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1) Toute forme de gouvernement de l’homme par l’homme est illégale et absurde.
2) La dynamique entre le pouvoir et les individus nuit à la liberté individuelle.
Lien avec la méfiance libérale envers le gouvernement (émane de la critique de l’absolutisme).//
Distinction avec le libéralisme : Aucun accommodement possible avec le pouvoir.
Rejet du caractère indispensable du gouvernement prôné par toutes les autres idéologies.
Justification : Stratégie des dirigeants des sociétés adoptée afin de légitimer leur pouvoir et visant à tromper les dominés.
Selon Proudhon et Kopotkine, « toute société sait naturellement ce qui est bon pour elle et sait naturellement comment se maintenir elle-même sans verser dans le chaos ».
« dans l’ordre d’appropriation privée, tout ce qui sert à vivre et à produire, le sol, l’habitation, la nourriture et l’instrument de travail une fois passés aux mains de quelques-uns, ceux-ci empêchent continuellement de produire ce qui est nécessaire pour donner le bien-être à chacun. » - Kropotkine
L’autorité politique crée la distinction dirigeants/dirigés et propriété crée la distinction possédants/dépossédés et est responsable pour la distribution inéquitable des richesses.
On doit abolir toute forme de propriété, même collective car il est « impossible de garantir l’égalité de tous les citoyens au moyen de la concentration du pouvoir entre les mains d’un petit groupe. »
« L’anarchisme rejette radicalement toute forme de propriété, soit le droit pour un individu, aussi bien que pour une organisation ou une personne morale, de s’approprier en exclusivité, en tout ou en partie, les abondantes ressources que la terre met à notre disposition. »
Selon Proudhon, la propriété « C’est le vol ».
Le collectivisme « prévoit précisément le droit pour tous d’accéder à tout ce qui est nécessaire à la vie – ce qui inclut donc tous ces biens essentiels – sous la base du principe d’une utilisation directe par tous de l’ensemble des ressources disponibles. »
L’anarchisme se développe en réaction au libéralisme (surtout à sa conception de la propriété).
On n’idéalise pas le chaos, mais l’ordre sans gouvernement.
Le droit de propriété sape les droits fondamentaux.
La propriété des riches se nourrit de la misère des pauvres.
L’humanité peut se passer de structures sociales si elle est prête à coopérer.
Il voit dans le mouvement général le germe d’une société basée sur le respect mutuel et l’entraide.
La réalisation des individus passe par l’affranchissement de toute autorité.
Le pouvoir corrompt les dirigeants qui gouvernement pour maintenir leur pouvoir, leurs privilèges et tuent la liberté.
Auteurs anarchistes principaux : Proudhon, Stirner, Kropotkine et Bakounine
Influence d’Étienne de la Boétie : « Appel à la révolte contre l’absolutisme politique »
Influence de Jean-Jacques Rousseau : Aversion à l’égard du pouvoir
1793 - William Goodwin : Critique de la propriété privée
Influence anarchiste de plusieurs mouvements sociaux : Commune de Paris, Révolutions russes, Guerre civile espagnole, mouvements de contestation occidentaux, altermondialiste, sites/blogues
Distinction avec la famille socialiste/communiste : tendance antiautoritaire et rejet de toute forme d’autorité politique
Courants de l’anarchisme :
collectivisme (Bakounine)
mutualisme (Proudhon)
syndicalisme
individualisme (Stirner)
Anarchistes sont méfiants envers l’État comme forme d’organisation du pouvoir politique.
Étymologie : Anarchistes = sans magistrats/chefs (Grèce).
Justifications :
1. Premier schéma explicatif de la gauche : déséquilibre entre les classes dominantes et les classes dominées
2. Second schéma explicatif de la gauche : déséquilibre entre peuples/pays
3. Troisième schéma explicatif de la gauche : exclusion des minorités
Les anarchistes prônent les principes d’autogestion et de démocratie directe en remplacement de la structure générale de l’État et de la majorité des organisations sociales.
Ils proposent un modèle d’organisation horizontale « où tous les membres de l’organisation sont considérés comme étant sur un même pied d’égalité et assumant d’un rôle semblable les uns par rapport aux autres. »
Le modèle de la communauté « autogérée » implique l’abolition des classes, une participation de tous au processus de prise de décision politique et une prise en charge des affaires de la société par la population elle-même.
Autogestion des regroupements de citoyens, de l’État, des cellules ouvrières et des entreprises.
Prône une organisation de la société et de la propriété collective de bas en haut, par voie de la libre association et non par toute forme d’autorité.
Forme de communisme décentralisé/autogéré : « tous les citoyens peuvent librement et sans intermédiaire se servir de toutes les ressources dont ils ont besoin pour vivre. Étant parfaitement égaux entre eux, ils auraient tous accès aux moyens de production répondant à leurs compétences et habiletés, et cela, dans le respect des besoins des autres et des capacités de chacun. »
Organisation sociale qui permet de profiter collectivement des richesses et des moyens de production de la société.
On peut se passer de l’État qui mène à la perte de liberté.
« Je ne suis point communiste parce que le communisme concentre et fait absorber toutes les puissances de la société dans l’État, parce qu’il aboutit nécessairement à la centralisation de la propriété entre les mains de l’État. » - Bakounine
« démantèlement systématique et brutal de l’ensemble des institutions liées au système actuel afin d’établir un monde nouveau »
« L’anarchisme vise à garantir à tous les citoyens une parfaite égalité, une égalité qui puisse donc se mesurer concrètement en termes économiques, dans la répartition des statuts, dans l’accès aux emplois, etc. »
Implique des changements sociaux radicaux, « un renversement complet des principes qui guident, depuis les débuts de la modernité, la majorité de nos sociétés contemporaines » à l’aide de 2 stratégies :
Organisation collectiviste de la société (Bakounine) : « système non centralisé de mise en commun des ressources et du partage de celles-ci sur la base des besoins réels de chacun des utilisateurs de ces ressources » // « À chacun selon ses besoins, de chacun selon ses capacités. »
« mettre en place l’idéal de la société idéale « à l’intérieur de structures et d’organisations à petite échelle existantes, à fonder ici et là des communautés autogérées. (…) dans l’espoir, que ces changements parviendront à renverser l’ordre du monde. »
La liberté est l’unité de mesure de l’égalité : L’égalité dépend ainsi du degré d’autonomie/indépendance par rapport à l’ensemble des individus.
Les êtres humains sont naturellement égaux. //
Égalité et liberté sont indissociables. « La liberté doit se penser dans l’égalité et l’égalité dans la liberté. Ce rapport complémentaire est double. »
« la liberté n’est possible que dans l’égalité. S’il y a un être humain plus libre que moi, je deviens forcément son esclave ; si je le suis plus que lui, il sera le mien. Donc, l’égalité est une condition absolument nécessaire de la liberté. » - Bakounine