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• La monodie non-liturgique en latin
• La lyrique des troubadours et des trouvères
• Les Minnesänger (espace germanophone)
• La monodie dans la péninsule ibérique
• La monodie italienne
• Les troubadours sont des poètes occitans, qui ont développé
l’art du chant courtois, entre 1000 et 1350. Il nous reste les noms
de 450 troubadours et plus de 2.500 chansons.
- Les plus anciens troubadours sont le duc d’Aquitaine,
Guillaume IX, et son vassal, Bernart de Ventadour.
• Les trouvères, sont les poètes, qui au nord de la Loire adaptent le chant
courtois, vers la fin du XIIe siècle. On connaît les noms de 200 trouvères,
dont le plus ancien est Chrétien de Troyes, auteur de Perceval
[auquel Richard Wagner s’est inspiré pour créer son Parsifal].
• La poésie des troubadours et des trouvères se compose
principalement de :
- canso ou canson ;
- sirventès (sujets héroïques) ;
- planh (sujets tristes) ;
- rondeau ;
- lai.
Lanquan li jorn son lonc en mai
m’es belhs dous chans d’auzelhs de lonh,
e quan me sui partitz de lai
remembram d’un’amor de lonh :
vau de talan embroncx e clis,
si que chans ni flors d’albespis
nom platz plus que l’iverns gelatz.
• Les troubadours allemands sont les Minnesänger ;
• Le Minnesang [Minne = courtois + Sang = chant] est un style de
poésie lyrique en langue allemande qui s’est épanoui du XIIe siècle
jusqu’au XIVe siècle. Il provient probablement de la tradition
française, bien qu’il ait développé ses propres formes.
• Parmi les Minnesänger les plus connus il faut citer avant tout
Wolfram von Eschenbach
• Les principales formes sont :
- le Lied [= canson]
- le Leich [= lai]
- le Spruch [= sirventès]
• Fait référence à la croisade du 1228 ;
• S’inspire sur la mélodie de Lanquam li jorn de Jaufre Rudel.
• La lyrique provençale a influencé aussi la production monodique
profane espagnole, surtout dans les cours de :
- Catalogne ;
- Castille ;
- Aragone.
• La plus grande collection de monodies ibériques a été réunie sous
Alphonse X de Castille :
- les Cantígas de Sancta Maria
• Les formes de la lyrique ibérique étaient :
- cantígas (sujet sacré ou profane) ;
- canciones de amor.
• La lyrique provençale a influencé aussi la production monodique
profane italienne :
- d’une manière générale nous avons la canzone (chanson d'amour) et la Lauda (Laude) de nature spirituelle (texte adressé principalement au Christe ou à la Vierge Marie)
• Motet, de motetus = petit mot : ajouter des paroles
- chant polyphonique qui naît des clausolae de l'organum (sections autonomes de l’organum) ;
- on obtient un motet en ajoutant des textes nouveaux aux voix organales des clausulae ; la voix principale reste inchangée. Le motet est polytextuel
- les textes ajoutés sont en fançais inspirés de la lyrique des trouvères. On trouve aussi quelques motets en latin/et français.
- le motet du XIIIe siècle est de nature profane et dévotionnelle.
Principaux mss : Montpellier et Bamberg
Exemple d'un tenor très utilisé : la clausula Flos filius eius
le motet Flos filius eius
le duplum En mai
le triplum Amours mi font souffrir
• Francon de Cologne (fl. 1210-1270)
Théoricien de la musique, il a introduit le système de notation mesuré à partir de la forme graphique des notes, la notation franconienne, qui inaugure une nouvelle époque dans l’histoire de la notation musicale.
• il est l’auteur vers 1260 d’un traité théorique de musique, l’Ars cantus mensurabilis, qui codifie des nouvelles règles concernant la forme et la division des notes. La notation devient ainsi un peu plus claire.
• Pierre de la Croix (ca. 1270-avant 1347)
Clerc, compositeur et théoricien français, il a principalement contribué àperfectionner la notation franconienne :
- l’usage d’un punctum divisionis pour séparer les régroupements de semi-brèves.
Ces systèmes de notations sont utilisés notamment dans les Motets polytextuels du XIIIe siècle.
Les musicologues sont divisés quant à l’existence d’un seul ou de deux personnages différents sous les noms de « Francon de Cologne » et « Francon de Paris ». Les sources pour l’identification sont essentiellement les témoignages de Jacques de Liège dans son Speculum musicæ (livre III). Les études portant sur le XIIIe siècle montrent un rapport étroit entre les universités de Paris et de Cologne, ce qui renforcerait l’hypothèse de l’identité des deux Francon.
• il est l’auteur vers 1260 d’un traité théorique de musique, Ars cantus mensurabilis, qui apporte des modifications à la notation modale (Ecole de Notre-Dame): ses nouvelles règles du système de notation sont destinées à être utilisées jusqu’au XVIe siècle :
- chapitre 1 : plain-chant ;
- chapitres 2-3 : les organa et les modes rythmiques ;
- chapitre 4-8 : explication de son nouveau système mensurale.
• un autre bref traité, le Compendium de musica (connu dans un seul manuscrit), est attribué à Francon mais son authenticité
est douteuse.
• Né à ou proche d’Amiens ;
• en activité autour des années 1290 ;
• il a tenu le titre de magister ce qui indique qu’il a probablement étudié à l’Université de Paris, où a peut-être été
l’élève de Francon de Cologne ;
• il meurt avant 1347, puisqu’en cette année a lieu la première référence dans l’inventaire de la cathédrale d’Amiens, à
sa possession d’un manuscrit polyphonique qu’il avait semble-t-il laissé à la disposition du clergé ;
• le théoricien Jacques de Liėge dit : « Qu’il est digne ce musicien, qui a suivi les préceptes de Francon et composé
tant de bons et beaux morceaux de polyphonie. »
• Nouveautés de la notation dite "petronienne" :
- la division de la brève qui peut arriver jusqu’à 7 semi-brèves ;
- l’usage d’un punctum divisionis pour séparer les régroupements de semi-brèves.