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• Ars nova française (1300-1380) :
- Jean de Murs
- Philippe de Vitry
• Ars nova italienne (1300-1380)
- Marchettus de Padoue
• Jean de Murs (ca. 1290-après 1344)
- développe la pensée musicale de Francon de
Cologne
Notitia artis musicae
(1319-1321)
Compendium musicae practicae
(ca. 1322)
• 1321 : au service de Louis Ier de Bourbon, comte de Clermont ;
• 1328 : au service des rois de France comme secrétaire de Charles IV ;
• 1350 : il effectue des missions diplomatiques pour les papes d'Avignon ;
• 1351-1361 (†) : évêque de Meaux.
• Traité qui a influencé toute la musique du XIVe siècle :
Ars Nova Musicae (vers 1320) - (ou simplement Ars Nova)
1) Codification de la division ternaire au niveau de la brève (tempus perfectum) et de la semi-brève (prolatio major)
2) Nouveauté : Codification de la division binaire au niveau de la brève (tempus imperfectum) et de la semi-brève (prolatio minor)
3) Nouveauté : Codification de la division de la semi-brève en valeurs plus petites = Minimes
- En tant que compositeur il s'est intéressé surtout au Motet isorythmique
- Francesco Landini compose un madrigal, Si dolce non sono, où Vitry est implicitement évoqué.
• deux sont les sources principales contenant ses œuvres jusqu’à nous parvenues :
- le Roman de Fauvel associé à la cour de France ;
environs 15 motets
- le manuscrit 115 d’Ivrea, recueil de pièces composées pour la cour et la chapelle pontificales d’Avignon.
- la principale innovation étant l’introduction des valeurs binaires dans le système de valeurs ternaire de Francon et Jean de Murs.
- utilisation de la minime, la valeur plus petite du système musical
- codification de la technique de l'isorythmie (color et talea)
- le pape Jean XXII, dans sa décrétale Docta Sanctorum Patrum, déplore que dans la musique sacrée on puisse employer des
« sémi-brèves et de minimes », valeurs trop petites
Le motet Garrit Gallus/In nova fert/Neuma
• il s’agit d’un motet isorythmique :
- la voix de tenor est organisée en colores et taleae
1er color
2e color
1re talea
2e talea
3e talea
4e talea
5e talea
6e talea
• 1300-1322 : ?
• (reçoit les ordres mineurs, probablement à Reims) ;
• 1323-1346 : secrétaire de Jean Ier de Bohême ;
• 1347-1348 : au service de Bonne de Luxembourg ;
• 1349-1357 : Charles II de Navarre ;
Miniature du XIVe siècle :
Nature offre à Guillaume de Machaut trois enfants (Sens, Rhétorique et Musique).
• 1357-1359 : Jean de Berry et Philippe le Hardi ;
• 1359-1377 (†) : chanoine à la cathédrale de Reims.
• 1 messe complète : Messe de Notre Dame (4 voix) ;
• 1 hoquet David ;
• 23 motets : n° 2-Tous corps/De souspirant/Suspiro; n° 23-Felix Virgo/Inviolata (4 voix)
• 42 ballades : Honte, paour, doubtance ; De toutes flours (4 voix) ; Quant Theseüs/Ne quier veoir (4 voix, "Le voir dit")
22 rondeaux : Doulz viaire gracieus ; Ma fin est mon commencement (canon retrograde) ; Rose, liz, printemps, verdure (4 voix)
• 33 virelais ;
• 19 lais : "Le lai de la Fonteinne" = Je ne cesse de prier
• 1 complainte ;
• 1 chanson royale.
• l’ordinaire de la messe dévient la partie de la messe privilégiée pour la polyphonie :
- mouvements isolés (regroupés par typologie dans les recueils manuscrits) ;
- cycles complets des 5 mouvements : la Messe de Tournai, la Messe de Barcelone, la Messe de Toulouse = assemblage de sections de différents compositeurs
Messe de Notre-Dame de Machaut
• 1re mise en polyphonie de l’ensemble de l’ordinaire (Ite missa est compris) par un même compositeur :
• sur cantus firmi différents ;
• isorythmiques.
• sans cantus firmus ;
• sans isorythmie.
Kyrie
Sanctus
Agnus Dei
Ite missa est
Gloria
Credo
• Guillaume de Machaut, Puis qu’en oubli
La source : BnF - FR 9221
La forme
La transcription moderne
Oxford Camerata
• Notation italienne différente de la notation française = style musical différent
• Mise en musique de poèmes en langue vernaculaire : trois formes musicales
1) Madrigal
2) Ballata
3) Caccia
Les italiens de la première génération ne développent pas le genre du motet isorythmique
•1305-1307 : maître de la chorale et enseignant à la
cathédrale de Pavie ;
•1308 : travaille dans d’autres villes de Vénétie et Romagne ;
•1317 : se rend à Avignon, alors siège papal, auprès du patriarche
d’Aquilée, Gastone della Torre, afin d’obtenir sa nomination de
magister cantus à l’école capitulaire de Cividale del Friuli mais sa
demande n’est pas satisfaite ;
• 1318 : figure sur la liste des ecclésiastiques proches de
Robert Ier, roi de Naples ;
• Son principal traité sur la théorie musicale,
Pomerium in arte musice mensurate, a été probablement
écrit en 1318.
• écrit en 1305 pour l’inauguration de la chapelle des
Scrovegni à Padoue
• texte du duplum :
Mater innocencie,
Aula venustatis.
Rosa pudicicie,
Cella deitatis.
Vera lux mundicie,
Manna probitatis.
Porta obediencie,
Arca pietatis.
Datrix indulgencie,
Virgo puritatis.
Arbor fructus gracie,
Nostre pravitatis.
Virtus tue clemencie,
Me solvat a peccatis.
• Le plus célèbre compositeur italien de son époque, et pourtant on
connaît très peu de sa vie ;
• Filippo Villani, Vite d’illustri fiorentini, 1385 ;
• Aveugle dès la petite enfance à cause de la variole ;
• Virtuose de l’orgue portatif ;
• Proche de Pétrarque ;
• 1361 : organiste au monastère de Santa Trinità à Florence ;
• 1365-1397 (†) : organiste à l’église San Lorenzo de
Florence
Musique sacrée :
• 4 motets (à 3) (d’attribution douteuse)
Musique profane :
• 140 ballate (à 2 et à 3) ;
• 2 virelais (à 2 et à 3) ;
• 12 madrigaux (à 2 et à 3) ;
• 1 caccia (à 2 et à 3) ;
[= 25% de la production musicale du
Trecento italien]
La source : codex Squarcialupi
La forme
La cadence à la Landini [A.G. Ritter (1884)] :
• Traitement des dissonances :
m. 1
m. 15
• Cadences :
m. 10-12
m. 20-22
m. 23-25
• l’étymologie du terme est douteuse :
1. du latin cantus matricalis = « chant en langue maternelle » ;
2. du provençal mandra gal = « chant pastoral » ;
3. de l’espagnol madrugada = « aube » ;
4. du latin materialis opposé à spiritualis, et donc « choses materielles
ou grossières » ;
• caractèristiques :
- monotextuel ;
- à 2 ou 3 voix (les 2 voix inférieures peuvent être instrumentales) ;
- composé de :
• 2 ou 3 strophes de 3 hendécasyllabes (= vers de 11 syllabes)
+ 1 refrain de 2 hendécasyllabes.
• musique :
• texte :
A
A
B
Non al suo amante più Diana piacque,
quando per tal ventura tutta ignuda
la vide in mezzo de le gelide acque
Ch’a me la pastorella alpestra et cruda,
posta a bagnar un leggiadretto velo
ch’el sole all’aura il vago et biondo capello chiuda.
Tal che mi fece, or quand’egli arde’l cielo
tutto tremar d’un amoroso gielo.
• il s’agit d’une typologie de madrigal auquel on applique la
technique du canon ;
• caractéristiques :
- généralement à 3 voix ;
- technique du canon : une voix « chasse » l’autre ;
- le nombre et la formation des vers sont irréguliers ;
- on peut y trouver :
• des onomatopées ;
• des effets d’écho et de dialogue ;
• des répétitions de notes ;
• texte :
A poste messe veltri e gran mastini,
«Te, te, Villan, te, te. Baril», chiamando,
«Ciof, ciof qui, qui ciof».
Bracchi e segugi per bosch'aizando
«Eccola eccola!» «Guarda, guarda qua!»
«Lassa, lassa, lassa!» «O tu, o tu, o tu!»
«Passa, passa, passa!» «Eccola, eccola!»
«Guarda, guarda qua!» «Lassa, lassa, lassa!»
«O tu, o tu, o tu!» «Passa, passa, passa!»
La cervia uscì al grido ed a l’abaio,
bianca, lattata col celiar di vaio.
A ricolta, bu, bu, bu, bu, sanca corno,
ta tin ta tin ta tin tin to tin to tin to
sonava per ischorno no no no no.
• La terme "ars subtilior" a été inventée en 1963 par la musicologue Ursula Günther pour définir une évolution de l’ars nova
apparue après la mort de Guillaume de Machaut (1377), dont la principale caractéristique était son extrême raffinement et
sa complexité rythmique et polyphonique.
• 3 sont les principaux pôles de développement :
- en France :
Solage (fl. 1370-1390) ;
+ à la cour du duc Jean de Berry
Solage (fl. 1370-1390), Johan Robert dit Trebor (fl. 1390-1400) ;
+ à la cour de Gaston Fébus
+ à la cour des papes d’Avignon
Filippotto da Caserta (ca. 1350 - ca. 1435) ;
Antonio Zacara da Teramo (ca. 1350 - entre 1413-1416) ;
- en Italie :
Antonello da Caserta (fl. 1400), Matteo da Perugia (fl. 1410-1416) ;
+ à la cour des ducs de Visconti à Pavie ;
- à Chypre : à la cour de Janus de Lusignan ;
« Le Codex de Chypre » (Turin, Biblioteca Universitaria, J.II.9)
• l’ars subtilior reprend les mêmes formes que l’ars nova :
- des rondeaux ;
- des ballades ;
- des motets isorythmiques ;
- des madrigaux ;
- des parties polyphoniques de messes.
- des virelais ;
• rondeau Belle, Bonne, Sage (ms. de Chantilly)
• canon circulaire (rondeau)
Tout par compass suy composés
• virelai La Harpe de mélodie