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L'exemple du port de Bristol au 18ème siècle
Document n°7
En 1700, Bristol est le plus grand, le plus riche et le plus actif port de commerce d'Angleterre, Londres excepté. Cette "porte de l'Empire" qui compte 50 000 habitants en 1740 doit son succès au commerce transatlantique avec l'Afrique, l'Amérique du Nord et les Indes occidentales. Le centre de la ville est occupé par de somptueuses propriétés et un quartier des affaires, le Tolsey, [...].
Les nouvelles s'échangent surtout dans les cafés autour de la Bource, dans les boutiques de fabriquant d'instruments de mathémathiques ou au siège de la Corporation de Bristol qui a sa propre salle du Conseil. Les officiers portuaires et les fonctionnaires des douanes ont leur bâtiment officiel. Les marins, eux, vivent soit le long des quais, soit quelques kilomètres plus bas, le long du fleuve et près des plus gros bateaux.
P. Brioist, Espaces maritimes
au 18ème siècle, 1997
Le port de Bristol au 18ème siècle, Ph. Van Dyke, vers 1760, Musée de Bristol.
Document N°9
Les principaux courants d'échange commerciaux depuis Bordeaux au XVIIIème siècle
Document n°10
Document n°8
Les empires coloniaux européens et
le commerces mondial au début du 18ème siècle
Les activités industrielles et commerciales dans l'Europe des 17ème et 18ème siècles.
Manuel Histoire-géographie, Edition Nathan, 2006.
Manuel histoire-géographie, Edition Magnard, 2011.
Document n°1
Claude Joseph Vernet, Port de Bordeaux du côté des Salinières, 1758, Musée national de la Marine.
http://mnm.webmuseo.com/ws/musee-national-marine/app/collection/record/9886
Document n°2
Document n°6
Quelques détails du tableau
L'auteur du tableau
Claude Joseph Vernet est né le 14 août 1714 à Avignon. Il montre très tôt des qualités très prometteuses pour la peinture, notamment en tant que peintre de paysages et de marines. Son séjour à Rome à partir de 1734 lui permet d'approfondir sa formation et d'acquérir une réputation de brillant peintre de marines et de paysages. Ses clients sont Romains, mais aussi et Anglais.
A son retour en France en mars 1753, Il s'installe à Marseilles qui connait alors un certain essor économique. Grâce à ces relations, notamment le surintendant des Batiments du roi, le marquis de Marigny, il reçoit du roi Louis XV la commande des vues des ports de France. L'itinéraire précis de C-J. Vernet est établi par le marquis de Marigny et M. Pelerin, premier Commis de la Marine. Ce sont au total 25 tableaux qui sont commandés, mais seulement quinze ont été finalement exécutés parmi lesquels on compte deux vues de Bordeaux.
Dix ans plus tard, la situation politique de la France n'est plus défavorable. En effet, elle perd tout une partie de ses colonies américaines essentiellement au profit de l'Angleterre. Ainsi, la commande royale à C-J. Vernet prend fin.
Il s'installe alors à Paris où il reçoit des commandes de toutes l'Europe, et où il est tenu en haute estime par la critique. Il y décède finalement en 1789. Il reste un homme et un peintre irrévocablement attaché au 18ème siècle.
D'après le Musée de la Marine, 2003.
C'est sans doute pour bénéficier d'une commande importante de Louis XV que Vernet est revenu en France. Le roi souhaite, en effet, lui confier la réalisation d'une série de grands paysages représentant les ports commerciaux et militaires du royaume. Louis XV entend ainsi montrer son intérêt pour la marine, indispensable moyen d'étendre l'influence de la France dans le monde et de développer le commerce avec les pays lointains.
Le petit Léonard, n°116, juillet-août 2007
Portrait de Claude Joseph Vernet par Elisabeth Vigée Le Brun en 1778 (0,72 x 0,92), musée du Louvre.
Document n°5
Document n°3
Plan de Bordeaux et de ses environs
au 18ème siècle
Les activités économique à Bordeaux
au 18ème siècle
Les grosses fortunes des négociants de Nantes et de Bordeaux ont étonné les contemporains. [...] Un armateur peu faire fortune en dix ou quinze ans. Richesse dont témoignent d'ailleurs les beaux hôtels particuliers des "messieurs" des deux ports. [...] Dans un état des 250 plus grosses fortunes nantaises dressé en 1726 par le maire de la ville, on en compte 24 totalisant plus de 200 000 livres - une somme considérable. Or toutes ces familles fortunée, ou presque, ont des parts dans des armements négriers. [...] Les profits de la traite négrières ne sont que de 5 à 10% [...]. Les grandes fortunes des Nantais et des Bordelais ne viennent donc pas de la traite négrière, mais plutôt du commerce des denrées coloniales. Denrées coloniales (sucre, café, coton, etc.) bel et bien obtenues, toutefois, grâce au travail des esclaves.
D'après Ph. Haudrère, "La richesse de Nantes et de Bordeaux",
L'Histoire, septembre-octobre 2003
Bordeaux fournit à ses navires la farine, le blé, l'eau-de-vie, les fruits de conserve, les prunes sèches, le vinaigre, le papier [...] le miel, toutes sortes d'armes pour les colonies, où ils apportent aussi des tissus de laine et de toile, des objets de serrurerie et des outils. Ces bateaux arment également pour la pêche à la morue et à la baleine. Les navires étrangers importent des tissus de laine, de l'étain, du plomb, du charbon, des harengs, des peaux de toutes sortes, des viandes salés, [...] des matières colorantes, des planches, des mâts, du chanvre, du goudron, du cuivre, du sucre, du coton, du gingembre, de l'indigo et du cacao. L'importation du sucre, du café et du coton se chiffre par millions, et l'indigo, le cacao et le gigembre par centaines de milles livres.
Cité dans Louis Desgraves,
"Bordeaux au XVIIIème siècle, 1715-1789",
Edition du Sud-Ouest, 1993.
Au début du 18ème siècle, la ville est encore une ville close entourée de remparts. Elle est la 2ème ville du royaume après Marseilles [...]. Le quartier des Chartrons, au nord, se développe grâce au négociants étrangers (anglais, hollandais, danois, portugais...). Ce quartier est séparé de la ville close par l'imposant château de la Trompette, forteresse royale ancienne agrandie par Vauban sur ordre de Louis XIV à la fin du 17ème siècle.
La ville est riche grâce au commerce du vin avec l'Angleterre et l'Europe du nord, au commerce en droiture avec les îles et au commerce négrier dont les premières expéditions débutent à la fin du 17ème siècle.
Bordeaux n'a pas de port à proprement parler, pas de quais verticaux mais des plans inclinés souvent vaseux.Les gros bateaux restent ancrés au milieux du fleuves et sont chargés et déchargés par des flotilles de petits bateaux (gabarres, anguilles, coureaux, filadières...).
Devant l'accroissement du trafic maritime, les jurats bordelais éprouvent la nécessité de construire un véritable quai vertical qui faciliterait les manutentions : l'emplacement choisi est le quai de Royan (devant la Bourse). [...] Après la fin désastreuse du règne de Louis XIV (le royaume de France est ruiné à cause des guerres et des fastes de la cour), la situation financière de Bordeaux va en s'améliorant grâce à l'intensification du commerce maritime.
D'après le Centre des classes citadines ,
Bordeaux - Parcours XVIIIème.
Document n°4
Façades actuelles des bâtiments construits le long du quai des Salinières, face à la Garonne