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La danse butô

La danse butô

Qu’est-ce que la danse butõ ?

- Le butõ également appelé butoh ou Ankoku Butoh est une danse qui met en valeurs le corps à travers des artistes qui officient un rituel muet. Elle s’inscrit entre les arts vivants traditionnelles du nô (mettre une vidéo) et du kakubi (vidéo) qui appartiennent aux théâtres. Elle est née dans les années 1960. Cette danse est

utilisée pour exprimer les problèmes sociopolitiques du Japon. Le terme

japonais butō est composé de deux idéogrammes, le premier, bu, signifie

« danser » et le second, tō, « taper au sol ». À sa naissance, le butō a été nourri par

les avant-gardes artistiques européennes comme l’expressionisme allemand, le

surréalisme, etc…

Le butõ est imprégné du boudhisme et de croyances shintõ. Cette danse est proche de la performance et elle relève d’une introspection. Elle explore les spécificités du corps japonais mais le butõ exprime aussi des sujets universels. C’est une danse lente, poétique et minimaliste. Elle est dansée avec le corps à moitié nu, peint en blanc et le crâne rasé.

L’artiste danse en instance avec son esprit, sa relation au cosmos et l’inscription de son être au cœur de l’univers.

Note d'intention

Cette exposition a pour vocation d'initier tous les publics à la danse butô. Elle sera présentée sous forme d'exposition temporaire en lien avec des institutions intérresés ou attaché à cette forme d'art.

Pour cette exposition nous avons choisi le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

L'exposition en parteneriat avec l'établissement proposera cette exposition temporaire gratuitement.

Une performance finale sera proposé afin que chacun exprime ses sentiments et son rapport à la danse butô.

Accès

Informations pratiques

Lou Wartig

Johan Chahin

Nazera Aboubacar

Crédits

Synopsis

Cette exposition a pour mission de faire connaître un art en lien avec les arts vivants. De comprendre le rôle que la société a joué sur ses artistes et la volonté d'exprimer physiquement des émotions.

Exposition

Le parcours d'exposition est constituée d'un parcours avec une succession de salle qui crée un parcours chronologique en lien avec thématiques présentées et les connaissances apportées tout au long de la visite.

Scénographie

Dans chacune de ces bulles vous allez retrouver le contenu de chaque salle du parcours

Parcours d'exposition

Salle 1 :

Salle introductive

La naissance du mouvement butô

Salle 1

Contenu du parcours

Tatsumi Hijikata et Kazuo Ohno

Le Butô est une forme de danse contemporaine, elle a été créée par Tatsumi Hijikata et Kazuo Ono au Japon en 1959. Le Butô vient du mot « bu » qui signifie danser, et « tô » qui signifie fouler le sol. C’est une danse du corps qui, née après les traumatismes laissés après la Seconde Guerre mondiale, elle renoue avec des « rites chamaniques ». C’est une pratique centrée sur la médiation entre les êtres humains et les esprits de la nature. Le butô a été nourri par les avant-gardes de l’expressionisme et du surréalisme occidentaux, en effet ces deux courants vise à la subjectivité, c’est-à-dire une expression profonde des sentiments, sans aucune influence du monde extérieur qui nous entoure, c’est ce dont va vouloir faire ressentir le butô, à travers ce lien profond entre les différents esprits, et l’homme. Cette danse particulière crée une rupture en s’opposant au ballet classique dont les règles de la chorégraphie sont plus strictes, car elle présente une parfaite synchronisation entre les danseurs, une colonne vertébrale droite pour permettre des mouvements précis et fluide. On pourrait établir une analogie entre le butô et le Hip hop à ses débuts puisque l’un comme l’autre insistent sur la liberté des mouvements ou des placements du corps.

Le Butô est tout autant une danse aux formes chorégraphiques contemporaines que traditionnelles : elle est imprégnée du bouddhisme et plus précisément de croyances shintô, puisque le shintoïsme était considéré comme une religion polythéiste, c’est aussi là plus veille religion au Japon, elle vise à vénérer plusieurs dieux, ce qui rappel directement la danse butô, qui fait justement la médiation entre les différents esprits, et les êtres humains. Cette danse procède à une rupture avec les arts vivants, notamment avec le théâtre traditionnel japonais « nô », qui représenté souvent des drames lyriques, codifié par la gestuelle des personnages, ils étaient accompagnés par un orchestre et un chœur, les paroles des personnages étaient chantées. De plus les costumes sont très esthétiques, tandis que le butô ne recherche pas l’esthétisme, mais un lien entre les différents sentiments, qui relie la mort et la vie. Le théâtre traditionnelle « no » était réservé à une population japonaise assez aisé, et pourrai être semblable à nos opéras d’aujourd’hui, de part ces gestes codifiée. Le butô se construit également sur les traumatismes laissés par Hiroshima.

En 1958, lors du 6eme festival des jeunes danseurs au Japon, Hijikata présente un spectacle intitulé Kinjiki, qui fait scandale au Japon : il est assimilé à un spectacle pornographique. En effet, les bruits sonores de ce spectacle représentent selon les spectateurs d’acte sexuel. Le spectacle est également critiqué parce que les danseurs y sont nus. Les japonais disaient d’Hijikata qu’il était poussé par le désir de rompre avec les non-dits et le silence convenus entre le chorégraphe et public, qu’il voulait restaurer un dialogue entre le corps et la danse. On voit ici que Hijikata s’inspire de la posture, du corps des paysans et des femmes âgées, mais aussi de l’une de ses sœurs handicapées pour montrer, dans cette danse des mouvement étranges, pas commun. Le butô présente en effet des corps recroquevillés, des visages grimaçants, masqués par du maquillage, des pieds rentrés dedans, et un bassin près du sol. Cet élément chorégraphique relie bien le rapport à la mort, de par son étrangeté, mais aussi d’un effet de peur, que peut ressentir le spectateur.

Par ailleurs, on voit que Hijikata s’inspire d’Alexandre Nijinski et parle de l’admiration qu’il porte à ce danseur et chorégraphe surréaliste. Le spectacle de Butô du japonais n’est pas sans rappeler la chorégraphie originale du danseur russe ou les musiques subversives d’Igor Stravinsky qui composèrent le ballet du Sacre du printemps. Il dit en effet que le Butô n’a pas de règles précises du corps, qu’on y rencontre au contraire une liberté des mouvements, à la différence de la danse occidentale, et notamment de la danse classique, où le maintien de la colonne vertébrale et la synchronisation des mouvements constituent des principes chorégraphiques.

Le Butô n’est pas une danse qui vise le beau : elle entend plutôt représenter

l’obscurité et les ténèbres, ainsi que les relations qui siègent entre le monde

divin, l’homme et la nature. L’esthétisme n’y est pas recherché pour lui-même

dans la mesure où le Butô se dégage des conventions, des codes symboliques

et traditionnels de la danse. Nous avons donc une rupture totale avec le ballet

classique et finalement avec le Hip hop qui recherche malgré tout un certain

degré d’esthétisme pour attirer le spectateur. Le Butô est une danse informelle

qui rompt avec la maîtrise chorégraphique habituelle du temps et de l’espace.

Au départ elle est faite par des hommes et des femmes, qui sont maquillés et

peints en blanc, gris cendré pour rappeler l’obscurité, mais aussi pour évoquer

une civilisation primaire, voire sauvage, pour avoir une certaine vision de la

simplicité, tout en gardant aussi ce lien intime avec les esprits. Il y a aussi la

lenteur des mouvements, mais aussi une tranquillité, qui laisserait penser, à

une sorte de médiation ou invocation, qui unirait le monde divin à l’homme.

Les acteurs ne sont pas nus, mais quasi nus, et font ainsi référence à la nature

et la simplicité. La scénographie est assez simple ou épurée, il n’y a pas

d’éléments décoratifs particuliers, si ce n’est une musique électronique

bruyante, qui rappelle bien le contexte ou l’origine tragique du Butô. Celui-ci

exprime donc bien la douleur, la mort, mais aussi la vie ou la naissance : il n’y a

aucun code préétabli pour cette danse qui s’autorise à exprimer des sentiments

tout à fait contradictoires. Le butô s’inspire en cela des expressionnistes

allemands, et d’autres auteurs qui créent un véritable choc face à cette rupture

du corps, qui dégagent des mouvements pas communs. C’est une danse qui

relie la mort et la vie, dans ses mouvements propres : le fait de taper le sol

permet en effet de communiquer avec les ténèbres. En effet, il s’agirai ici de

taper le sol, pour rentrer profondément en lien avec des forces cachées,

frapper le sol, du pied pourrai faire jaillir les esprits, les ancêtres. C’est donc en

cela qu’elle relie la mort et la vie.

Salle monographique : Hijikata

Salle 2

Monographie Hijikata

Né le 9 mars 1928 dans la région d’akita situé au nord du Japon, Tatsumi Hijikata (de son vrai nom Kunio Motofuji Yoneyama) est le concepteur de la danse japonaise Butô. Dixième d’une famille de onze enfants, il s’installe à Tokyo à la fin de l’occupation américaine du Japon en 1952. Là-bas il étudie le jazz, les claques, le flamenco, le ballet et la danse expressionniste allemande. En 1959, il réalise une première performance Butoh, en s’inspirant d’un roman de Yukio Mishima, il y montre un acte de violence chorégraphique brutal et sexuellement infléchi déconcertant et stupéfiant son public. À cette même époque, il s’entourent de trois personnalités qui vont être des collaborateurs déterminants dans son oeuvre futur : Yukio Mishima, Eikoh Hosoe et Donald Richie. Avec l’aide de son partenaire Motofuji, il met en place un studio de danse au sein du quartier de Meguro à Tokyo en 1962. Ce studio appelé Asbestos Hall, sera tout au long de sa vie le lieu où se base ses recherches chorégraphique.

Depuis ses débuts, Hijikata a toujours présenté la danse Butoh comme une forme marginale de l’art de la danse, non reconnu par rapport aux autres formes de danse japonaise présentes à l’époque. Grâce à l’oeuvre du romancier français Jean Genet, il écrit des manifestes visant à définir l’émergence de cette forme d’art de la danse. Selon lui, cette danse serait caractérisé par une sorte de métamorphose incarnée par une obsession de la mort, répudiant implicitement la société. Il s’inspire également du mouvement surréaliste ainsi que d’importantes figures de la littérature comme le marquis de Sade ou bien même Lautréamont. Tout au long des années 1960, Hijikata entreprend des collaborations avec des cinéastes, des photographes, des architectes urbains et des artistes visuels comme élément essentiel de son approche, faisant ainsi rencontrer ces formes d’arts à ses chorégraphies. Le photographe japonais Eikoh Hosoe fait partie d’un de ses collaborateurs les plus important. Dans les années 60, Hijikata commença à financer son travail sur la danse Butô en réalisant des cabarets sexuels avec ses danseurs mais également en jouant dans des films d’horreur japonais où il interprète des séquences de danse Butô

La période d'Hijikata comme interprète public et chorégraphe s’étend de sa performance de Kinjiki (Les amours interdites) en 1959 à son travail de solo, Tatsumi Hijikata et les Japonais: La Révolte de la Chair en 1968 et enfin à son solo de danse dans la chorégraphie de groupe Vingt-sept Nuits pour Quatre Saisons en 1972. Il apparaît pour la dernière fois en invité dans le mythe du phallus de Dairakudakan en 1973. Au cours des années 60 à 1976, Hijikata a expérimenté l'utilisation d'images surréalistes étendues pour modifier les mouvements. Ensuite, Hijikata s'est progressivement retiré dans la salle d'Asbestos et a consacré son temps à écrire et à former sa compagnie de danse. Tout au long de la période où il avait joué en public, l'œuvre de Hijikata avait été perçue comme scandaleuse et objet de répulsion, faisant partie d'une «avant-garde sale» qui refusait de s'assimiler à l'art traditionnel japonais. Cependant, Hijikata avait perçu son travail comme existant au-delà des rouages des mouvements d’avant-garde de l’époque, il commente : “I've never thought of myself as avant-garde. If you run around a race-track and are a full circuit behind everyone else, then you are alone and appear to be first. Maybe that is what happened to me…”

Contexte socio-politique

Salle 3

Suite de l'exposition

Dans les années 1960, émerge une danse qui se pense différente et résonne avec l’état d’esprit japonais d’après-guerre. Cette danse se mesure face à l’impuissance des traumatismes subis et l’attrait de la culture occidentale, dans ses avant-gardes. Ainsi naît le Butô, que l’on a trop souvent réduit à une esthétique particulière et à une réaction post Hiroshima tandis que cette danse manifeste la quête d’un retour aux origines. Elle est portée par un esprit de contestation et un désir de renouveau. Appelée « Danse des ténèbres », elle émerge dans le contexte postérieur aux bombardements d’Hiroshima et se manifeste par des corps meurtris aux sens propre et figuré. Le Bûto est la

conséquence et la représentation des traumatismes laissés par la Seconde Guerre mondiale, elle est également la manifestation des artistes japonais qui se posait la question de l'identité japonaise dans la modernité. L’art apparaît comme un moyen de réinventer et de réinterpréter le monde d’une manière dont la radicalité peut se lire à la mesure du traumatisme subit. Nous pourrions évoquer des exemples similaires à travers les avant-gardes artistiques, tels que le dadaïsme et le surréalisme après la Première Guerre mondiale. Il s’agit donc t’interroger cette danse dans sa dimension politique et esthétique, et de voir en quoi il porte en lui la mémoire d’un conflit récent tout en résonnant avec un monde contemporain, en particulier occidental. Les questions de la sexualité, de la nudité, de la performance sont posées avec le Butô dont il parait clair qu’il

fait écho également à une société française qui porte ces questions d’identité et de sexualité à l’heure florissante d’une « deuxième vague féministe ». En définitif le Butô crée un langage corporel minimaliste dégagé par des codes gestuels et des implications socioculturelles et politiques traditionnels. Une mythologie de ce corps Butô se crée rapidement autour de la lenteur utilisée par les danseurs, la longueur des positions, leur nudité, alors qu’ils sont seulement vêtus d’un string, souvent le crâne rasé, le corps est entièrement fardé de blanc et cela donne quelque chose à voir. Dans les années 1960, émerge une danse qui se pense différente et résonne avec l’état d’esprit japonais d’après-guerre. Cette danse se mesure face à l’impuissance des traumatismes subis et l’attrait de la culture occidentale, dans ses avant-gardes. Ainsi naît le Butô, que l’on a trop souvent réduit à une

esthétique particulière et à une réaction post Hiroshima tandis que cette danse manifeste la quête d’un retour aux origines. Elle est portée par un esprit de contestation et un désir de renouveau. Appelée « Danse des ténèbres », elle émerge dans le contexte postérieur aux bombardements d’Hiroshima et se manifeste par des corps meurtris aux sens propre et figuré. Le Bûto est la conséquence et la représentation des traumatismes laissés par la Seconde

Guerre mondiale, elle est également la manifestation des artistes japonais qui se posait la question de l'identité japonaise dans la modernité. L’art apparaît comme un moyen de réinventer et de réinterpréter le monde d’une manière dont la radicalité peut se lire à la mesure du traumatisme subit. Nous pourrions évoquer des exemples similaires à travers les avant-gardes artistiques, tels que le dadaïsme et le surréalisme après la Première Guerre mondiale. Il s’agit donc t’interroger cette danse dans sa dimension politique et esthétique, et de voir

en quoi il porte en lui la mémoire d’un conflit récent tout en résonnant avec unmonde contemporain, en particulier occidental. Les questions de la sexualité, de la nudité, de la performance sont posées avec le Butô dont il parait clair qu’il fait écho également à une société française qui porte ces questions d’identité et de sexualité à l’heure florissante d’une « deuxième vague féministe ». En définitive le Butô crée un langage corporel minimaliste dégagé par des codes gestuels et des implications socioculturelles et politiques traditionnels. Une mythologie de ce corps Butô se crée rapidement autour de la lenteur utilisée par les danseurs, la longueur des positions, leur nudité, alors qu’ils sont seulement vêtus d’un string, souvent le crâne rasé, le corps est entièrement fardé de blanc et cela donne quelque chose à voir.

Les trois générations de Buto :

- La première génération du Bûto est reprise par le fils de Kazuo Ohno, Yohito Ohno qui est l’un des premiers élèves de Tatsumi Hijikata qui continu de transmettre le Bûto dans les studios de son père prés de Yokohama au Japon. Il accueille plusieurs fois par semaines des élèves japonais et étrangers, et donne par ailleurs des performances au Japon ainsi qu’à l’étranger dans le but de fait perdurer cette dance d’avant-garde. Yohito Ohno est l’un des piliers de la mémoire historique du Bûto, en activité constance et produit de nombreux évènement mémoriaux à l’échelle internationale.

- La seconde génération de Bûto débute avec Yoko Ashikawa, principale danseuse de Tatsumi Hijikata. Cette danseuse est toujours active sur la scène japonaise. Cette seconde génération est marquée par l’expansion de plusieurs groupes et compagnies, elle compte des danseurs prestigieux tel que : Carlotta Ikeda, Masaki Iwana, Ushio Amagatsu et Toru Iwashita (du groupe Sankai Juku). La troupe Sankai Juku est fondée par le danseur Ushio Amagatsu en 1975. Quinze ans après les premières performances d’Hijikata, cette troupe accumule les représentations dans près de 40 pays et 700 villes dont la France et les Etats-Unis. Grâce aux tournées internationales depuis près de 30 ans, mais aussi par des ateliers et master classes que Sankai Juku dirige à Paris, au Japon et ailleurs, le style propre de Sankai Juku influence désormais un nombre grandissant d’artistes dans les domaines aussi divers que ceux de la danse contemporaine, mais aussi du théâtre, de la peinture, de la mode, de la photo… Aujourd’hui Sankai Juku est l’une des compagnies japonaises qui tourne le plus à l’étranger avec une attention toute particulière pour la France et pour le Théâtre de la Ville de Paris.

- La troisième génération de Buto compte des danseurs nés dans les années 50 et 60 tel que : Atsuschi Takenutchi et Maki Watanabe, et des danseurs plus jeunes. Ils enseignent aujourd'hui le butô comme on enseigne le tai-chi ou le qi-kong, qui font partie des moyens thérapeutique et de bien-être, ils ont intégré ces enseignements au cœur de leur pratique.

Les trois générations de Buto :

- La première génération du Bûto est reprise par le fils de Kazuo Ohno, Yohito Ohno qui est l’un des premiers élèves de Tatsumi Hijikata qui continu de transmettre le Bûto dans les studios de son père prés de Yokohama au Japon. Il accueille plusieurs fois par semaines des élèves japonais et étrangers, et donne par ailleurs des performances au Japon ainsi qu’à l’étranger dans le but de fait perdurer cette dance d’avant-garde. Yohito Ohno est l’un des piliers de la mémoire historique du Bûto, en activité constance et produit de nombreux évènement mémoriaux à l’échelle internationale.

- La seconde génération de Bûto débute avec Yoko Ashikawa, principale danseuse de Tatsumi Hijikata. Cette danseuse est toujours active sur la scène japonaise. Cette seconde génération est marquée par l’expansion de plusieurs groupes et compagnies, elle compte des danseurs prestigieux tel que : Carlotta Ikeda, Masaki Iwana, Ushio Amagatsu et Toru Iwashita (du groupe Sankai Juku). La troupe Sankai Juku est fondée par le danseur Ushio Amagatsu en 1975. Quinze ans après les premières performances d’Hijikata, cette troupe accumule les représentations dans près de 40 pays et 700 villes dont la France et les Etats-Unis. Grâce aux tournées internationales depuis près de 30 ans, mais aussi par des ateliers et master classes que Sankai Juku dirige à Paris, au Japon et ailleurs, le style propre de Sankai Juku influence désormais un nombre grandissant d’artistes dans les domaines aussi divers que ceux de la danse contemporaine, mais aussi du théâtre, de la peinture, de la mode, de la photo… Aujourd’hui Sankai Juku est l’une des compagnies japonaises qui tourne le plus à l’étranger avec une attention toute particulière pour la France et pour le Théâtre de la Ville de Paris.

- La troisième génération de Buto compte des danseurs nés dans les années 50 et 60 tel que : Atsuschi Takenutchi et Maki Watanabe, et des danseurs plus jeunes. Ils enseignent aujourd'hui le butô comme on enseigne le tai-chi ou le qi-kong, qui font partie des moyens thérapeutique et de bien-être, ils ont intégré ces enseignements au cœur de leur pratique.

Conclusion

Salle 4

Fin de l'exposition

De nos jours de nombreux artistes ont repris cette danse traditionnel du Japon est l’on adapté au XX- XXIe siècle. On peut compter des artistes connu tel que Pina Baush qui a reproduit cette danse, mais aussi des artistes moins connu qui en font leur passion. Comme le groupe Tacuabé, ce sont des danseurs amateurs de Bûto. Le témoignage suivant représente l'importance de l'émotion au sein de la danse butô. « Le fait de pouvoir assister directement à cette performance m’a permis de voir comment les danseurs pouvaient s’approprier tout type d’espace public, ensuite que cette danse pouvait être modernisée, tout en conservant les rituels qui sont au fondement de cette danse. Enfin de pouvoir réfléchir au sens de cette danse, d’en comprendre les intentions comme de saisir la place qu’elle laisse à l’imagination. Tout d’abord, le groupe Tacuabé a choisi de présenter leur danse dans un lieu symbolique : la Cité-Jardin qui est un symbole important pour les Stanois. C’est en effet un patrimoine local, unique à Stains. Créé au départ pour assembler des logements sociaux collectifs ou individuels, comme des pavillons, afin de diversifier les classes sociales qui y habitent. C’est en cela que le groupe Tacuabé a choisi ce lieu en particulier. Les détails ont leurs importances, il y est important d'en avoirs le recours.

Les conditions de sécurités au sein d'une organisation d'exposition sont primordiales. Pour cela , une équipe de vigiles sera situé à l'entrée de l'exposition pour vieiller au bon déroulement de la visite et répondre aux critères du plan vigipirate. Une équipe de sécurité incendie sera également disponible afin d'assurer la sécurité des visiteurs. Chaque pièce sera constituée d'exctinteur ainsi que issues de secours.

Organisation

- Les salles d'expositions sont accessibles pour les personnes à mobilités réduites grâce aux agencements des salles.

- Des dispositifs en braille seront disponibles pour connaître l'histoire de la danse pour les situations d'handicap visuels.

- Des médiateurs formés à l'aide des personnes malentandantes pourront accompagnés les visiteurs en difficultés

Visiteurs en situation de handicap

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