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Lucie
PONCE
Durant ce semestre au sein de la licence pluridiciplinaire, j'ai découvert l'UE "Estime de soi et autorégulation". Au fil des séances j'ai tenu à jour un carnet de bord. Celui-ci regroupe mes retours réflexifs sur les différents thèmes abordés durant les TD.
Cet écrit vous présente mon évolution d'estime de moi au cours de ce semestre grâce à tout ce qui a été dit en classe et qui a été mis à profit.
Je me livre à vous à travers mes émotions, mon estime de moi et ma motivation.
Mes émotions se succèdent de façon assez intensive tout au long de la journée, particulièrement l'émotion de la tristesse et de la joie.
Elles ont des effets sur ma capacité de prise de décision. Certaines fois, mes choix ne correspondent pas à ce dont j'ai envie car mes décisions sont prises avec l'influence de mes émotions "excessives". Mon estime de moi et ma confiance en moi sont aussi influencées lorsque l'émotion de la tristesse m'envahit.
Dans la vie je suis une personne perfectionniste. J'aime que les actions que j'entreprents soient faites selon mon idee de la perfection. Je ne supporte pas la pression du temps et j'ai du mal à déleger mon travail par peur que ce ne soit pas fait comme je l'aurais immaginé. Je suis comme ça aujourd'hui car durant mon enfance, à l'école, je n'ai jamais rencontré de grosses difficultés et je me suis toujours dépassée pour m'améliorer et ne pas me contenter de mes acquis.
Cette presentation est la meilleure illusration possible pour montrer mon perfectionisme : j'ai passé une nuit entière a monter ma présentation afin qu'elle me correspondent et qu'elle soit parfaite.
Ma communication non violente envers moi même et mon profil d'identité me permettent de laisser une place au statut de l'erreur.
Pour la partie "psycorigide" perfectioniste de moi, l'erreur reste une peur. J'aime que le travail soit parfait et corresponde à mes attentes. Dans le domaine sportif, je peux contourner les règles et les consignes afin d'éviter de me retrouver façe à l'erreur. Aussi, dans une situation où je n'arrive pas à faire quelque chose et que mes amis, ma famille y arrivent je me sens déboussolée. L'esprit de compétition transforme l'erreur en échec. Je me donne à fond dans ce que j'entreprends et faits au mieux pour être à la perfection.
Finalement, je perds mes moyens et ma confinace en moi diminue.
Pour la partie "felxible" perfectioniste de moi, l'erreur est un facteur d'épanouissement. C'est contradictoire mais réel. Dans différents domaines, je ne perçois pas l'erreur comme un échec mais plutôt comme un apprentissage. J'arrive à avoir ce raisonement là lorsque je suis seule. Je me retrouve alors façe à une erreur et je prends le temps de me corriger et de me comprendre afin de m'améliorer par la suite. Je me perfectionne et la perfectioniste est comblée. Dans ce cas mon estime de moi est à son comble car, seule, je me corrige et m'améliore.
C'est un travail que j'exerce tous les jours car à la faculté j'ai remarqué les avantages du travail en groupe, de la mise en commun et du partage. Je vois une évolution depuis le début de la première année de licence. Je ne compte pas m'arrêter là, si je veux transmettre un jour à des enfants que l'erreur est humaine et qu'elle permet de s'améliorer il faut que moi-même dès à présent en fasse de même.