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L’institut Fraser (think tank économique) dresse à chaque année un classement
des différents États américains et
provinces canadiennes selon le degré de liberté économique définie comme la : « possibilité d’exercer avec le moins de contraintes gouvernementales, notamment en matière de fiscalité et de relations employeurs-employés ».
Les pays s’arrachent maintenant les investisseurs étrangers au détriment de leur propre industries nationales : « La nouvelle classe politique trouve plus facile de laisser les investisseurs étrangers créer des jobs – et se sauver avec les profits – plutôt que de développer des politiques nationales bénéfiques pour toute la population. »
« Méga-entreprises qui possèdent des filiales sur tous les points du globe et dont les capacités de financement, de production et de commercialisation sont si considérables qu'elles sont en mesure de définir des règles de l'économie mondiale et d'imposer leur vision aux pouvoirs publics. »
Selon Gélinas, les entreprises ont maintenant tellement de pouvoir qu'elles sont en mesure d'influencer la sphère économique de la société à leur avantage grâce entre autres aux accords de libre-échange.
Les premières multinationales ont émergé à la fin des années 1800.
Permet aux grandes banques de détourner les fonds manipulés.
Permet le développement d'activités douteuses comme des hedge funds.
Permet d'évader l'imposition des salaires.
Permet de détourner les
fonds gouvernementaux
reçus pour le
développement.
« Investissement portant sur l’achat ou la création d’entreprises en pays étranger ou comportant une participation qui assure à l’acquéreur un contrôle effectif sur la gestion d’une entreprise à l’étranger ».
Jacques B. Gélinas souligne au contraire que « la déréglementation tous azimuts favorise la concentration monopolistique de l’économie et contribue fatalement à la dégradation des écosystèmes, des droits sociaux, de la démocratie et même de la concurrence. »
Flux annuels d'IDE
25 milliards (1973)
60 milliards (1985)
1250 milliards (2006)
1750 milliards (actuellement)
Les échanges commerciaux à l’intérieur d’une même firme représentent aujourd’hui
« plus du tiers du commerce mondial ».
Cette pratique s'étend ensuite aux autres secteurs de l'économie et est prévue dans plusieurs accords de libre-échange.
L'élimination d'un standard international pour l'échange des devises et la dérèglementation des marchés boursiers sont les premières formes de dérèglementation de l'économie.
Cette pratique va à l'encontre du keynésianisme qui prône une réglementation étatique afin de
« corriger la tendance du
capitalisme au monopole et à
l'insensibilité sociale ».
La fusion et la concentration des activités des entreprises dans les années 1970 a permis le développement du processus de transnationalisation.
Elles se veulent supra étatiques (au-delà des réglementations de l'État).
Les 2000 plus grandes multinationales ont un chiffre d'affaires qui représente 60% du PIB mondial et procurent de l'emploi à 0,024% de la population mondiale.
Définition : « Principe fondamental de gestion capitaliste selon lequel l’entreprise n’a d’autre responsabilité que de faire le plus de profits possibles pour ses actionnaires. »
La déréglementation économique représente une des principes majeurs valorisés par l’idéologie néolibérale.
Les lobbies d'affaires accusent la réglementation étatique de nuire à la libre concurrence entre les entreprises, nuisant ainsi à leur croissance.
Leur objectif est de « désarrimer la sphère économique du politique et du social » ce qui laissera les lois du marché dominer les législations nationales.
L’auteur réfère ici à l’amoralité du capitalisme qui doit maximiser la croissance en se basant sur la « main invisible » afin de protéger les droits sociaux et l’environnement.
Pour Gélinas, l’achat du droit de polluer par l’entremise du marché du carbone constitue un exemple de l’application concrète de cette conception du lien entre économie et environnement.
Dérèglementation
« Suppression totale ou partielle des
institutions et des législations
qui peuvent entraver l’investissement étranger,
la libre circulation des capitaux et, de façon générale,
le libre fonctionnement des mécanismes du marché. »
C’est la dérèglementation de l’économie qui a donné libre cours à la croissance sans limites des entreprises multinationales.
« Pays ou territoires dont les législations permissives et astucieuses rendent possibles l’évasion fiscale (éviter les impôts) à grande échelle, le détournement de fonds publics, l’occultation de fruits du crime organisé, le blanchiment d’argent sale et une infinité de magouilles financières. »
« Dans cette économie, l’entreprise n’a qu’une seule et unique responsabilité : engager ses ressources dans les activités les plus propices à accroître les profits, selon les règles du jeu, c’est-à-dire jouer le jeu de la compétition ouverte et libre, sans recourir à la tricherie ou à la fraude. » - Milton Friedman
La financiarisation de l’économie qui vise la croissance perpétuelle des actions à la bourse instaure une logique intitulée « perform or perish » qui n’a qu’un seul objectif :
« la maximisation des profits ».
Fonds peu ou pas taxés
Secret et anonymat
Enregistrement facile
et peu coûteux
Liberté de transfert
de capitaux
Technologie facilite les échanges.
Permet d'éviter la double taxation
Permet d'investir en évitant l'imposition
Lieu de sécurité pour le crime organisé et les réseaux terroristes pour le blanchiment de l'argent.
Blanchiment lié aux pots-de-vin et à la collusion.