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L'âge industriel : l'émigration des Irlandais

au XIXème siècle

Qui migre?Pourquoi ?

(chiffres clés)

Dans la première moitié du siècle, les îles Britanniques fournissent les plus gros contingents d’émigrants (11,4 millions d’émigrés). À partir des années 1840, les Irlandais fuient massivement leur île (7,3 millions d’émigrés). Environ 5 millions d’immigrants irlandais sont arrivés aux États–Unis entre 1820 et 1920. Ils représentaient la moitié des immigrés installés aux États–Unis dans les années 1840. Le chiffre est d’autant plus remarquable que la population de l’Irlande était inférieure à 8,5 millions d’habitants. L’émigration vers les États–Unis a continué jusqu’à l’entrée de l’Irlande dans la Communauté Economique Européenne (CEE) en 1973.

Entre 1815 et 1845, plus de 500 000 Irlandais partent vers l'Angleterre travailler pour pallier au manque de main d'oeuvre du à la Révolution Industrielle.

Mais c'est surtout la Grande famine que subit l'Irlande entre 1845 et 1849 qui poussent les populations au départ. A l'origine de celle-ci, des méthodes agricoles inappropriées et le développement du mildiou sur l'île, un champignon qui anéantit les cultures locales de pommes de terre, aliments de base des paysans irlandais.

caricature

carte

Comment ont-ils voyagé ? Où sont-ils allés ?

Moyen de transport

Même si les destinations sont variées, ce sont les États-Unis (EU) qui constituent la principale terre d'accueil. L'histoire du pays en reste profondément marquée.

Outre les EU, l'émigration irlandaise est forte au Canada : le pays attire plus de 6% des émigrants. Cependant, la destination du Canada ne constitue pour certains migrants qu'une porte d'entrée vers les EU.

Les autres pays du Commonwealth (territoires unis à la couronne britanique) sont aussi privilégiés. Cette émigration à toujours été encouragée par le gouvernement britanique qui voyait ainsi la possibilité de peupler les colonies (ex. : Australie, à partir de 1851, pour ses mines d'or).

Dans une moindre mesure, l'émigration se développe aussi vers la Nouvelle-Zélande, l'Inde ou l'Afrique du sud.

L'essentiel

Les voyages qui s'effectuaient de l'irlande vers les autres pays se faisaient généralement en bateaux (voilier puis bateau à vapeur) par les mers et les océans comme celui du Titanic. Le Titanic est un paquebot transatlantique britannique qui fait naufrage dans l'océan Atlantique Nord en 1912 à la suite d'une collision avec un iceberg, lors de son voyage inaugural de Southampton en Angleterre jusqu'à New York. Entre 1 490 et 1 520 personnes trouvent la mort, ce qui fait de cet événement l'une des plus grandes catastrophes maritimes.

Ellis Island (petite île au sud-ouest de Manathon), une histoire du rêve américain

Condition d’accueil (photo)

Conséquences pour les pays

de départ 

Les pays de départs se trouvent face au chômage, à la famine, à une crise économique et les paysans sont confrontés à devoir aller trouver un travail proche des grandes villes ce qu'on appelle l'exode rural. Mais ce sont principalement les Irlandais qui sont confrontés à des maladies et n'ont pas assez de ressources pour se développer. L'Irlande en ces temps rude est aussi oppressée par l'Angleterre.

Donc en ces temps , le peuple Irlandais est obligé de migrer vers différents pays. La population irlandaise diminue de moitié entre le début des années 1840 et la fin du XIXe siècle.

Conditions de vie

Les Irlandais y constituent un sous-prolétariat employé dans les tâches les plus pénibles et les moins rémunérées : emplois dans les mines, la construction de canaux, de lignes de chemins de fer ou dans les emplois urbains types comme livreurs, allumeurs de réverbères...

Les faibles salaires obligent les populations à se concentrer dans des quartiers populaires aux immeubles sordides où l'on loue une pièce pour loger la famille : ce sont les tènements. La difficile intégration est aussi liée à la langue, qui reste le gaélique et au mode de vie urbain qui n'est pas familier. Enfin, cette population reste fortement attachée au catholicisme.

En conséquence, se constituent parfois dans ces grandes villes des gangs ou bandes violentes qui se heurtent aux autres nationalités ou aux Américains d'origine qui peuvent s'avérer être de nouveaux problèmes pour les migrants au quotidien.

Conséquences pour les pays d'accueil

Comme pour beaucoup d'autres migrants européens, les Etats-Unis (EU) constituent la destination privilégiée.

Séduits par l'American Dream, le rêve d'une vie meilleure et d'un nouveau départ possible ou attirés par la ruée vers l'or, les EU attirent entre 70 et 75% des émigrants irlandais sur cette période. Ils s'installent en particulier dans les grandes villes du nord-est atlantique : Boston, Chicago et surtout New-York qui est le principal port d'arrivée.

Entre 1840 et 1860 plus de 4 millions d'Européens sont arrivés aux États-Unis. 75 % d'entre eux venaient d'Irlande et d'Allemagne. Entre 1841 et 1850 : 781 000 Irlandais, 434 000 Allemands, 255 000 Britanniques, 77 000 Français rejoignent les États-Unis.

Le 3 août 1882 est voté le premier Immigration Act qui impose une taxe de 0,50 $ par immigrants. L'argent récolté devait servir à payer les frais de régularisation de l'immigrant.

Face à l'afflux d'immigrés (en 1905, pour la première fois dans l'histoire des États-Unis, le volume d'immigrants dépasse le million en un an, le pic étant atteint en 1907 avec 1.3 million d'immigrants), le gouvernement américain décide de suspendre l'Immigration aux États-Unis.

fait par:

Auteurs

Erwan Leflem

Jeremy Rouanet

Raphaël Lawrence

4°4

Title

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