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Étienne Séguin
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Étienne Séguin
C’est un héros qui sort de l’ordinaire puisqu’on croit qu’il se fait manipuler pendant toute l’histoire. Cela nous pousse donc à lui donner raison et à être de son bord. Cependant, on réalise, à la fin du roman, qu’il est le seul et l’unique meurtrier dans son délire et que son ami n’existe pas. C’est à ce moment qu’on ne l’aime plus et qu’on comprend qu’il est complètement fou.
Étienne fait la connaissance d’Alex, un jeune homme qui fait du pouce pour se rendre à son travail.
Étienne Séguin obtient un travail en tant que professeur de littérature fantastique dans la ville de Drummondville. Il est célibataire depuis peu et habite tout seul un appartement à Montréal.
Quête
Se rappeler de son enfance (avant 8 ans)
Alex Salvail et Louis
Adjuvant(s)
Opposant(s)
Alex Salvail et ses parents
Les parents d’Étienne finissent par affirmer qu’Alex n’a jamais existé et qu’il venait de l’imagination de notre héros. Étienne se rend compte avec plusieurs indices laissés (la phrase de l’adolescent, l’enregistrement du magnétophone, etc.) que tout portait à croire que ses parents avaient raison.
Nous avons, d’abord, trouvé la torture comme premier sujet de controverse dans notre roman. Certains sont pour et d’autres sont contre cette pratique, ce qui crée la controverse. On retrouve beaucoup de torture dans ce livre, mais dans l’unique but de se divertir. Par exemple, Étienne décide d’écarteler un adolescent qui était là au mauvais endroit au mauvais moment. Lorsqu’il était plus jeune, il a utilisé la chaîne de son vélo pour complètement arracher le doigt d’un autre enfant. Enfin, il a réalisé plusieurs meurtres et clouait chacune de ses victimes auprès de gros arbres.
Alex laisse croire à Étienne qu’il lui racontera son passé et en échange Étienne devra faire ce qu’Alex veut. Étienne va conduire Alex au garage de Saint-Nazaire où il va d’abord tuer les deux garagistes et ensuite une voisine de ceux-ci une semaine plus tard. Il va obliger Étienne à torturer et tuer un adolescent qui les avait entendus discuter des meurtres précédents qu’avait commis Alex. Étienne en a assez et prévient donc son meilleur ami, Louis, qui est dans la police. Il lui dit toute l’histoire et lui demande de se cacher pour enregistrer une conversation entre Alex et notre héros pour la présenter en Cour comme preuve qu’Alex est le responsable de tous ces désastres. Alex trouve Louis et le tue pendant qu’Étienne était parti quelques instants dehors. Étienne va voir ses parents et leur raconte sa rencontre avec Alex et veut qu’on lui donne les renseignements qu’il lui manque sur son enfance.
Étienne se rend dans la forêt où se cachaient tous les corps de ses victimes. Il croit toujours que tout ceci a été fait par Alex. Il délire et croit entendre une fois la voix d’Alex sur le magnétophone lorsqu’il décide d’écouter l’enregistrement de Louis. Notre personnage principal se rend en voiture sur l’autoroute pour tenter de trouver et de tuer Alex pour prouver qu’il existe. Étienne tue volontairement avec son automobile un employé qui était là pour installer les pancartes parce qu’il croyait que c’était Alex. La voiture s’est mise à faire de nombreux tonneaux et Étienne, désespéré, agonise dans la neige en réalisant qu’il venait d’assassiner un pauvre innocent.
Étienne ne se souvient pas de son enfance. Pendant toute l’histoire, il essaie de s’en rappeler par tous les moyens possibles. Il veut absolument comprendre pourquoi on lui a caché son passé et celui-ci est également fasciné par les histoires fantastiques qui mettent en valeur le thème des enfants. Il utilise ce sujet dans le cadre de son cours puisqu’il est enseignant au cégep et interroge sa classe pour mieux comprendre la cruauté des enfants quand ils étaient plus jeunes. Cette curiosité va le pousser à faire des choses bien horribles.
p. 52 << On va finir avec un petit exercice assez amusant. Essayez de vous rappeler si, pendant votre enfance, vous vous livriez à des petits jeux cruels.>>
Ensuite, nous avons constaté que les maladies mentales ont été un sujet assez important au cours de cette histoire. Nous affirmons cela puisqu’on réalise, vers la fin de ce roman, que notre héros est schizophrène : il s’invente un ami imaginaire, lui parle et l’écoute en pensant qu’il est bien là. Ce sujet est d’actualité puisqu’on se demande bien souvent, encore de nos jours, ce que l’on doit faire et comment l’on doit se comporter face à ces personnes atteintes d’un déficient.
Étienne, âgé de 28 ans, a les cheveux courts et châtains. Il a également de petits yeux bruns.
On comprend, vers la fin du roman, qu’Étienne devient fou et que son ami imaginaire apparait seulement lorsque notre personnage principal est seul. Ce phénomène s’est produit la première fois quand Étienne et sa famille ont déménagé et que le jeune enfant ne s’est pas fait d’autres amis arrivé là-bas. L’autre moment est arrivé vingt ans plus tard lorsqu’il a rompu avec Manon, son amoureuse de longue date. Il disait souvent qu’il se sentait très seul dans son appartement sans elle. Il est resté seul pendant un peu moins d’un an et c’est là qu’Alex est apparu à nouveau.
p.195 <<Jusqu'à ce que tu aies huit ans, on restait dans un autre quartier de la ville, où tu avais plein d'amis. Mais quand on a déménagé ici, tu ne connaissais personne et il n'y avait presque pas d'enfants dans le coin. Tu n'as jamais été capable de supporter la solitude, mon chéri, alors tu t'es...>>
p. 201 <<Oh, mon Dieu, ça recommence! Quand tu t'es retrouvé seul après que Manon t'as quitté, j'ai peur! J'y ai pensé! Tu n'as jamais pu rester seul, jamais!... Et ce cours que tu donnes au même moment, sur des histoires d'horreur...Misère!j'aurais dû intervenir, j'aurais dû.>>
La constance est une des valeurs principales d’Alex. Il fait toujours tout de la même façon. Par exemple, il porte toujours les mêmes vêtements, il fait toujours les mêmes rituels avant de tuer ses victimes et les tue toujours de la même façon (avec la chaîne de son vélo). La constance est une valeur très importante auprès de nous. Après tout, on fait la même chose à chaque jour: on se lève, on va à l'école, on retourne de l'école, on fait nos devoirs, on mange, on va se coucher et puis on recommence.
Étienne est un adulte qui profite de sa vie à fond et il déteste être seul. On peut dire qu’il est un homme sensible et souvent angoissé. Étienne réfléchit beaucoup trop et c’est ce qui le rend fou et incontrôlable dans ses moments de panique. Il a de gros troubles mentaux puisqu’il est un meurtrier et qu’il est sûr que le coupable de toute cette tuerie est son ami imaginaire.
Étienne s’imagine un ami qui s’appelle Alex Salvail et l’accuse d’avoir tué la majorité des victimes alors que ce n’était nul autre que lui-même le meurtrier. Il ne croit pas ses parents qui lui disent qu’il se parlait tout seul. Étienne croit réellement qu’Alex existe et fait ce qu’il lui dit pour se rappeler de son passé. Il est obsédé et adopte des comportements fous qu’il justifie en les blâmant sur Alex (qui n’existe même pas).
p.198 <<Mais le pire... le pire, c'est...c'est que t'arrêtais pas de pointer le vide, avec ton doigt, et tu disais, effrayé:<<C'est lui qui m'a tout montré. C'est lui!>> Tu te tournais vers ce... vers ce vide et tu implorais : <<Dis-lui, Alex! Dis-lui!>>...>>
Nous avons trouvé une valeur décrivant très bien la personnalité d’Étienne. La vérité prend énormément de place chez lui puisqu’il veut à tout prix savoir son passé. Il est tellement entêté à obtenir la vérité quant à son enfance qu’il est même prêt à tuer de pauvres innocents pour en apprendre davantage. Cela en devient même une obsession malsaine. Il faut avouer que nous sommes tous un peu curieux dans la vie et cela nous aide toujours à mieux comprendre nos incertitudes et nos incompréhensions face à des situations quelconques.
La loyauté est une valeur que Louis démontre surtout vers la fin du roman. Il reste loyal envers Étienne même quand celui-ci explique à Louis tout le mal et les horreurs qu'il a causés. Cette valeur fait partie des nôtres puisque nous sommes très attachés auprès de nos amis. Par exemple, même si nous nous disputons avec un bon ami, nous allons passer par-dessus ce petit malentendu assez rapidement. Nous ne sommes pas le genre de personne à changer d’ami à tous les mois.