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Lors de la période 0-9 mois, les interactions entre l’enfant et l’adulte significatif permettent à l’enfant d’apprendre les bases du dialogue et de développer ses premières intentions de communication.
Lors de la période 0-9 mois, le processus du développement précoce de la communication comprend trois phases dans l’interaction: l’attention partagée, l’engagement interpersonnel et ultimement l’attention conjointe qui, elle, permet à l’enfant de porter successivement son attention entre un objet et son parent.
Au début de la période 9-21 mois, l’utilisation de gestes référentiels témoigne de la capacité de l’enfant à désigner un référent précis ayant un contenu sémantique stable, ce qui est prédicteur des habiletés langagières ultérieures.
La période de 18 à 30 mois est principalement caractérisée par l’explosion lexicale qui s’explique par le développement cognitif de l’enfant, une meilleure compréhension du fonctionnement du lexique après 50 mots et le soutien de la phonologie.
Entre 21 et 36 mois, un enrichissement du vocabulaire et une émergence de combinaisons de mots sont observés, ce qui permet l’allongement et la complexification des énoncés (explosion syntaxique).
La période 36-60 mois est marquée par la décontextualisation de la pensée de l’enfant, ce qui amène le raffinement de l’ensemble de ses habiletés langagières.
Le style d’interaction parent-enfant oriente le type de stimulation langagière offerte à l’enfant, ce qui a une incidence sur son développement langagier.
En plus des capacités initiales de l’enfant, le développement langagier est maximisé par un input langagier suffisant et adapté, un engagement actif de l’enfant et un nombre suffisant d’occasions d’apprentissage.
Le développement de la littératie débute dès la naissance et l’éveil à l’écrit permet de sensibiliser et de préparer l’enfant à la lecture et à l’écriture.
Les habiletés métalinguistiques permettent à l’enfant de réfléchir consciemment sur la nature et les propriétés du langage, ce qui favorise l’apprentissage du langage écrit.
Combinée au principe alphabétique, la conscience phonologique est un précurseur du développement de l’assemblage.
Les procédures d’assemblage et d’adressage sont en constante interaction dans le développement de la lecture et de l’écriture.
La compréhension en lecture et la production écrite sont des activités complexes mobilisant à la fois des facteurs langagiers, non-langagiers (et des habiletés métalinguistiques).
Le langage adressé aux enfants (LAÉ) est un aspect important du développement langagier dans la culture occidentale. Pourtant, il est absent dans certaines cultures sans que cela n'affecte le développement langagier des enfants (les Mayas du Mexique, les Aborigènes d’Australie, les insulaires de Samoa en Polynésie, les Papous de Papouasie-Nouvelle-Guinée et les membres des Premières Nations du Canada).
Sachant que le LAÉ favorise le développement langagier, sans toutefois y être indispensable, quel est son apport réel dans le processus d’acquisition du langage?