Frédéric Raffin-Caboisse
20/10/2020
Définition RSE :
La responsabilité sociétale (ou sociale) des entreprises (RSE) est la prise en compte par celles-ci, sur une base volontaire, des préoccupations sociales et environnementales dans leurs activités et dans leurs interactions avec les autres acteurs, appelés "parties prenantes".
Historique RSE :
Née durant le « New Deal », la notion de responsabilité sociale et environnementale (RSE) s'est développée aux Etats-Unis dans les années 1950-1960, puis en Europe à la fin des années 1990, dans un contexte de mondialisation et de déréglementation de l'activité économique. La RSE s’est notamment développée suite au sommet de la Terre en 1992 à Rio de Janeiro, à la parution du livre vert en 2001 et surtout au sommet de Johannesburg en 2002. Aujourd’hui, la RSE est au centre de préoccupations mondiales et devrait franchir un nouveau cap avec la mise en place de la norme ISO26000
RSE, Périmètre et positionnement :
Depuis 2019 :
L'article 1833 du code civil:
Toute société doit avoir un objet licite et être constituée dans l'intérêt commun des associés.
La société est gérée dans son intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité.
RSE, mesures et actions environnementales :
RSE, mesures et actions sociales et sociétales :
RSE, mesures et actions liées à la gouvernance :
• Mobiliser l’ensemble des acteurs et des
partenaires de l’entreprise autour d’un
projet porteur de sens, la RSE concernant
tous les services de l’entreprise (financier,
achats, production, juridique, commercial,
service après-vente, qualité, RH…) ;
• Attirer de nouveaux talents et fidéliser
ceux déjà présents dans l’entreprise en
améliorant son image ;
• Fidéliser les partenaires existants (clients,
fournisseurs) et créer des relations plus fortes
avec eux ;
• Devancer les règlementations de plus en
plus strictes sur les risques sociaux et
environnementaux.
Bénéfices d'un plan RSE
• Repenser la conception des produits et
services pour économiser des ressources et
ainsi réduire les coûts de production ;
• Se démarquer des concurrents, la RSE
devenant un critère de plus en plus
différenciant pour remporter des appels
d’offres aussi bien publics que privés ;
• Saisir de nouvelles opportunités
économiques en attirant de nouveaux
clients et en s’adaptant à l’évolution de la
demande vers des produits et services plus
responsables;
• Renforcer la valeur et la réputation des
marques ;
Questions à se poser avant de démarrer :
La démarche RSE peut être amorcée par un salarié ou un administrateur, mais au final c’est bien la motivation du Président(e) ou du Directeur.rice général.e qui garantit la réussite et l’efficacité de la démarche. Sans une impulsion stratégique déterminante, seuls des efforts épars seront entrepris.
Parties prenantes (acteurs impliqués) dans la démarche :
Parties prenantes :
Les parties prenantes sont un élément essentiel de la RSE (Responsabilité Sociale ou Sociétale des Entreprises).
Les entreprises qui pratiquent la RSE s'engagent à être transparentes envers leurs parties prenantes et à les associer à leur création de valeur (ce qu’on appelle en anglais la "stakeholders value") car ce sont elles qui assureront sa prospérité.
Elles se différencient en cela d’autres entreprises qui privilégient leurs actionnaires (en anglais "shareholder value") par rapport aux autres parties prenantes.
Les entreprises qui optent pour une stratégie RSE peuvent se référer à la norme ISO 26 000 afin de bien identifier leurs différentes parties prenantes et établir un dialogue avec elles.
Norme ISO 26000:
Les sept questions centrales qui régissent la norme.
En vous appuyant sur le cours et sur des exemples que vous trouverez sur internet.