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L'âge industriel : l'émigration des Irlandais
au XIXème siècle
Moyen de transport
Même si les destinations sont variées, ce sont les États-Unis (EU) qui constituent la principale terre d'accueil. L'histoire du pays en reste profondément marquée.
Outre les EU, l'émigration irlandaise est forte au Canada : le pays attire plus de 6% des émigrants. Cependant, la destination du Canada ne constitue pour certains migrants qu'une porte d'entrée vers les EU.
Les autres pays du Commonwealth (territoires unis à la couronne britanique) sont aussi privilégiés. Cette émigration à toujours été encouragée par le gouvernement britanique qui voyait ainsi la possibilité de peupler les colonies (ex. : Australie, à partir de 1851, pour ses mines d'or).
Dans une moindre mesure, l'émigration se développe aussi vers la Nouvelle-Zélande, l'Inde ou l'Afrique du sud.
Ellis Island (petite île au sud-ouest de Manathon), une histoire du rêve américain
Les pays de départs se trouvent face au chômage, à la famine, à une crise économique et les paysans sont confrontés à devoir aller trouver un travail proche des grandes villes ce qu'on appelle l'exode rural. Mais ce sont principalement les Irlandais qui sont confrontés à des maladies et n'ont pas assez de ressources pour se développer. L'Irlande en ces temps rude est aussi oppressée par l'Angleterre.
Donc en ces temps , le peuple Irlandais est obligé de migrer vers différents pays. La population irlandaise diminue de moitié entre le début des années 1840 et la fin du XIXe siècle.
Les Irlandais y constituent un sous-prolétariat employé dans les tâches les plus pénibles et les moins rémunérées : emplois dans les mines, la construction de canaux, de lignes de chemins de fer ou dans les emplois urbains types comme livreurs, allumeurs de réverbères...
Les faibles salaires obligent les populations à se concentrer dans des quartiers populaires aux immeubles sordides où l'on loue une pièce pour loger la famille : ce sont les tènements. La difficile intégration est aussi liée à la langue, qui reste le gaélique et au mode de vie urbain qui n'est pas familier. Enfin, cette population reste fortement attachée au catholicisme.
En conséquence, se constituent parfois dans ces grandes villes des gangs ou bandes violentes qui se heurtent aux autres nationalités ou aux Américains d'origine qui peuvent s'avérer être de nouveaux problèmes pour les migrants au quotidien.
Comme pour beaucoup d'autres migrants européens, les Etats-Unis (EU) constituent la destination privilégiée.
Séduits par l'American Dream, le rêve d'une vie meilleure et d'un nouveau départ possible ou attirés par la ruée vers l'or, les EU attirent entre 70 et 75% des émigrants irlandais sur cette période. Ils s'installent en particulier dans les grandes villes du nord-est atlantique : Boston, Chicago et surtout New-York qui est le principal port d'arrivée.
Entre 1840 et 1860 plus de 4 millions d'Européens sont arrivés aux États-Unis. 75 % d'entre eux venaient d'Irlande et d'Allemagne. Entre 1841 et 1850 : 781 000 Irlandais, 434 000 Allemands, 255 000 Britanniques, 77 000 Français rejoignent les États-Unis.
Le 3 août 1882 est voté le premier Immigration Act qui impose une taxe de 0,50 $ par immigrants. L'argent récolté devait servir à payer les frais de régularisation de l'immigrant.
Face à l'afflux d'immigrés (en 1905, pour la première fois dans l'histoire des États-Unis, le volume d'immigrants dépasse le million en un an, le pic étant atteint en 1907 avec 1.3 million d'immigrants), le gouvernement américain décide de suspendre l'Immigration aux États-Unis.
Erwan Leflem
Jeremy Rouanet
Raphaël Lawrence
4°4