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Transcript

Plus récemment, on se penche sur les autres parties de la ville et sur les enjeux qui caractérisent celles-ci :

Les gated communities

Constituent la manifestation des phénomènes actuels suivants :

La ville duale

Définition : « dans les métropoles mondialisées (à économie globalisée) cohabitent deux types de population :

un premier type constitué des employés des grandes firmes et

un second composé des «serviteurs» de

ces employés. »

La segmentation du territoire

Le sociologue J. Donzelot a construit l’idéaltype (modèle théorique) de la ville à trois vitesses afin d’expliquer les nouveaux phénomènes associés à la ville contemporaine.

La ségrégation

Les utilisations variées de la notion de ségrégation en sociologie urbaine

« distribution socio-spatiale imposée par une autorité dominante

processus de séparation physique de certaines catégories de population dans l’espace

traits de «pathologie sociale» attribués à une insuffisante mixité sociale, dans l’habitat par exemple. »

Les idéaux-types (modèles théoriques) du processus de ségrégation

La gentrification

Les acteurs sociaux participant à la gentrification (C. Bidou-Zachariasen)

Les envahisseurs (premiers à intégrer les quartiers plus pauvres)

Les pionniers (seconds à intégrer ces quartiers plus consciencieux des risques)

Les yuppies (classe moyenne en situation de mobilité sociale ascendante)

Les habitants provenant des classes populaires déménagent ensuite car le loyer devient hors de leurs moyens financiers ou car ils ne se reconnaissent plus culturellement dans leur propre quartier.

Les actions participant aux processus de gentrification

La relégation

Contexte socio-historique de la relégation

Évolution des priorités des politiques urbaines

Caractéristiques des ZUS (zones urbaines sensibles)

La mixité sociale

Domaines d’intervention

Critiques

Selon Chamboredon et Lemaire, la mixité sociale n’est pas garante d’égalité sociale ni de relations sociales harmonieuses.

Les études de l’École de Chicago démontrent que c’est plutôt le rapprochement des individus de communautés ethniques diverses et non leur dispersion qui favorise leur intégration.

F. Frazier a démontré pour sa part dans le cadre de son étude sur les ghettos aux É-U que « la ségrégation rendait possible la formation de réseaux d’entraide entre habitants noirs permettant le soutien des entreprises et des commerces indigènes et l’élection d’hommes politiques issus de ce groupe d’appartenance. »

Ce concept vise le développement d’une certaine harmonie sociale et l’enrayement des problématiques sociales vécues au sein des quartiers plus sensibles : « « le mélange, en permettant de diffuser les normes sociales de groupes plus “intégrés” socialement, pourrait résoudre les questions sociales et favoriser l’intégration».»

A) Requalification (esthétique)

B) Animation sociale (interventions communautaires)

C) Revitalisation économique

D) Renouvellement urbain (démolition-reconstruction)

Définition : « Cette notion renvoie, au niveau des représentations sociales et des figures symboliques, à un état d’équilibre idéal des populations (âges, sexes, classes sociales, cultures...) au niveau d’un territoire donné. »

• Taux de chômage élevé

• Emplois précaires

• Plus d’individus bénéficiant des

programmes sociaux visant les

populations défavorisées

• Taux de réussite scolaire plus faible

• Revenu plus faible

• Proportion élevée d’immigrants

Les individus en situation financière plus avantageuse déménagent dans des quartiers plus favorisés environ 10 ans après.

Construction de logements sociaux durant les années 60 accueillant les classes ouvrières supérieurs et les jeunes appartenant à la classe moyenne.

La crise de l’industrie durant cette même période pousse plusieurs gens au chômage qui s’installent alors dans ces logements sociaux, qui accueille une bonne proportion des populations fragilisées par la suite, qui deviennent alors des « enclaves de « mal-vivre » ».

La ville sous la loupe

B) orienter la localisation et le peuplement de l’ensemble du logement social. »

A) « transformer la forme urbaine, les fonctions et l’image des quartiers d’habitat social

Les sociologues tentent maintenant ce qui pousse les comportements individuels discriminatoires (approche interactionniste).

On y découvre que le voisinage devient un des facteurs principaux orientant l’achat d’une maison.

Le phénomène de gentrification devient maintenant associé aux centres urbains de manière générale et non seulement aux quartiers plus historiques : « D’une façon plus large, elle devient synonyme d’intégration au réseau métropolitain mondial. En effet, la concurrence entre les villes globales conforte leur gentrification comme véritable outil stratégique de valorisation de l’image urbaine fondée sur les fonctions les plus dynamiques, telles que la conception, la recherche et la consommation, et non la production réservée aux villes des pays émergents. »

1. Périurbanisation

2. Gentrification

3. Relégation

Le circuit touristique qui évite de côtoyer les bidonvilles et/ou quartiers plus pauvres.

Objectifs visés par le concept :

Soulever les oppositions territoriales

(centre/périphérie, espace de travail/espace résidentiel)

Mettre en relief les inégalités urbaines

(quartiers aisés/quartiers défavorisés)

Le sociologue S. Sassen tente de tisser un lien entre les mutations de l’économie globalisée et la segmentation sociale et urbaine de la population.

Définition : « pavillon individuel desservi par une voie à la fois privée et à accès restreint ».

Ces communautés surtout présentes aux États-Unis (1-2 % des foyers) se retrouvent sous forme diluée en France.

Définition : « c’est l’action de séparer, d’écarter des « éléments » – en l’occurrence, des individus d’origine, de couleur de peau ou de culture différente à l’intérieur même d’un pays, d’une ville ou d’un quartier. »

Les auteurs y voient une forme de ghettoïsation qui peut constituer un frein à l’intégration des individus au sein de la ville.

Exemples : Obligation des juifs à habiter dans les ghettos et l’interdiction d’accès à certains espaces pour les noirs.

On met l’accent sur « les mécanismes d’évitement et de ségrégation spatiale à l’origine de l’enfermement des plus pauvres dans une spirale de précarité. »

1. Peur de l’autre (paranoïa sécuritaire)

2. Privatisation des villes

3. Crise des espaces publics urbains et de la croissance de la ségrégation spatiale

Ces communautés démontrent selon l’auteur la tendance des classes sociales plus aisées à s’isoler des communautés plus appauvries :

« Ces comportements sont le reflet d’un fort sentiment d’insécurité et de la peur d’être « contaminé » par

la proximité – au sein du quartier et à l’école – de populations précarisées auxquelles on a peur de ressembler un jour. »

L’éloignement des quartiers riches du centre-ville et des HLM.

Centres-villes embourgeoisés qui sont également occupés par des travailleurs de la classe moyenne.

Ségrégation comme conséquence non-intentionnelle d’une distribution inégale des ressources selon les différences sociales.

Ex. : héritages, prix des maisons selon le quartier etc.

La ségrégation constitue un concept à portée critique basé sur une conception égalitariste de la société où l’intégration, l’assimilation et la mixité sociale règneraient. (nuance)

On se penche énormément durant les années 70,80 et 90 sur les banlieues reléguées afin de comprendre et expliquer la crise urbaine.

Ségrégation comme conséquence de comportements individuels discriminatoires qui, lorsque accumulés, peuvent mener à des contextes collectivement discriminatoires.

Ségrégation comme conséquence d’actions individuelles ou collectives intentionnelles visant la séparation physique

Ex. : zonage municipal des milieux aisés et

pauvres

Définition d’un comportement discriminatoire :

« dénote une perception, consciente ou inconsciente, du sexe, de l’âge, de la religion, de la couleur, ou de n’importe quel élément qui sert de base à la ségrégation, une perception qui influence les décisions concernant le choix du lieu de résidence, de l’endroit où s’asseoir, de la profession à adopter ou à éviter, des compagnons de jeu ou des interlocuteurs. »

Définition : « la gentrification est à la fois une transformation de la composition sociale des résidents d’un quartier, plus précisément le remplacement de couches ouvrières par des couches moyennes salariées, et « un processus de nature distincte, celui de la réhabilitation, de l’appropriation et de l’investissement, par ces couches sociales, d’un stock de logements et de quartiers ouvriers »

Le terme gentrification a émergé en G-B durant les années 60 dans le cadre des études de R. Glass qui tentait d’expliquer l’arrivée de membres dans la classe moyenne au sein de quartiers ouvriers plus pauvres.

Rénovation des logements

Transformation du paysage urbain (aménagement, commerces, évacuation des activités non-voulues etc.)

Relecture de l’histoire du quartier

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