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Donald Woods Winnicott est un pédiatre et psychanalyste britannique qui est beaucoup intéressé aux premières années de la vie de l'enfant. Il présente une théorie du développement humain qui rend en compte la contribution de l’environnement dans le développement psychique de l’enfant et qui met l’accent sur la relation mère-enfant dans ce développement.
Partant de son intense pratique clinique, il a dégagé un certain nombre de concepts qui permettent de mieux comprendre la première expérience de l'individuation et comment la personnalité se développe.
La célèbre phrase “Un enfant tout seul ça n’existe pas” traduit l’idée que la mère et l’enfant forment une unité bio-psychologique. Un enfant est pris dans les soins maternels qui assurent son existence, sa sécurité et sa continuité.
Winnicott insiste sur l'impossibilité d'isoler le nourrisson de son environnement. Il voit le développement de l’enfant en termes de dépendance. Il souligne l'importance du rôle parental compte tenu de l'immaturité du tout petit, immaturité physiologique et psychique, qui le rend entièrement dépendant (phase primitive de 0 à 4-5 mois).
Il est possible de décrire la théorie du développement de WInnicott en trois phases :
1) Une phase de dépendance absolue
2) Une phase de dépendance relative
3) Une phase tournée vers l’indépendance
Selon Winnicott, la phase de dépendance absolue ou la "préoccupation maternelle primaire" qui dure jusqu’au moment où l’enfant a entre 3 et 6 mois, est un état d'empathie de la mère qui s'identifie plus ou moins consciemment à son nouveau-né pour savoir ce dont il a besoin, comment le porter "holding" et comment le traiter "handling".
Winnicott ajoute aussi que la mère doit être en bonne santé pour atteindre l'état de repli, de dévotion et d'hypersensibilité qu'il nomme "maladie normale". la mère crée une ambiance soutenante et nourrissante physiquement et psychiquement pour son enfant. La capacité à créer un tel environnement signale une “mère suffisamment bonne”.
Pour Winnicott, l’agression est innée chez l’enfant. Elle est au départ une source d’énergie puis devient ensuite une réaction à la frustration.
Trois objectifs développementaux caractérisent cette phase : l’intégration, la personnalisation et la réalisation.
Le holding est le comportement par lequel la mère apporte un soutien à l’enfant. Ce holding inclut les actes physiques, mais aussi la création d’un environnement que l’enfant vit comme soutenant.
Winnicott insiste sur la nécessité que l'enfant puisse faire l'expérience progressive de la frustration et du manque afin de pouvoir ressentir ses propres besoins. Un environnement trop bon qui ne laisserait pas la place à l'attente et comblerait instantanément tous les besoins priverait le bébé de la possibilité d'éprouver des envies et de se manifester.
Au contraire, un environnement pas suffisamment bon, qui ne répondrait pas aux besoins du bébé, ne fournirait pas le cadre indispensable à l'édification de sa personnalité. Le Moi précoce du bébé, non soutenu par le soins maternels qui lui permettraient de se rassembler, ne pourrait faire face constamment aux empiétements de la réalité extérieure et aux exigences pulsionnelles. Dans ce contexte, l'enfant serait aux prises avec une angoisse extrême.
L’agression est dans l’esprit de Winnicott presque similaire à l’activité. Elle est une force nécessaire qui pousse de l’avant et qui est au service du développement de l’enfant parce qu’elle permet de développer le sens de la réalité et la connaissance des objets. L’agression est aussi liée à la créativité.
La phase de dépendance relative commence lorsque l’enfant devient conscient de sa dépendance vis-à-vis d’un objet externe. Durant cette phase, l’enfant différencie sa mère des autres personnes. Il comprend également que les autres ont leur propre monde interne, c’est-à-dire leur mode de pensée, de raisonnement, leur caractère. L’enfant développe sa capacité à imiter les autres, notamment sa mère. Il commence à agir comme une personne indépendante de sa mère. Les concepts de vrai et de faux-self, de jeu et d’objet transitionnel sont importants pour cette phase.
La troisième phase, celle de l’indépendance implique que l’environnement a été intériorisé. L’enfant acquiert le moyen de se passer de soins en emmagasinant les souvenirs de ces soins, en les introjectant grâce à sa confiance en l’environnement et sa compréhension intellectuelle. Il devient progressivement capable d’affronter le monde et ses complexités.
l'enfant évolue petit à petit vers l'indépendance, il s'indentifie a la société. Socialisation et acquisition du sens social.
Donald Winnicott prend en compte les interactions réelles avec l’environnement humain en partant de l’idée que l’enfant vient au monde dans un état de dépendance totale.
La mère construit les conditions nécessaires pour assurer un bon développement de l’enfant en produisant ce que Winnicott appelle le holding.
La mère suffisamment bonne est celle qui réussit à apporter cet environnement a son enfant. Elle construite ainsi à développer son sentiment de continuité d’exister et un vrai self avec lequel l’enfant se sent authentique et créatif.
La phase de relative dépendance commence avec la prise de conscience par l’enfant de l’existence d’objets dans le monde extérieur. Pendant cette phase, l’enfant gère des anxiétés de séparation en dotant les objets de même qualité que sa mère ce qui leur permet d’être dans une situation confortable même lorsque leur mère est absente.
Enfin, l’enfant arrive à une phase tournée vers l’indépendance qui corresponde au développement classique.