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La culture des cacaoyers est très ancienne.
Il semble que les Mayas les cultivaient déjà dès le Vème siècle. Ils servaient notamment à élaborer une boisson, ancêtre de notre chocolat. A cette époque, seuls les nobles pouvaient le consommer chez eux car le chocolat était une boisson sacrée aux multiples vertus.
Les Aztèques connaissaient, eux aussi, les fèves de cacao et l...
Les Aztèques connaissaient, eux aussi, les fèves de cacao et les utilisaient pour se confectionner une boisson à base de farine de maïs, de poivre et de piments. Mais ils utilisaient également les fèves comme monnaie et comme médicament contre les morsures de serpent.
Pour ces civilisations le cacao est symbole d'abondance à l'image de leur dieu Quetzalcóatl, le serpent à plumes.
La légende raconte que Quetzalcóatl, dieu barbu au visage laid et à la tête longue, régnait sur la cité de Tula où s'étendait un jardin merveilleux. Il possédait de grandes richesses : de l'or, des maisons ornées de pierres précieuses, des oiseaux extraordinaires , des plumes somptueuses et aussi des arbres de cacao en abondance appelés « Cacahuaquahitl » dont il avait appris la culture au peuple.
En 1519, année placée sous le signe du roseau, alors que Moctezuma, roi des Aztèques, attendait avec impatience le retour de Quetzacoalt, des hommes débarquèrent en provenance du soleil levant, sur une plage peu éloignée de celle qu'avait emprunté Quetzalcóatl pour s'en aller.
Les hommes étincelaient dans leurs armures semblables à des écailles de serpent, ils étaient coiffés de plumes et leur chef portait une barbe. Dans l'esprit de Moctezuma, il n'y avait aucun doute : c'était Quetzalcóatl ! Il lui fit bon accueil et lui remit son royaume.
En réalité, l'homme à la barbe était Hernán Cortès.
C'est ainsi qu'il se retrouva couvert d'or et à la tête de ce qui valait, pour les Aztèques, tous les trésors du monde : une plantation de cacaoyers.
Lors de leur retour sur le vieux continent, en 1585, les Espagnols ne pouvant plus se passer de leur chocolat, le ramenèrent avec eux. Le chocolat sort ainsi du secret dans lequel la cour l'avait gardé. L'Espagne se passionne alors pour cette boisson et même l'Église déclare "Cette boisson délicieuse et utile, bien qu'on ne puisse nier qu'elle soit nourrissante, ne rompt pas plus le jeun que le vin ne le faisait".
Cependant en cette fin de XVIIIème siècle, le chocolat reste un produit de luxe (1Kg de chocolat = 4 jours de salaire d'un ouvrier). L'industrie chocolatière voit le jour au début de XIXème siècle avec par exemple en 1815 la première usine du Hollandais Van Houtten.
En 1822, la culture du cacaoyer est lancée sur le continent africain, puis en Indonésie..
Le chocolat est fabriqué à partir d'un arbuste de la famille des sterculiacées, le cacaoyer. Il aime la chaleur et l'humidité et comme il a besoin d'ombre, on le cultive souvent sous des arbres plus grands.
Plusieurs variétés de cacaoyers existent.
Le forastero : son arôme est fort. Il est le plus courant et représente 70% de la production mondiale.
Le criolo : plus fin, mais en déclin car il est peu résistant aux maladies.
Le trinitario : il est un croisement des deux premières variétés. Son arôme est fin.
Le cacaoyer fleurit au bout de 2 ans, il y a environ 10 fruits par arbre que l'on appelle des cabosses. Elles ont une forme ovale.
A l'intérieur de celle-ci, on trouve des graines que l'on fait sécher au soleil dans des feuilles de bananier. La fermentation et le séchage sont très importants pour obtenir un chocolat de qualité. Au bout de 2 semaines ces graines deviennent des "fèves de cacao".
Les étapes de fabrication
du chocolat