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«La guerre n’est rien d’autre qu’un duel à une plus vaste échelle. [...] La guerre est donc un acte de violence destinée à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté. [...] La violence, c'est-à-dire la violence physique [...] est donc le moyen: la fin est d’imposer notre volonté à l’ennemi. [...] Nous répétons donc notre déclaration: la guerre est un acte de violence et il n’y a pas de limite à la manifestation de cette violence. Chacun des adversaires fait la loi de l’autre, d’où résulte une action réciproque qui, en tant que concept, doit aller aux extrêmes.[...]
Nous voyons donc que la guerre n’est pas seulement un acte politique, mais un véritable instrument politique, une poursuite des relations politiques, une réalisation de celles-ci par d’autres moyens. Carl vonClausewitz(1780-1831)
Il existe une diversité de MOTIVATIONS et d’enjeux des conflits:
-politiques (prise de pouvoir, gains territoriaux, survie d’un État, etc.)
-économiques (appropriation de ressources énergétiques et minières, etc.)
-idéologiques (nationalisme, etc.) et/ ou religieuses (prosélytisme armé, fondamentalisme religieux...)
Les stratégies hybrides mêlent des modes d’action militaires et non militaires, directs et indirects, souvent difficiles à attribuer et toujours conçus pour rester sous le seuil estimé de riposte ou de conflit ouvert.
Après le renversement à Kiev du régime prorusse sous la pression de la rue, Moscou avait annexé la Crimée au printemps 2014, avec une opération menée par des forces spéciales sans écusson – surnommées alors « les petits hommes verts » –, puis manipulé une rébellion prorusse renforcée par des militaires sans uniforme dans l’est de l’Ukraine.
La guerre hybride n’est pas nécessairement armée. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait ainsi qualifié d’« attaque hybride » l’envoi, à l’automne 2021, de milliers de migrants acheminés par le régime biélorusse depuis le Moyen-Orient vers les frontières polonaises et lituaniennes pour faire pression sur les Vingt-Sept. La désinformation, les cyberattaques, la prédation économique font aussi partie de cette nouvelle forme d’affrontement où l’on ne fait plus vraiment de différence entre les technologies civiles et les technologies militaires, entre les soldats de métier et les combattants occasionnels, et où tous les rouages de l’Etat sont mobilisés.
Apparu il y a vingt ans dans les études stratégiques, le terme a été utilisé pour la première fois officiellement en France dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013. « Son succès révèle en creux la persistance d’un problème non résolu, celui d’une certaine inadaptation des outils de défense occidentaux à des formes de guerre qui ont pu être décrites tantôt comme “irrégulières”, “asymétriques”, de “basse intensité” ou de “quatrième génération” », explique, dans la Revue Défense nationale, Elie Tenenbaum, chercheur à l’IFRI et auteur, avec Marc Hecker, de La Guerre de vingt ans (Robert Laffont, 2021).La manipulation, la propagande, le mensonge sont en effet depuis toujours consubstantiels à l’art de la guerre. Le cheval de Troie conçu par Ulysse, le guerrier aux mille ruses, n’est-il pas un chef-d’œuvre de guerre hybride ? Au VIe siècle av. J.-C., le général chinois Sun Tzu écrivait, dans son Art de la guerre, que celui-ci consiste à « soumettre l’ennemi sans combat ».
Celui-ci veut préparer ses troupes, mais aussi la société, « à gagner la guerre avant la guerre ». Une guerre qui se déroule aussi bien sur le terrain militaire que diplomatique, informationnel, spatial, économique ou juridique. Le but est moins le contrôle des corps que celui des esprits.
Marc Semo (Le Monde, 12 janvier 2022
Répondre aux questions suivantes en regardant la vidéo :
1) Quelle est la nature des guerres maintenant ?
2) Ou sont localisées les guerres ?
3) La Chine est-elle agressive ?
4) Peut-il y avoir une guerre nucléaire ?
5) Peut-on forcer la Corée du Nord à abandonner son programme nucléaire ?
6) La fin de DAESH signifie-t-elle la fin du terrorisme ?
7) Que comprenez-vous de l’antagonisme entre l’Iran et l’Arabie saoudite ?
8) La Russie peut-elle mener une « cyber-guerre » ?
9) Quelles formes prendront les guerres de demain ? De quoi vont-elles dépendre essentiellement ?
Il existe une diversité de MODES DE RÉSOLUTION des conflits:
-par la victoire militaire d’un des belligérants (qui impose ses conditions à l’autre).
-par la négociation (les belligérants estiment le coût de la poursuite de la guerre trop élevé)
-par une intervention extérieure (ONU, Grande puissance )
Liste des exposés dans l'ordre de passage:
Consignes:
- exposé fait à 2. Durée: 10 minutes
- Il doit comporter une accroche, une introduction et être organisé en parties.
- Un diaporama doit l'accompagner (titres, illustrations, définitions, citations...)
- Un résumé reprenant les idées les plus importantes et le plan doit être rédigé et envoyé au professeur au plus tard le jour de l'exposé. Une bibliographie et sitographie doit impérativement l'accompagner.
1) Al Qaïda: origine, organisation et ramifications, opérations et avenir. (20 septembre)
2) Daech: popints communs et différences avec Al Qaïda. (20 septembre)
3) Les traités de Westphallie: un nouvel ordre européen? (22 septembre)
4) L'ONU est-elle desservie par son conseil de sécurité? (23 septembre)
5) Kofi Annan, une vie au service de la paix entre succès et échecs. (23 septembre)
6) Le conflit israélo-arabe (1948 - 1977). (27 septembre)
7) Le conflit israélo-palestinien (1964 à nos jours). (27 septembre)
8) Israël-Palestine, une paix impossible? (29 septembre)
9) La guerre du Golfe (1990-1991), un exemple d'intervention multilatérale. (30 septembre)
10) La guerre en Irak (2003), l'échec de la sécurité collective? (30 septembre)
Pour la France
Alliés de la Prusse
Alliés de l'Autriche
Pour le Royaume-Uni
- La guerre oppose deux coalitions de belligérants, principalement GB et Prusse d’un coté et France, Autriche et Russie de l’autre. Les raisons de la guerre sont multiples, et s’inscrivent en Europe mais aussi dans les colonies françaises et anglaises.
En conséquences des combats ont lieu sur tous les continents : véritable première guerre mondiale.
- Déroulement : la France perd peu à peu pieds dans les colonies : elle ne dispose pas d’une flotte suffisante pour aider ses colons à lutter contre les attaques anglaises ;
En Europe, le grand stratège est Frédéric II de Prusse, qui veut conserver la Silésie prise à l’Autriche pendant la guerre de succession d’Autriche. Après des victoires, il accumule les défaites jusqu’en 1761 : son territoire est envahi de toute part, il opte alors pour une stratégie défensive afin d’épuiser les armées adverses. Début 1762, la tsarine russe meurt, et son successeur, Pierre III, admirateur de Frédéric II, signe la paix avec lui. A partir de ce moment, la Prusse remporte des victoires décisives qui conduisent la France et l’Autriche à signer la paix.
Le bilan politique :
- La Russie et la Prusse deviennent des puissances émergentes. Elles joueront un rôle majeur en Europe au XIXème siècle.
- L’Angleterre se constitue un très grand empire colonial. Elle maîtrise les mers et domine le commerce mondial. Mais les impôts qu'elle impose aux colonies américaines provoqueront la guerre d'indépendance.
- Affaiblissement de la France en Europe mais elle conserve un Empire colonial très dynamique : exploitation intégrale des Antilles grâce à la traite des esclaves; pied posé en Afrique. Mais son endettement aura aussi des conséquences politiques intérieures.
1) Qu'est-ce que la guerre pour Carl Von Clausewitz?
2) Quelles sont les différences entre la guerre réelle et la guerre absolue?
3) Définissez le "brouillard de la guerre"
B) Les guerres napoléoniennes : des guerres absolues ?
Dans quelle mesure peut-on parler de guerre absolue avec les guerres napoléoniennes?
C) Les guerres de la fin du XIXe au XXes : une violence sans limite ?
1) Au XIXes : des guerres de plus en plus violentes et « absolues » car elles s’industrialisent :
2) Les deux guerres mondiales : guerres totales, « guerres absolues » qui correspondent au modèle de Clausewitz :
- La Première Guerre mondiale répond au modèle de Clausewitz car ses motifs sont politiques (ex : volonté de récupérer l’Alsace et la Lorraine pour la France. On parle de « guerre du droit »). C’est une guerre entre Etats-nations qui placent la défense de la nation comme objectif suprême de la guerre. Cette guerre est le premier exemple de guerre totale : pour vaincre l’adversaire, les Etats mobilisent toutes leurs ressources à un degré jamais atteint auparavant. Les civils participent à l’effort de guerre, toute l’économie est tournée vers la victoire.
- La Seconde Guerre mondiale est aussi une guerre entre Etats mais dans laquelle la dimension idéologique est importante : les pays de l’Axe partagent une idéologie impérialiste et raciste : le Japon cherche à dominer l’Asie et Hitler veut rassembler les peuples germanophones et coloniser un « espace vital ». De leur côté, les Alliés combattent pour la défense de la liberté et de l’égalité entre les peuples.
- Cette guerre idéologique se traduit par une guerre d’anéantissement dont les civils sont les principales victimes :
dans les territoires qu’ils conquièrent, les japonais réduisent les populations en esclavage,
tandis que l’Allemagne nazie met en œuvre le génocide des Juifs et des Tsiganes.
Les Alliés à la fin de la guerre bombardent intensément des villes alors qu’elles n’étaient pas des objectifs stratégiques : bombardements de Dresde, Berlin, Tokyo (100 000 morts en 15 jours).
L’utilisation pour la première fois de l’arme atomique est une autre illustration de la logique de l’anéantissement de l’adversaire. Dans cette logique, les civils sont délibérément pris pour cible (Hiroshima : 100 000 morts, Nagasaki : 90 000 morts en quelques minutes)
3) La Guerre froide : une logique bipolaire inédite :
a) Après 1945, le nombre de conflits entre Etats est en baisse importante :
b) Cependant, les tensions subsistent :
II) Les nouvelles problématiques de la guerre à la fin du XXes et au début du XXIes:
PBQ :
- Pourquoi les guerres d’aujourd’hui sont-elles différentes de celles du passé ?
- Dans quelle mesure les guerres du XXIes remettent-elles en cause
le modèle de Clausewitz ?
A) A la fin de la Guerre froide, l’émergence de nouveaux facteurs de conflictualité :
1) Fin de la GF, fin de la guerre ?
1) Expliquez le concept de fin de l'histoire selon
Francis Fukuyama.
2) Que lui oppose Samuel Huntington?
3) Quelles sont ses hypothèses qui se sont avérées
justes?
2) De plus en plus de guerres intraétatiques à la fin de la Guerre froide qui remettent en cause le modèle de Clausewitz :
Guerre non conventionnelle : Un exemple d’un mouvement de rebelles
contre un pouvoir en place : les FARC en Colombie :
Les forces armées révolutionnaires de Colombie sont une guérilla communiste,
toujours en activité .
La fin de la GF et la résurgence des tensions nationalistes: le démembrement de la Yougoslavie (1991 - 2001)
Le conflit identitaire au Rwanda : le génocide des Tutsi (7 avril au 17 juillet 1994)
B) Des guerres de plus en plus irrégulières :
Vidéo sur le terrorisme et la guerre hybride:
1) Comment le définit l'ONU?
2) Quelles sont les 5 formes de terrorismees présentées dans la vidéo? Notez un exemple par forme.
3) Qu'est-ce qu'une guerre hybride? Quelles menaces?
D'Al Qaïda à Daech, le terrorisme le plus actif au XXIème siècle
1) Comment est née Al Qaida? Contre qui et pour quel projet?
2) Sur quoi s'appuie le terrorisme islamiste pour s'iimplanter dans les pays arabes?
3) Comment est né Daech? Quels points communs et différences avec Al Qaïda?
4) Qu'est-ce que le terrorisme d'inspiration?
5) Où et contre qui les attentats islamistes sont-ils les plus meurtriers?
Introduction :
Dans les relations internationales, la paix est considérée comme l'absence de guerre. Depuis l'Antiquité jusqu'au XVIIe siècle, mettre fin à un affrontement armé était souvent considéré comme suffisant pour installer la paix. Celle-ci était obtenue par la signature de Traités de paix.
Traités de paix : acte international proclamant la fin d'une guerre et définissant des contreparties réciproques entre deux puissances.
La construction de la paix se fait généralement en 3 étapes :
1) Mettre fin à une situation de guerre.
2) Faire la paix.
3) S’assurer du respect de la paix.
Mais ces paix se heurtent à plusieurs difficultés :
- Souvent elles n’étaient pas appliquées « effectivement » : au Moyen-âge les Etats avaient des difficultés à imposer aux « gens de guerre » d’arrêter de piller les territoires. (Armées de mercenaires). Les paix n’étaient aussi souvent que des prétextes à reconstituer ses forces pour reprendre les combats (ex : les 42 traités de paix de la guerre de Cent ans).
- Elles étaient temporaires, à l’exception de la fameuse Pax Romana du Ier au IIIème siècle.
- Elles étaient souvent très défavorables aux vaincus, ce qui était en soit un facteur de reprise des hostilités puisque la paix ne paraissait pas acceptable par le vaincu.
A partir du XVIIe siècle s'élabore pour la première fois en Europe l'idée d'une paix organisée et durable via une entente entre les grandes puissances (signatures de traités véritablement internationaux et patiemment définis). C’est la naissance des CONGRES internationaux. Les premiers aboutissent en 1648 aux TRAITÉS DE WESTPHALIE . Ces traités reposent sur l’équilibre des puissances (qui se dotent d’armées permanentes pour assurer la sécurité de leur population) permettant une « paix armée ». Cette logique perdure jusqu’au 1914.
Mais au XXème siècle, l’échec de ce système est manifeste (guerres mondiales) : l’idée de sécurité collective s’impose, pour aboutir à une diplomatie mondiale qui garantirait une « paix perpétuelle » via la SDN puis l’ONU. Elle échoue en partie.
A) FAIRE LA PAIX PAR LES TRAITÉS : La Guerre de Trente ans et le traité de Westphalie
1) Une guerre des religions qui devient une guerre de puissance
La guerre de Trente ans est à l’origine une guerre de religion (la dernière), qui se transforme d’elle-même en conflit politique complexe.
De 1618 à 1648, la guerre de Trente ans a opposé les Habsbourg d’Autriche et d’Espagne aux autres puissances européennes (Danemark, Suède, France). Ce conflit a aussi déchiré les états allemands de l’Empire entre eux.
La guerre de Trente Ans est un enchevêtrement de plusieurs conflits :
- conflits constitutionnels (volonté d’un autre type de partage des pouvoirs au cœur du Saint Empire : logique de révolutions politiques, comme celles qui ont lieu au XVIIe siècle en Angleterre et aux Provinces-Unies).
- Guerre de religion (les conflits opposent généralement des insurgés et / ou puissances protestants contre des catholiques : mais il y a des exceptions puisque la France catholique intervient du côté des protestants à partir de 1635, en déclarant la guerre à l’Espagne).
- Politique (suprématie en Europe) : pour les Français, dès les années 1630, il s'agit de détruire la suprématie de la maison des Habsbourg (d’Espagne et d’Autriche). La guerre de Trente Ans est un conflit pour l'hégémonie en Europe.
BILAN : Ce long conflit, couplé à des épidémies de peste, a impacté durablement l’Europe (économie bouleversée, environ 1/3 de la population du Saint Empire qui disparait...). D’où un profond besoin de paix durable en Europe dans les années 1640 et la nécessité d’une entente pleinement internationale qui débouche sur les Traités de Westphalie.
Traité de Münster, le 24 octobre 1648.
I. Qu'il y ait une paix Chrétienne, universelle, et perpétuelle, et une amitié vraye et sincère entre la sacrée Majesté Impériale, et la sacrée Majesté très-Crétienne ; comme aussi entre tous et un chacun des Alliez, et adhérans de sadite Majesté Impériale, la maison d'Autriche, et leurs héritiers et successeurs, et principalement les Électeurs, les Princes et les États de l'Empire d'une part et tous et un chacun des Alliez de sadite Majesté très-chrétienne, et leurs héritiers et successeurs, principalement la Sérénissime Reine, et le Royaume de Suède, et respectivement les Électeurs, Princes et États de l'Empire d'autre part ; et que cette paix et amitié s'observe et se cultive sincèrement et sérieusement ; en sorte que les parties procurent l'utilité, l'honneur, et l'avantage l'une de l'autre ; et qu'ainsi de tous côtez on voye renaître et refleurir les biens de cette paix et de cette amitié par l'entretien sûr et réciproque d'un bon et fidèle voisinage de tout l'Empire Romain avec le Royaume de France ; et du Royaume de France avec l'Empire Romain.
II. Qu'il y ait de part et d'autre un oubli et une amnistie perpétuelle de tout ce qui a été fait depuis le commencement de ces troubles en quelque lieu ou en quelque manière que les hostilitez ayent été exercées par l'une ou par l'autre partie ; de sorte que ni pour aucune de ces choses, ni sous aucune autre cause ou prétexte, l'on n'exerce ou fasse exercer ni l'on ne souffre plus qu'il soit fait ci-après l'un contre l'autre aucun acte d'hostilité ou inimitié, vexation ou empêchement, ni quant aux personnes, ni quant à la condition, ni quant aux biens, ou à la sûreté (...)
III. Et afin que l'amitié réciproque entre l'Empereur et le Roi très-chétien, les Électeurs, les Princes, et les États de l'Empire se conserve d'autant plus ferme et sincère l'un n'assistera jamais les ennemis présens ou à venir de l'autre, sous quelque titre et prétexte que ce soit, ou pour raison d'aucune dispute ou guerre contre un autre, ni d'armes, ni d'argent, ni de soldats, ni d'aucune sorte de munitions, ni autrement ; ni ne recevra, logera ou laissera passer par ses terres aucunes troupes, qui pourroient être conduites par qui que ce soit contre quelqu'une des parties comprises dans cette pacification.
On considère que les traités de paix de Westphalie ont élaboré un nouvel ordre géopolitique (dit « ordre westphalien ») qui repose sur :
- l’affirmation de la souveraineté intérieure et extérieure des Etats qui doivent avant tout garantir la sécurité de leur population,
- une paix armée qui se construit, chaque Etat veillant à se préparer pour le prochain conflit. Il s’agit moins de construire une paix internationale que de permettre à chaque Etat de recourir à la guerre pour défendre ses droits et son indépendance.
- le maintien de l’équilibre des puissances
Question: L'enjeu géopolitique En quoi les traités de Westphalie instaurent-ils un nouvel ordre géopolitique en Europe ?
Grotius est né en Hollande, marqué par la religion et la guerre. il a rédigé "du droit de la guerre et de la paix".
Diplomate travaillant pour la Suède, il réside à Paris mais il s’entend mal avec Richelieu.
Ses écrits d’Hugo Grotius (comme ceux de St Thomas d’Aquin ou d’Augustin d’Hippone) fondent la théorie de la guerre juste.
Elle permet de qualifier de « justes » des guerres conformes au « droit de la guerre » (jus ad bellum) et au « droit dans la guerre » (jus in bello). Ce courant de pensée combat les théories de l’école réaliste.
Les théories réalistes, formalisées par Machiavel et Hobbes, estiment que les logiques politiques et les logiques morales sont indépendantes, la guerre étant considérée comme un acte politique avant d’être un acte moral. La guerre ne peut pas être un acte moral.
Les « réalistes »n’affirment pas que toute guerre est juste, mais plutôt qu’aucune guerre n’est injuste. Clausewitz est ratttaché à l’école réaliste.
En face de Grotius, Richelieu se rattache davantage à l’école réaliste car il défend l’Etat : on défend ses acquis, notion de sécurité nationale : la raison d’Etat date de cette époque, la puissance passe par le prestige, la gloire d’un pays.
Grotius n’est pas pacifiste, il veut la paix mais ne renonce pas à la guerre. Pour que la paix soit possible, il théorise l’idée de l’équilibre des puissances. Il est à l’origine du système westphalien de l’équilibre des puissances pour qu’il y ait une sécurité collective.
1) Origines de l'ONU? Objectifs?
2) Qu'est-ce que la "sécurité collective"?
3) Qu'est-ce que le conseil de sécurité de l'ONU? En quoi crée-t-il un paradoxe qui bloque le fonctionnement de l'ONU?
4) Quels organisations internationales remettent en cause le rôle de l'ONU?
Le « droit d'ingérence humanitaire » a émergé au XIXe siècle avant d'entrer dans le droit international et d'être officiellement légitimé le 14 décembre 1990, par une résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies, votée à l'initiative de la France. « Le temps de la souveraineté absolue et excessive est révolu », lance le secrétaire général de l'ONU, Boutros Boutros Ghali.
Cette résolution légitime le « droit d'ingérence humanitaire », autrement dit la possibilité pour des États de secourir des populations menacées par leurs propres gouvernants, avec l'accord des Nations Unies et au besoin par les armes.
Du droit d’ingérence à la responsabilité de protéger.
En mars 2000, le Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, s’interroge à l’Assemblée générale : « si l’intervention humanitaire constitue effectivement une atteinte inadmissible à la souveraineté, comment devons-nous réagir face à des situations comme celles dont nous avons été témoins au Rwanda ou à Srebrenica, devant des violations flagrantes, massives et systématiques des droits de l’homme, qui vont à l’encontre de tous les principes sur lesquels est fondée notre condition d’être humain ? »
Le gouvernement canadien répond à cet appel en créant en septembre 2000 la Commission internationale de l’intervention et de la souveraineté des États (CIISE). Dans le rapport sur la Responsabilité de protéger, (responsibility to protect,"R2P" en anglais) qu’elle rend en décembre 2001, la Commission confirme « la reconnaissance croissante, à l’échelle mondiale, que la notion de sécurité doit inclure les gens en plus des États ».
Même si toutes les propositions de la CIISE ne sont pas adoptées lors du sommet mondial de 2005 des Nations Unies, elles ne restent pas moins dans leur ensemble une étape fondamentale dans le processus d’évolution du concept.
Le concept de responsabilité de protéger a été invoqué la première fois en février 2011 pour autoriser une intervention armée en Libye afin d’assurer la protection de la population civile contre la volonté de l’État en fonction. Moins d’un mois plus tard, le Conseil de sécurité a recours au même procédé en Côte d’Ivoire.
A) Les guerres israélo-arabes (1948-1979).
B) Les guerres israélo-palestiniennes (1964-Auj)
1948-49
Guerre israélo-arabe
1973
Guerre de Kippour
1967
Guerre des "six jours"
1993
Les accords d'Oslo
C) Les espoirs de paix avec la médiation des Etats-Unis.
Vidéo 1:
1) Quel est le parcours de Yasser Arafat?
2) Comment évoluent ses modes d'action?
Vidéo 2:
3) La paix d'Oslo est en échec. Qu'est-ce qui l'explique?
https://www.lumni.fr/video/la-premiere-guerre-du-golfe
1) Sur quoi repose la légalité de l'intervention de la coalition internationale selon l'ONU?
2)Est-ce du multilatéralisme?
B) La guerre d’Irak en 2003 : une intervention unilatérale qui tourne à la guerre civile : l’invasion américaine de l’Irak.
à partir de 11'40
1) A quoi s'oppose la France par la voix de M. de Villepin?
2) Quelles craintes et quels principes justifient cette opposition?
https://www.lumni.fr/video/la-seconde-guerre-du-golfe
3) Quelle règle du droit international est abandonnée par les USA avec cette intervention?