle comprend :

SOCIO-LINGUISTIQUE

a.2.marqueurs des relations sociales :

relation social

Ils diffèrent selon les langues et les cultures car ils dépendent de facteurs tels que :

1. Le statut relatif des interlocuteurs

2. La proximité de la relation

3. Le registre du discours

Exemples :

- Usage et choix des salutations

- Usage et choix des formes d’adresse

- Conventions de prise de parole

- Usage et choix des exclamations

b.2 règles de politesse :

politesse

Elles fournissent une des raisons les plus importantes pour s’éloigner du ‘principe de coopération’

- Politesse positive

- Politesse par défauts

- Utilisation convenable de merci, s’il vous plait, etc

- Impolitesse

c.3 Expression de la sagesse populaire

En exprimant des attitudes courantes (les expressions figées)

- Proverbes

- Expressions idiomatiques

- Expressions familières

- Expressions de croyances, dictions au sujet du temps

- Attitudes, clichés

- Valeurs

sagesse populaire

d.2 Différences de registre

Le mot registre renvoie aux différences systématiques entre les variétés de langues utilisées dans des contextes différents. (Officiel, formel, neutre, informel, familier, intime)

Les premières phases de l’apprentissage (jusqu’à b1) un registre relativement neutre est approprié. Il faut faire preuve de prudence dans l’utilisation de registres plus formels ou plus familiers car leur usage inapproprié risque de provoquer des malentendus ou le ridicule.

Différences de registre

e.2 Dialecte et accent

La capacité de reconnaitre les marques linguistiques de :

- La classe sociale

- L’origine régionale

- L’origine nationale

- Le groupe professionnel

On inclut dans ces marqueurs des formes :

- lexicales

- grammaticales

- phonologiques

- traits vocaux

- paralinguistiques

- corporelles

On remarque que l’identification de ces traits dialectaux donne donc des indices significatifs sur les caractéristiques de l’interlocuteur.

Dialecte et accent

La partie inférieure de l’échelle ne porte que sur les marqueurs de relations sociales et les règles de politesse. A partir du niveau B2 ; les apprenants sont capables de s’exprimer de manière adéquate dans une langue appropriée aux situations et aux acteurs sociaux et ils commencent à acquérir la capacité de faire face aux variations du discours et de mieux maitriser le registre et l’expression.

Topic

3 Compétence pragmatique:

PRAGMATIQUE

La compétence pragmatique traite de la connaissance que l’utilisateur/apprenant a des principes selon lesquels les messages

Sont :

• a. organisés, structurés et adaptés (compétence discursive)

• b. utilisés pour la réalisation de fonctions communicatives (compétence fonctionnelle)

• c. segmentés selon des schémas interactionnels et transactionnels (compétence de conception schématique).

a.3 La compétence discursive :

La compétence discursive

C’est celle qui permet à l’utilisateur/apprenant d’ordonner les phrases en séquences afin de produire des ensembles cohérents.

Elle recouvre :

• la connaissance de l’organisation des phrases et de leurs composantes

• la capacité à les maîtriser en termes

– de thème/rhème

– d’information donnée/information nouvelle

– d’enchaînement « naturel » (par exemple, temporel : Il est tombé (et) je l’ai frappé. – Je l’ai frappé (et) il est tombé.)

– de cause/conséquence (par exemple, Les prix montent ; les gens réclament une augmentation de salaire.)

• la capacité de gérer et de structurer le discours en termes

– d’organisation thématique

– de cohérence et de cohésion

– d’organisation logique

– de style et de registre

– d’efficacité rhétorique

– de principe coopératif

• la capacité à structurer ; le plan du texte

C’est la connaissance des conventions organisationnelles des textes dans une communauté donnée, par exemple :

– comment est structurée l’information pour réaliser les différentes macro-fonctions (description, narration, argumentation, etc.)

– comment sont racontées les histoires, les anecdotes, les plaisanteries, etc.

– comment les textes écrits (essais, lettres officielles, etc.) sont mis en page, en paragraphes, etc.

 Les échelles suivantes viennent illustrer certains aspects de la compétence discursive :

– Souplesse

– Tours de parole

– Développement thématique

– Cohérence et cohésion.

Topic

SOUPLESSE

 C2 : Montre une grande souplesse dans la reformulation d’idées.

 C1 Comme B2 +

 B2 : Peut adapter ce qu’il/elle dit et la façon de le dire aux circonstances.

 B1 : Peut adapter son expression pour faire face à des situations moins courantes, voire difficiles.

- Peut exploiter une gamme étendue de langue simple afin d’exprimer l’essentiel de ce qu’il/elle veut dire.

 A2 : Peut adapter à des circonstances particulières des expressions simples bien préparées et mémorisées.

 A1 : Pas de descripteur disponible.

TOURS DE PAROLE

 C2 : Comme C1

 C1 : Peut choisir une expression convenable dans un ensemble disponible de fonctions discursives pour introduire son discours en

attirant l’attention de l’audience.

 B2 : Peut intervenir, lancer, poursuivre et clore un discours convenablement en respectant efficacement les tours de parole.

 B1 : Peut intervenir, lancer, poursuivre et clore une conversation simple en face à face sur des sujets familiers ou personnels.

 A2 : Peut utiliser des techniques simples pour lancer, poursuivre et clore une brève conversation.

 A1 : Pas de descripteur disponible.

Topic

DÉVELOPPEMENT THÉMATIQUE

 C2 : Comme C1

 C1 : Peut faire des descriptions et des récits compliqués, avec des thèmes secondaires et certains plus développés et arriver à une conclusion adéquate.

 B2 : Peut faire une description ou un récit clair en développant et argumentant les points importants à l’aide de détails et d’exemples significatifs.

 B1 : Peut avec une relative aisance raconter ou décrire quelque chose de simple et de linéaire.

 A2 : Peut raconter une histoire ou décrire quelque chose avec une simple liste de points successifs.

 A1 : Pas de descripteur disponible.

COHÉRENCE ET COHÉSION

 C2 : Peut créer un texte cohérent et cohésif.

 C1 : Peut produire un texte clair, fluide et bien structuré.

 B2 : Peut utiliser avec efficacité une grande variété de mots de liaison.

 B1 : Peut relier une série d’éléments courts, simples et distincts en un discours qui s’enchaîne.

 A2 : Peut utiliser les articulations les plus fréquentes pour relier des énoncés.

 A1 : Peut relier des groupes de mots avec des connecteurs élémentaires tels que « et » ou « alors ».

b.3 La compétence fonctionnelle :

La compétence fonctionnelle :

Cette composante recouvre l’utilisation du discours oral et des textes écrits en termes de communication à des fins fonctionnelles particulières.

La compétence conversationnelle ne se réduit pas à savoir quelles formes linguistiques expriment quelles fonctions particulières (micro-fonctions). Les participants sont engagés dans une interaction dans laquelle chaque initiative entraîne une réponse et fait avancer l’échange vers son but par une série d’étapes successives du début à la conclusion finale.

b.3.1 Les micro-fonctions

Les micro-fonctions

Les micro-fonctions sont des catégories servant à définir l’utilisation fonctionnelle d’énoncés simples (généralement courts), habituellement lors d’une intervention dans une interaction.

Ces micro-fonctions font l’objet d’une classification détaillée (mais non exhaustive)

A. Donner et demander des informations

– identification

– compte rendu

– correction

– demande

– réponse

B. Exprimer et découvrir des attitudes

– factuelles (accord/désaccord)

– de connaissance (savoir/ignorance, souvenir/oubli, probabilité/certitude)

– de modalité (obligations, nécessité, capacité, permission)

– de volition (volontés, désirs, intentions, préférences)

– émotives (plaisir/déplaisir, goût/indifférence, satisfaction, intérêt, surprise, espoir, déception, inquiétude, gratitude)

– morales (excuses, approbation, regret, compassion)

Topic

C. Faire faire (suggérer)

– suggestions, requêtes, avertissements, conseils, encouragements, demandes d’aide, invitations, offres

D. Établir des relations sociales

– attirer l’attention, s’adresser aux gens, saluer, présenter, porter un toast, prendre congé

E. Structurer le discours

– (28 micro-fonctions, ouvrir les débats, prendre la parole, clôturer, etc.)

F. Remédier à la communication

– (16 micro-fonctions)

b.3.2 Les macro-fonctions

Les macro-fonctions

Les macro-fonctions sont des catégories servant à définir l’utilisation fonctionnelle du discours oral ou du texte écrit qui consistent en une suite (parfois importante) de phrases.

Par exemple :

– description – démonstration

– narration – instruction

– commentaire – argumentation

– exposé – persuasion

– exégèse – etc.

– explication

b.3.3 Les schémas d’interaction

La compétence fonctionnelle comprend aussi la capacité à utiliser les schémas (modèles d’interaction sociale) qui sous-tendent la communication, tels que les modèles d’échanges verbaux. on trouve des paires telles que :

- question _ réponse

- déclaration _ accord/désaccord

- requête/offre/excuses _ acceptation/refus

- salutations/toast _ réponse

Des échanges triples dans lesquels le premier locuteur prend acte de la réponse de l’interlocuteur ou y répond sont courants.

Échanges doubles et triples font généralement partie de transactions et d’interactions plus longues.

Par exemple, dans des interactions coopératives plus complexes et avec un but précis, les ressources langagières seront nécessairement utilisées pour

• former le groupe de travail et créer des relations entre les participants

• mettre en place la connaissance partagée des caractéristiques propres à la situation pour en avoir une lecture commune

• identifier ce qui pourrait et devrait être changé

Schéma d'interaction

Topic

• parvenir à un consensus sur les finalités et les moyens de les atteindre

• se mettre d’accord sur l’attribution des rôles

• gérer les aspects pratiques de la tâche à effectuer, par exemple :

On ne peut pas proposer des échelles de descripteurs illustrant tous les domaines de compétence en question lorsqu’on parle

de capacité fonctionnelle. Certaines activités relevant des micro-fonctions apparaissent en fait dans les échelles qui illustrent les activités communicatives d’interaction et de production.

Les deux facteurs qualitatifs génériques qui déterminent le succès fonctionnel de l’utilisateur/apprenant sont :

a. l’aisance ou capacité à formuler, à poursuivre et à sortir d’une impasse

b. la précision ou capacité à exprimer sa pensée, à suggérer afin de rendre clair le sens.

 Des échelles de descripteurs illustrent ces deux dimensions qualitatives :

1- AISANCE À L’ORAL

 C2 : Peut s’exprimer longuement dans un discours naturel et sans effort. Ne s’arrête que pour réfléchir au mot juste qui exprimera précisément sa pensée.

 C1 : Peut s’exprimer avec aisance et spontanéité sans gêner le flot naturel et fluide du discours.

 B2 : Peut communiquer avec spontanéité, montrant souvent une remarquable aisance et une facilité d’expression même dans des énoncés complexes assez longs.

 B1 : Peut s’exprimer avec une certaine aisance. Malgré quelques problèmes de formulation ayant pour conséquence pauses et impasses.

 A2 : Peut se faire comprendre dans une brève intervention, même si la reformulation, les pauses et les faux démarrages sont très évidents.

 A1 : Peut se débrouiller avec des énoncés très courts, isolés, généralement stéréotypés, avec de nombreuses pauses pour chercher ses mots, pour prononcer les moins familiers et pour remédier à la communication.

1- AISANCE À L’ORAL

2- PRÉCISION

 C2 : Peut exprimer avec précision des nuances de sens assez fines en utilisant avec une correction suffisante une gamme étendue de procédés de modalisation.

 C1 : Peut qualifier avec précision des opinions et des affirmations en termes de certitude/doute.

 B2 : Peut transmettre une information détaillée de façon fiable.

 B1 : Peut expliquer les points principaux d’une idée ou d’un problème avec une précision suffisante.

 A2 : Peut communiquer ce qu’il/elle veut dire dans un échange d’information limité, simple et direct sur des sujets familiers et Habituels.

 A1 : Pas de descripteur disponible.

Topic